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Calcul du champ électrique induit en Belgique lors d’éventuelles tempêtes solaires – Jean Louis VAN ECK<br />

On constate que les variations considérées de conductivité et d’épaisseur changent les<br />

valeurs du module de l’impédance principalement pour des périodes inférieures à 100<br />

secondes. La variation est importante, elle peut atteindre un facteur 2 (100%) et même<br />

plus si les variations des conductivités et des épaisseurs de couches s’ajoutent. On<br />

remarque aussi à la figure 3 que les variations d’impédance entre le Nord et le Sud de<br />

la Belgique sont plus faibles que celles dues à l’imprécision des conductivités. Dans le<br />

Sud le module de l’impédance est un peu plus grand que dans le Nord. On considérera<br />

dans la suite toujours l’impédance du Nord de la Belgique.<br />

On voit aussi à la figure 3 que la décroissance est linéaire en fonction de la période à<br />

partir de 20 s environ.<br />

3 RELATION APPROCHEE ENTRE CHAMP ELECTRIQUE ET CHAMP<br />

D’INDUCTION<br />

La transformée de Laplace inverse de la formule du champ électrique donné par la<br />

relation (1) s’avère compliquée en raison de l’expression mathématique de l’impédance<br />

de surface Z 1 (15). D’autre part l’imprécision des données rend tout calcul précis<br />

illusoire. C’est pourquoi on va s’efforcer de trouver une formule approchée la plus<br />

simple possible, qui représente plus ou moins bien les variations de l’impédance de<br />

surface Z 1 en fonction de la période T ou de la fréquence f . Bien entendu la formule<br />

présentée ici n’a aucune généralité, puisqu’elle se réfère aux valeurs particulières de<br />

l’impédance de surface en Belgique. Elle ne conduit pas à une valeur précise du champ<br />

électrique mais à un ordre de grandeur, seul résultat qui peut être obtenu avec des<br />

données aussi imprécises de la conductivité du sous-sol belge.<br />

On remarque sur les figures 2 et 3 que le logarithme du module de l’impédance de<br />

surface varie à peu près linéairement en fonction du logarithme de la période T dans la<br />

gamme des périodes intéressantes. Guidé par cela on choisit une impédance Z m telle<br />

que :<br />

Z m= K . (jω T 1 ) n = K.(2π T 1/T) n . e jnπ/2 (17)<br />

L’expression de |Z m| contient deux paramètres K et n que l’on détermine en imposant<br />

que les modules de Z 1 et Z m soient égaux en deux périodes T 1 et T 2 choisies dans la<br />

zone linéaire de variation du module de l’impédance Z 1.<br />

En fait, K et n déterminent complètement la position de la droite qui représente<br />

l’impédance │Z m │dans le diagramme bilogarithmique.<br />

On montre facilement que<br />

n = tg θ<br />

où θ est l’angle de pente de la droite qui représente l’impédance │Z m │.<br />

Revue E Tijdschrift – 131 ste jaargang/131 e année – n° 1-2-3-4-<strong>2<strong>01</strong>5</strong> (publication mars/publicatie maart 2<strong>01</strong>7) 7

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