L'Essentiel Prépas n°12 - Décembre 2017

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L’ESSENTIEL DU MOIS EN BREF →Marc Renner, 60 ans, a été élu sans surprise président de la Cdefi le 20 octobre par 68% des votants. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur textile de l’ENSISA (anciennement l’ENSITM), d’un DEA en sciences des fibres et des matériaux macromoléculaires et d’un doctorat d’Etat en sciences physiques délivrés par l’université de Haute-Alsace, Marc Renner est directeur de l’INSA Strasbourg depuis 2009/ →Pierre Benech a été élu administrateur de Grenoble INP suite à la démission de Brigitte Plateau partie diriger la Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle. Vice-président du conseil d’administration depuis février 2016, Pierre Benech a pris la direction de Grenoble INP – Phelma en 2009. Ecricome : bilan et perspectives Avec 7 603 candidats, les inscriptions des élèves issus de CPGE au Concours Ecricome ont connu une augmentation de 3,2 % en 2017. Les 1 365 places proposées (18 % des places du SIGEM) ont été pourvues alors que la barre d’admissibilité avait augmenté pour KEDGE BS (+0,4 point de moyenne, passant de 9,1 à 9,5). Le rang du dernier intégré pour NEOMA BS a également progressé : 2 061 cette année contre 2 343 en 2016. En 2018, le prix du concours reste inchangé de même que le nombre de places ouvertes : 1 260 pour le concours PRÉPA et 105 pour le concours LITTÉRAIRES. La nouveauté tient dans l’adoption d’un nouveau système de gestion. Les candidats bénéficieront d’une souplesse totale (ordinateur, smartphone, tablette, etc.) alors que l’interface graphique a été repensée de manière à séquencer les phases du concours et rappeler les étapes réglementaires fondamentales. Les candidats disposeront également d’une nouvelle messagerie intégrée. De plus, les outils de préparation du HUB ECRICOME, en accès libre et illimité, sont renouvelés pour la nouvelle session et seront disponibles sur toutes les plateformes web et mobile, dès la fin du mois de novembre. ECRICOME se « met ainsi en capacité d’organiser des concours classiques mais aussi totalement inédits, combinant différents modes de recrutement, le multisession et la dématérialisation des épreuves ». n → Les inscriptions ouvrent le 10 décembre 2017. © Neoma BS Jessica POMMIER Présentatrice Blogueuse MES PTITS BOUTS DU MONDE # Exploratrice à plein temps – Promo 2012 Amélie PERRON Responsable Communication Externe VOLVIC - GROUPE DANONE # Randonneuse volcanique – Promo 2012 Lisa ATTAFI Étudiante en Double Compétence ESC CLERMONT # Prête à conquérir le monde – Promo 2019 Benjamin GATINIOL Responsable Univers Sports de Balle DECATHLON FRANCE # Sportif tous terrains – Promo 2011 Jessica POMMIER “Je fais de ma passion du voyage, mon métier !” C’est un semestre d’études en Indonésie qui lui révèle sa véritable passion : le voyage. Diplômée en 2012, Jessica entre chez The Walt Disney Company comme chef de projet puis Supervisor promotion et brand content pour le cinéma et la TV à la régie publicitaire Disneymedia+. En 2015, sa passion la rattrape. Elle quitte tout pour tenter une aventure à la fois humaine et entrepreneuriale en créant “Mes ptits bouts du monde”. Elle traverse alors en solo 13 pays en 12 mois, caméra embarquée, et partage ses découvertes avec plus de 35 000 followers. Exploratrice à plein temps, Jessica poursuit son rêve. Elle est aujourd’hui présentatrice blogueuse pour documentaires. Lisa Attafi “L’industrie du cinéma m’attire depuis toujours” Actuellement en fin de M1 (PGE2), Lisa s’apprête à réaliser un rêve : cumuler son attrait pour le monde du cinéma et de l’audiovisuel à ses études et son projet professionnel. Elle profite de son année de césure pour rejoindre Universidad Mayor au Chili et suivre une spécialisation en “techniques audiovisuelles et réalisation cinématographique”, en parallèle de PGE. Une ouverture exceptionnelle pour une étudiante déjà prête à conquérir le monde. Double diplôme ou double compétence pour tous avec esc-clermont.fr L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 8 DÉCEMBRE 2017 | N°12
L’ESSENTIEL DU MOIS Management : ce que nous apprennent les séries Comment « créer sa start-up digitale avec Breaking Bad », « les styles de leadership selon The Walking Dead. Le directeur de l’ICD, Benoît Aubert, et Benoît Meyronin, professeur à Grenoble EM, ont eu l’idée de s’interroger sur les enseignements managériaux que pouvaient bien nous apporter les séries. ous invitons les téléspectateurs à une «N seconde lecture de leurs séries qui les met en face de situations de management qu’ils connaissent. Par exemple une dimension trop affective du management comme dans les Soprano », résume Benoît Aubert. Les personnages des séries font face à des dilemmes (y compris moraux), doivent rechercher des solutions sous contraintes, entrent dans des jeux de conflits et d’alliance pour saisir ou conserver le pouvoir, doivent gérer leurs collaborateurs (ou faire face à leurs managers et/ou à leurs pairs), innovent, etc. Toutes ces situations font clairement écho au vécu et aux rôles des managers et même plus. « Il serait possible de monter des cours entiers de management à partir de séries TV. Pour parler de l’importance des réseaux avec Starsky et Hutch (souvenez-vous d’Huggy les Bons tuyaux) ou des raisonnements hypothético-déductifs ou pas dans Columbo ou