08.11.2016 Views

en association avec

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

laBiblioth%C3%A8quedePierre%2DBerg%C3%A9DEUXI%C3%88ME%2Dvente%2D8%2Det%2D9%2Dnovembre%2D2016

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

294<br />

Chateaubriand<br />

éditeur<br />

JOUBERT, Joseph.<br />

Recueil des p<strong>en</strong>sées. Paris, Le Normant, 1838.<br />

In-8 (224 x 144 mm) de 394 pp. : broché, couverture muette de papier bleu ; conservé dans une<br />

boîte à dos de chagrin noir.<br />

Édition originale, tirée à une cinquantaine d’exemplaires non mis dans le commerce.<br />

Né <strong>en</strong> 1754 à Montignac, Joseph Joubert est mort <strong>en</strong> 1824, laissant quelque deux c<strong>en</strong>ts Carnets<br />

qui s’échelonn<strong>en</strong>t sur un demi-siècle. Il fut d’abord l’ami de Diderot et de Restif, avant de côtoyer<br />

Fontanes, puis Chateaubriand à partir de 1801.<br />

Dans la journée qui suivit la mort de Joubert, Chateaubriand écrivit à son frère Arnaud :<br />

“Je ne me consolerai jamais !” Il lui est demeuré fidèle <strong>en</strong> publiant ce premier choix de P<strong>en</strong>sées tiré à<br />

petit nombre, qu’il distribua lui-même.<br />

En préface, il place l’auteur dans la lignée des moralistes français, lui procurant une célébrité<br />

qu’il n’avait pas recherchée. Les Carnets du Périgourdin ont attiré l’att<strong>en</strong>tion de critiques comme<br />

Maurice Blanchot, tant ils reflèt<strong>en</strong>t une interrogation déjà moderne sur ce qu’est l’écriture.<br />

“Plein de manies et d’originalité, M. Joubert manquera éternellem<strong>en</strong>t à ceux qui l’ont connu. […]<br />

Profond métaphysici<strong>en</strong>, sa philosophie, par une élaboration qui lui était propre, dev<strong>en</strong>ait peinture<br />

ou poésie ; Platon à cœur de La Fontaine, il s’était fait l’idée d’une perfection qui l’empêchait<br />

de ri<strong>en</strong> achever. Dans des manuscrits trouvés après sa mort, il dit : Je suis comme une harpe éoli<strong>en</strong>ne,<br />

qui r<strong>en</strong>d quelques beaux sons et qui n’exécute aucun air” (Mémoires d’outre-tombe).<br />

Envoi autographe du frère de l’auteur, Arnaud Joubert :<br />

offert à Monsieur Victor<br />

Joinville par m r Joubert<br />

conseiller à la cour de cassation<br />

Jeune frère du moraliste, Arnaud Joubert (1767-1854) fut magistrat. Il avait été nommé <strong>en</strong> 1813<br />

conseiller à la Cour de cassation. Le dédicataire de cet exemplaire est sans doute le peintre Antoine<br />

Victor Edmond Joinvillle (1801-1849).<br />

L’exemplaire a été dérelié et rebroché <strong>avec</strong> une couverture muette de papier bleu moderne.<br />

Clouzot, p. 61 : “Très rare et très<br />

recherché. Plusieurs p<strong>en</strong>sées<br />

n’ont pas été réimprimées<br />

dans les éditions suivantes.”<br />

2 000 / 3 000 €

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!