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Panorama de presse quotidien du 29 01 2021

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>29</strong>-<strong>01</strong>-<strong>2021</strong><br />

SOMMAIRE<br />

- Politique...…………………………….…………………………………….….……….………..p.2-28<br />

- Economie-Filère.………………………………………………………………………………..p.<strong>29</strong>-39<br />

- Actualité-Région.…………………..………………………..….……………………………..p.40-43<br />

- Gestion-Entreprises……………………………………………………………………………p.44-47<br />

- Social ………………….…………………………………..………………………………..………p.48<br />

- Dégustations………………………………………………………………………………………p.49-65<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 9<strong>01</strong>76 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 1<strong>01</strong>10 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 <strong>29</strong> 85 80 • Fax. 03 25 <strong>29</strong> 77 81


Vincent Perrin, directeur <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne « Champenois un jour,<br />

Champenois toujours »<br />

<strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Maxime Toubart (SGV) et Jean-Marie Barillère (UMC) autour <strong>de</strong> Vincent Perrin (Comité<br />

Champagne) ©Comité Champagne<br />

Après avoir dirigé le Comité Champagne avec les <strong>de</strong>ux prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> l’interprofession<br />

champenoise, Jean-Marie Barillère (prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne) et<br />

Maxime Toubart (prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons) <strong>du</strong>rant six ans, Vincent Perrin<br />

laisse sa place à Charles Goemere en cette fin janvier. De quoi lui poser quelques questions en<br />

forme d’état <strong>de</strong>s lieux associant le passé, le présent et le futur.<br />

Après six ans en tant que directeur général, vous allez quitter le Comité Champagne,<br />

quel est selon votre expérience son rôle déterminant en tant qu’interprofession ?<br />

Le Comité Champagne va fêter ses 80 ans : il a l’autorité que lui confère cette patine <strong>de</strong><br />

l’histoire, un gage <strong>de</strong> continuité quelles que soient les vicissitu<strong>de</strong>s économiques, un étendard<br />

défen<strong>du</strong> avec acharnement, qui nous donne un nom protégé et reconnu dans un nombre record<br />

<strong>de</strong> pays, et une somme <strong>de</strong> progrès techniques partagés, à la pointe <strong>de</strong> l’effervescence. Mais il<br />

a aussi la force <strong>de</strong> tous ces experts, reconnus au niveau national voire mondial, dans leurs<br />

domaines (droit <strong>de</strong>s appellations, matériel végétal, agronomie, météorologie, biodiversité,<br />

plan carbone, analyses œnologiques, etc.), qui conjuguent leurs talents au service <strong>de</strong> la<br />

réflexion collective. Enfin, notre valeur rési<strong>de</strong> aussi dans la diversité <strong>de</strong>s services ren<strong>du</strong>s aux


vignerons et aux maisons : une diversité d’outils prépayés, mo<strong>de</strong>rnes, et une capacité d’écoute<br />

et <strong>de</strong> conseil que j’ai eu à cœur <strong>de</strong> mettre en musique.<br />

Quels sont les projets que vous avez pu mener à bien ?<br />

Les <strong>de</strong>ux axes prioritaires <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> la filière sont l’internationalisation et<br />

l’engagement environnemental. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s missions historiques <strong>de</strong> l’interprofession, c’est<br />

sur ces <strong>de</strong>ux plans que nous avons progressé sensiblement. Depuis 2 ans, les volumes<br />

expédiés hors <strong>de</strong> France ont dépassé ceux ven<strong>du</strong>s en France, et nos débouchés à l’étranger ont<br />

commencé à se diversifier, au-<strong>de</strong>là même <strong>de</strong>s dynamiques puissantes constatées aux États-<br />

Unis et au Japon. Depuis le <strong>de</strong>rnier contrat interprofessionnel, les certifications<br />

environnementales ont décollé, fortes <strong>de</strong>s démarches collectives anciennes engagées en<br />

Champagne, pour atteindre le tiers <strong>de</strong>s surfaces couvertes.<br />

