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564<br />

L’Affaire<br />

[ZOLA, Émile.]<br />

L’Affaire Dreyfus. Le Procès Zola devant la Cour d’Assises de la Seine et la Cour de<br />

Cassation (7 février-23 février - 31 mars-2 avril 1898). Compte-r<strong>en</strong>du sténographique<br />

“in-ext<strong>en</strong>so” et docum<strong>en</strong>ts annexes. Paris, aux bureaux du Siècle, P.-V. Stock, 1898.<br />

2 volumes in-8 (222 x 145 mm) de (2) ff., 551 pp. ; (2) ff., 546 pp., 6 planches repliées<br />

hors texte : demi-chagrin vert, dos à nerfs, non rogné, couvertures conservées (reliure de l’époque).<br />

Edition originale ; exemplaire sur papier de Hollande réservé à l’auteur (tirage non m<strong>en</strong>tionné).<br />

Le premier tome s’ouvre sur J’accuse, la lettre-manifeste au présid<strong>en</strong>t Félix Faure parue dans L’Aurore<br />

le 13 janvier 1898 qui valut à Zola d’être poursuivi, comme il l’espérait, devant la cour d’Assises.<br />

Les volumes conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le détail des quinze audi<strong>en</strong>ces, du 7 au 23 février 1898 et le jugem<strong>en</strong>t<br />

du premier procès Zola, puis l’<strong>en</strong>semble de la procédure devant la cour de cassation du 31 mars au<br />

2 avril 1898, ainsi que des docum<strong>en</strong>ts annexes.<br />

Envoi autographe signé d’Émile Zola à Ludovic Trarieux.<br />

La prov<strong>en</strong>ance est remarquable : avocat puis sénateur, Ludovic Trarieux (1840-1904) fut garde<br />

des Sceaux de janvier à novembre 1895. Dreyfusard convaincu, il ne cessa de se battre pour faire<br />

triompher la justice. C’est au cours du procès Zola, où il fut un témoin ess<strong>en</strong>tiel de la déf<strong>en</strong>se,<br />

qu’il eut l’idée de fonder la Ligue française pour la Déf<strong>en</strong>se des Droits de l’Homme et du Citoy<strong>en</strong><br />

(février 1898), dont il devint le premier présid<strong>en</strong>t.<br />

Les volumes sont <strong>en</strong>richis des pièces suivantes :<br />

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une photographie originale de Zola <strong>en</strong> buste, par Carjat,<br />

une carte de visite, <strong>avec</strong> note manuscrite, au nom d’Alfred Dreyfus,<br />

une lettre autographe signée d’Émile Zola (1 f.) <strong>en</strong> date du 11 juillet 1898, adressée de Médan<br />

à Ernest Vaughan, directeur de l’Aurore, à propos d’un article à paraître : “Faites-le composer ce soir<br />

même et <strong>en</strong>voyez tout de suite, <strong>en</strong> même temps qu’à moi, des épreuves à Labori […]. Je vais att<strong>en</strong>dre de savoir si Labori<br />

n’a aucune observation à me faire et je vous r<strong>en</strong>verrai mes épreuves corrigées […].” Fernand Labori fut l’avocat<br />

de Mme Dreyfus, de Zola <strong>en</strong> 1898, et d’Alfred Dreyfus au procès de R<strong>en</strong>nes <strong>en</strong> 1899 ;<br />

une lettre non signée adressée à Mme Dreyfus (1 f. de deuil) : “La victoire doit être d’abord achevée.”<br />

une photographie originale du colonel Picquart <strong>en</strong> uniforme des chasseurs d’Afrique. Chef<br />

du contre-espionnage, Picquart mit à jour la trahison d’Esterhazy. Sourde à ses conclusions,<br />

la hiérarchie militaire le muta d’abord <strong>en</strong> Tunisie. En 1898, il fut emprisonné pour avoir<br />

divulgué les informations dont il disposait sur l’innoc<strong>en</strong>ce de Dreyfus ;<br />

une carte de visite, <strong>avec</strong> note manuscrite, au nom de “M. & Mme Alfred Dreyfus” ;<br />

une photographie originale du capitaine Dreyfus accompagné d’un officier, au pied de<br />

l’escalier de l’Ecole militaire, peu avant sa dégradation publique (5 janvier 1895) ;<br />

une lettre autographe paraphée d’Émile Zola (2 ff.) <strong>en</strong> date du 18 octobre 1898, adressée<br />

depuis l’Angleterre (où il avait dû s’exiler pour échapper à la prison) au directeur de l’Aurore :<br />

“Je vi<strong>en</strong>s d’organiser ma vie nouvelle le mieux possible. Je souhaite que ce soit la dernière étape et que je puisse partir d’ici<br />

bi<strong>en</strong>tôt pour r<strong>en</strong>trer <strong>en</strong> France […] nous traversons un mom<strong>en</strong>t affreux […]. Tout cela s’oubliera, se noiera dans la<br />

victoire, si nous l’emportons […] Je me porte bi<strong>en</strong>, je vais me remettre au travail” ;<br />

une lettre autographe signée de Jaurès (2 ff.), <strong>avec</strong> <strong>en</strong>veloppe, adressée à M. Rouanet député à<br />

Céret, concernant un article à paraître sur Le socialisme et l’affaire Dreyfus ;<br />

une lettre autographe signée (2 ff.) adressée de Montpellier à Mme Dreyfus, le 6 juin 1899,<br />

par son cousin : “... espérons pourtant que notre pays saura r<strong>en</strong>dre définitive et durable la faillite du libre m<strong>en</strong>songe.”<br />

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