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Maintenance & Entreprise n° 628

Spécial maintenance expo 2012

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les niveaux d’urgence, soit prise immédiatement en charge<br />

par un électricien ou un mécanicien d’équipe ou bien relayée<br />

auprès du contremaître qui affectera un délai d’intervention et<br />

des moyens en fonction de la disponibilité des ressources…<br />

Chaque technicien peut enregistrer directement les données<br />

de l’intervention, émettre les bons de sortie, consulter l’historique<br />

de l’équipement… L’arborescence usine a été refaite il y<br />

a trois ans lors d’une évolution majeure de la GMAO Mainta<br />

et comporte à ce jour huit mille références. La GMAO permet<br />

naturellement d’établir des indicateurs de performance, importants<br />

pour justifier de l’activité d’un service dont on sait bien<br />

qu’il est souvent vu comme un centre de coûts et dont on voit<br />

rarement les apports concrets et la valeur ajoutée dans l’entreprise.<br />

1400 interventions en moyenne sont réalisées par mois, du<br />

préventif pour un tiers et autant pour les interventions amélioratives<br />

(amélioration de production, de sécurité…). Les<br />

contrôles préventifs, et les indicateurs d’intervention, permettent<br />

de détecter les équipements vieillissants et joue un<br />

rôle dans la fiabilisation de l’outil de production, souligne M.<br />

Poiret. « Les contrôles et les analyses vibratoires sont réalisés<br />

à l’interne, on fait appel à l’Apave ou d’autres prestataires<br />

spécialisés pour la thermographie ou d’autres contrôles non<br />

destructifs (CND), d’épaisseur ou ultrasonores ».<br />

La GMAO permet de gérer le planning annuel et le suivi des<br />

nombreux contrôles réglementaires concernant les chaudières,<br />

les bacs sous pression, les équipements électriques et<br />

de levage, les eaux et les rejets…<br />

Préserver la capacité d’évolution<br />

« Tout progiciel doit savoir évoluer et suivre les changements<br />

et les contraintes nouvelles de l’entreprise », rappelle M. Poiret.<br />

« Il y a 14 ans, il s’agissait d’accompagner la structuration<br />

de l’entreprise notamment à travers la démarche de certification<br />

ISO 9001, formaliser l’organisation et les pratiques<br />

pour en assurer la pérennité et la transmission ». La GMAO<br />

a alors fortement contribué à structurer l’organisation du service<br />

de la maintenance. « Nous sommes pleinement devenus<br />

des prestataires de services, contraints à la transparence et à<br />

rendre des comptes à nos clients à l’interne. Nous avons pu<br />

également progresser dans nos interventions et notre pratique<br />

grâce à l’analyse des indicateurs fournis par la GMAO. »<br />

Aujourd’hui, le logiciel doit intégrer les nouvelles contraintes<br />

liées par exemple à de nouvelles réglementations agroalimentaires<br />

ou encore contribuer aux actions de l’usine en faveur<br />

des économies d’énergie. La GMAO doit permettre d’identifier<br />

les équipements vieillissants, à la fois énergivores et à la maintenance<br />

coûteuse. Et permettre d’établir le rapport de coûts<br />

entre la poursuite d’une maintenance de plus en plus onéreuse<br />

en regard de l’investissement dans un matériel neuf. On<br />

le voit, la GMAO est devenu le premier soutien aux nouveaux<br />

défis de la maintenance…<br />

Jean-François Romain<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2012 – N°<strong>628</strong><br />

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