Capitatine Marleau », reprend l’auteur qui tire aussi des archétypes managériaux des grands classiques du cinéma : Louis de Funés pervers narcissique dans La Grande Vadrouille, Philippe Noiret ou le poids de l’expérience dans Les Ripoux ou comment le leadership de Lino Ventura s’épanouit en situation de cris dans Les Tontons Flingueurs. : Des thèmes toujours contemporains Si Mad Men est sans aucun doute la série à laquelle on pense en premier les auteurs se sont rendus compte que beaucoup des concepts qui y étaient traités n’existaient pas dans les années 60. « Une bonne série est avant tout une rencontre, celle d’un producteur qui cherche à anticiper ce qui parlera au public dans plusieurs années et celle d’un auteur qui incarne un regard singulier sur le monde que personne n’a jamais eu. Quel que soit l’univers choisi, les personnages doivent être singuliers et les sujets contemporains », notent dans la préface du livre Mehdi Sabbar et Benjamin Dupont-Jubien, producteurs des séries TV, Taxi : Brooklyn, XIII : La Série ou encore Leo Mattei. « Avec leur réalisme, avec un Don Draper brutal mais visionnaire, les séries sont souvent à l’opposé de la vision idéale que nous prodiguons en cours et c’est intéressant d’en discuter avec nos étudiants », reprend Benoît Aubert qui se demande maintenant s’il serait possible de faire réaliser de petites séries – des épisodes de 5 à 6 minutes – à ses étudiants. Et si une série définissait son travail au quotidien ? « McGyver parce que nous devons obtenir des résultats quels que soient les moyens qu’on nous donne, que nous ne pouvons pas attendre que tout nous tombe sous ma main. » n → De McGyver à Mad Men : quand les séries TV nous enseignent le management, Benoît Aubert et Benoît Meyronin, éditions Dunod, 19€ en version papier et 12,99€ en version électronique. EN BREF → Loïck Roche veut créer un « syndicat des écoles de management » Dans un entretien à Educpros le directeur général de Grenoble EM et président du chapitre des écoles de management de la Conférence des grandes écoles (CGE) relance l’idée de créer un « syndicat des écoles de management ». « La CGE, constituée d'établissements finalement très différents, ne permet pas toujours la mise en place d'actions fortes. Nous avons donc besoin d'une sorte de syndicat professionnel des grandes écoles de management qui nous permette de défendre plus spécifiquement nos intérêts », argumente-t-il. Sur « le modèle anglo-saxon » il souhaiterait « mettre sur pied une association, dotée d'un budget annuel compris entre 800 000 et un million d'euros permettant l'instauration d'une vraie compétence de lobbying ». En ligne de mire notamment : la suppression du barème (partie hors quota) de la taxe d’apprentissage que semble envisager le gouvernement et qui représente selon lui entre 5 et 10 % du budget des écoles de management. → HEC et Le Wagon lancent une formation au coding Apprendre à coder pour développer soi-même son projet, tester son marché auprès de vrais utilisateurs, développer rapidement son idée sans être bloqué par la technique, c'est ce que va proposer la formation au code « Fullstack Entrepreneur » lancée par le Master Entrepreneurs HEC Paris et Le Wagon. En janvier 2018, 10 étudiants d'HEC sélectionnés au sein du Master HEC Entrepreneurs y suivront neuf semaines de travail à la programmation web avec 30 étudiants issus d’autres cursus (X, Centrale, Science Po, etc.). Maîtriser toute la chaîne d'un produit, toute sa "stack", depuis sa conception jusqu'à son prototypage et son implémentation c'est ça, être un entrepreneur fullstack. → Un peu d’histoire L’ancien inspecteur d’académie et auteur des livres d’orientation « Que faire après un bac ES » (l’Etudiant) Bruno Magliulo publie sur Linkedin une excellente synthèse sur l’histoire des écoles de management françaises : Les "Business schools" françaises de 1819 à nos jours : deux siècles d'un développement en marge de l'université. → Employabilité : les Grandes Écoles françaises s’imposent 12 institutions françaises se classent dans les 150 que compte le Best universities for graduate jobs : Global University Employability Ranking 2017 du Times Higher Education. C’est le plus grand nombre d’institutions classées derrière les universités américaines. Elles sont aussi trois dans le top 30 - un de moins que le Royaume-Uni - alors que les États-Unis en classent dix dont les quatre premiers (Caltech, Harvard, Columbia et le MIT). Cambridge vient compléter le top 5. Dans de détail l’Ecole polytechnique et HEC Paris se tiennent à la 22 e et la 23 e place mais avec un retour en flèche de la première qui gagne 21 places en un an. Suivent emlyon BS (27 e ) puis Mines Paris Tech, CentraleSupélec, l’Essec, Sciences Po et l’Edhec (qui gagne 34 place et intègre le top 100 à la 98 e place). L’UPMC se classe 104 e , Paris-Sud 129 e perdant chacune 16 places alors qu’ESCP Europe fait son entrée à la 149 e . → emlyon BS lance sa plateforme de MOOCs pour le Maroc et l’Afrique 20 % des inscrits aux plateformes MOOCs des universités européennes sont des Africains mais très peu de MOOCs sont produits en Afrique et pour l’Afrique. À partir de son campus de Casablanca, emlyon business school lance sa plateforme MOOC emlyonX (emlyonx.em-lyon.com). L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 9 DÉCEMBRE 2017 | N°12
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