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Essais & Simulations n° 135

Mieux faire dialoguer les bureaux d’études et les départements d’essais

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<strong>Essais</strong> et modélisation<br />

Figure 3 : Erreur relative sur l’estimation de l’amortissement :<br />

rond rouge – p-LSCF, triangle vert – LSCE, croix bleu – p-LSCF modifiée<br />

Corrélation et présentation des résultats<br />

La réalisation d’une analyse modale prend tout son sens si<br />

celle-ci permet :<br />

• de valider un modèle numérique (ou bien de le modifier<br />

pour accroitre le degré de recalage) ;<br />

• de mieux comprendre le comportement dynamique de la<br />

structure étudiée.<br />

Dans ce cadre, des outils sont mis en place pour :<br />

• d’une part réaliser des corrélations (matrice de MAC,<br />

comparaison fréquence, COMAC, etc.) afin de comparer<br />

aisément les résultats expérimentaux et numériques. Ces<br />

outils sont principalement basés sur une réduction des<br />

résultats numériques à la dimension de l’analyse modale<br />

expérimentale ;<br />

• d’autre part faciliter la diffusion des résultats vers des<br />

personnes non familières de la dynamique des structures.<br />

Plutôt que de présenter les résultats sur un modèle filaire,<br />

ils sont présentés sur le maillage du modèle EF grâce à l’utilisation<br />

de méthodes d’expansion (5).<br />

Exemple concret<br />

L’application de l’ensemble des outils est illustrée sur l’étude<br />

menée sur un outillage destiné au support d’un réservoir de<br />

moteur d’avion lors d’essais vibratoires. Afin de déterminer<br />

l’impact sur les réponses dynamiques de la structure testée,<br />

un modèle recalé des pièces d’interface est souvent indispensable.<br />

Un modèle éléments-finis de cet outillage est créé<br />

et les déformées modales en sont extraites.<br />

Premièrement, la méthode de placement optimal des accéléromètres<br />

est appliquée avec comme objectif de limiter le<br />

nombre de capteurs à 7. Le jeu de positions délivré ainsi que<br />

la matrice d’AutoMAC associée sont montrés sur la Figure 4.<br />

La matrice d’AutoMAC permet de juger de la capacité d’un<br />

jeu de capteurs à distinguer un mode par rapport à l’autre.<br />

Certains points sont ajoutés afin de rendre la visualisation<br />

des résultats plus aisée.<br />

Figure 4 : Support de réservoir pour essais de vibration<br />

Figure 5 : Placement optimal : à gauche, positions des capteurs<br />

optimaux et, à droite, la matrice d’AutoMAC<br />

Les mesures de FRF (fonctions de réponses fréquentielles)<br />

sont ensuite réalisées à l’aide d’une excitation au marteau<br />

d’impact. Les trois méthodes, déjà comparées sur le cas-test<br />

numérique, le sont une nouvelle fois ici. Les observations<br />

suivantes sont déduites :<br />

• la méthode p-LSCF modifiée fournit des diagrammes<br />

de stabilisation clairs (Figure 5) en comparaison des<br />

diagrammes obtenus avec une méthode LSCE (Figure 6) ;<br />

• l’estimation des fréquences ne montrent pas de différences<br />

significatives ;<br />

• les amortissements estimés varient fortement d’une<br />

méthode à l’autre avec une tendance à être plus bas pour<br />

la méthode p-LSCF originale.<br />

Figure 6 : Diagramme de stabilisation – p-LSCF modifié<br />

22I ESSAIS & SIMULATIONS • N°<strong>135</strong> • novembre 2018

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