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MISTRAL, Frédéric.<br />

Mirèio. Pouèmo prouv<strong>en</strong>çau de Frederi Mistral (<strong>avec</strong> la traduction littérale <strong>en</strong> regard.)<br />

Avignon, J. Roumanille, 1859.<br />

In-8 (220 x 134 mm) de (2) ff., 515 pp., musique notée : demi-vélin gris foncé, dos à nerfs<br />

fileté or, monogramme IB doré <strong>en</strong> pied du dos, non rogné (reliure légèrem<strong>en</strong>t postérieure).<br />

Édition originale. Elle r<strong>en</strong>ferme dans le texte la transcription de deux mélodies prov<strong>en</strong>çales.<br />

Premier livre de Frédéric Mistral (1830-1914) et le plus recherché.<br />

Lauréat du prix Nobel <strong>en</strong> 1904, le maître du Félibrige a restitué au prov<strong>en</strong>çal son rang de langue<br />

littéraire. Reconnu d’emblée par Lamartine, Vigny et Sainte-Beuve, le poète vit son œuvre<br />

définitivem<strong>en</strong>t popularisée par l’adaptation lyrique de Charles Gounod (Mireille, 1864).<br />

“Pourquoi Mistral n’est pas Virgile ? Parce qu’il n’a pas écrit <strong>en</strong> français” (André Suarès).<br />

Exemplaire <strong>en</strong>richi, sur le faux titre, d’un bel <strong>en</strong>voi à Louise Colet, <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>çal :<br />

à Madamo Luïso Colet<br />

à vous que sias de Crau, bello damo, iéu manda<br />

un libre de la Crau...<br />

se lou noum de Mouriés, lou Rose et lou Mistrau<br />

vous podon faire gau,<br />

ilustro mouries<strong>en</strong>co, es tout ce que demande.<br />

F. Mistral<br />

[“à Madame Louise Colet, à vous qui êtes de Crau, belle dame, je vous <strong>en</strong>voie un livre de la Crau…<br />

c’est le nom de Mouriés, le Rhône et le Mistral qui peuv<strong>en</strong>t vous faire <strong>en</strong>vie, illustre dame de<br />

Mouriés, c’est tout ce que je demande.”]<br />

La Muse romantique ou toute la Lyre.<br />

Née à Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce, Louise Colet (1810-1876), née Revoil, était plus connue de ses<br />

contemporains “pour ses émois que pour ses œuvres”, selon le mot de Remy de Gourmont.<br />

“Vous êtes Déesse et Muse, ne craignez pas d’aller nue…” C’est par ces mots que Victor Hugo r<strong>en</strong>dait<br />

hommage à celle qui fut une des femmes les plus extraordinaires de son époque. Femme de lettres<br />

ambitieuse et intrigante, elle défraya la chronique par ses liaisons <strong>avec</strong> Victor Cousin, Musset, Vigny,<br />

Champfleury et Flaubert dont elle fut la maîtresse de 1846 à 1864. Sans omettre Frédéric Mistral.<br />

Leur brève r<strong>en</strong>contre eut lieu à Paris <strong>en</strong> mars 1859 où il lui offrit l’exemplaire de Mirèio. Au seuil de<br />

la cinquantaine, la “Belle madame Colet” le retint pour une “soirée délicieuse à parler dans l’idiome<br />

arlési<strong>en</strong>, puis une partie de la nuit où les <strong>en</strong>volées lyriques ont fait place aux soupirs”<br />

(Jean-Paul Cléber, Louise Colet, 1986, p. 318).<br />

Plaisant exemplaire sans rousseurs et grand de marges ; mors supérieur f<strong>en</strong>du.<br />

L’exemplaire r<strong>en</strong>ferme <strong>en</strong> outre, sur la première feuille de garde, la carte de visite de Mistral<br />

imprimée sur papier glacé : “Frederi Mistral, Dov Felibrige”.<br />

Prov<strong>en</strong>ance : R<strong>en</strong>aud Gillet, <strong>avec</strong> ex-libris (cat. Londres, 1999, n° 28).<br />

6 000 / 8 000 €

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