En réponse à ces tendances lour<strong>de</strong>s et déterminantes, nous avons réussi à doubler les moyens<br />

consacrés aux projets techniques, même si les enjeux viticoles pourraient justifier un<br />

changement d’échelle <strong>de</strong>s actions collectives dans les années à venir. Et pour renforcer la<br />

main <strong>de</strong> nos prescripteurs à l’échelle mondiale, nous avons construit et déployé une<br />

plateforme d’é<strong>du</strong>cation en ligne puissante, multilingue, le MOOC <strong>du</strong> Champagne, qui nous<br />

permet d’animer une communauté <strong>de</strong> professionnels (distributeurs, sommeliers, é<strong>du</strong>cateurs,<br />

journalistes, collectionneurs, etc.) qui sont outillés pour porter toute la profon<strong>de</strong>ur et la<br />

diversité <strong>de</strong>s vins d’appellation Champagne.<br />

Pour vous, quelles sont vos plus gran<strong>de</strong>s réussites ?<br />

Mes réussites, ce sont les réussites <strong>de</strong> la Champagne, et je suis fier d’y avoir contribué. Quand<br />

la Champagne est alignée autour d’un objectif, au terme d’une concertation<br />

interprofessionnelle exigeante, assise sur un travail d’expertise approfondi, elle fait la<br />

différence. Le cap est fixé en matière environnementale et nous sommes sur la bonne voie,<br />

même si l’histoire s’accélère et qu’il faudrait donc passer au rythme supérieur. En matière<br />

d’œnotourisme, la Champagne a bénéficié <strong>de</strong> notre inscription au Patrimoine Mondial <strong>de</strong><br />

l’Unesco en 2<strong>01</strong>5 : je suis fier d’avoir accompagné cette montée en puissance, même si le<br />

potentiel est encore immense, à condition <strong>de</strong> mettre en œuvre tout ce qui est écrit dans le<br />

Livre Blanc publié en 2<strong>01</strong>9. Permettez-moi aussi quelques coquetteries : je suis fier d’avoir<br />

invité le photographe d’art Paolo Verzone à mettre en valeur la beauté <strong>de</strong> notre patrimoine<br />

vivant, incarné par les confréries champenoises <strong>de</strong> la Saint-Vincent, avec à la clé la première<br />

exposition sur les grilles extérieures <strong>de</strong> l’Avenue <strong>de</strong> Champagne, et un coffret d’art à<br />

collectionner! Je suis surtout reconnaissant aux vignerons et aux maisons <strong>de</strong> Champagne pour<br />

leur accueil et leur engagement. Ma plus gran<strong>de</strong> réussite aura peut-être été <strong>de</strong> m’intégrer dans<br />

ce beau réseau <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>rie pour y apporter mon originalité. Champenois un jour,<br />

Champenois toujours.<br />

Comment voyez-vous l’avenir <strong>de</strong> l’appellation Champagne ?<br />

La Champagne a tout pour réussir : une force matérielle, mais aussi immatérielle, qui va lui<br />

permettre d’affirmer son lea<strong>de</strong>rship dans les années à venir, une fois surmontés les effets <strong>de</strong> la<br />

crise sanitaire, en s’appuyant aussi sur les nouvelles générations. Il faudra encore un peu <strong>de</strong><br />

patience, et mettre à profit cette patience pour affronter collectivement les défis <strong>de</strong> l’après-<br />

COVID : digitalisation, pivot vers l’Asie, besoin sociétal <strong>de</strong> transparence. Dans le même<br />

temps, une liberté accrue d’innovation permettra d’accélérer la réponse aux défis techniques


et environnementaux majeurs. C’est à ce prix que nous continuerons d’exprimer pleinement la<br />

qualité exceptionnelle <strong>de</strong> notre terroir d’exception.<br />

Après le Comité Champagne, vers quel domaine vous dirigez-vous ?<br />

Je suis haut fonctionnaire, détaché par le ministère <strong>de</strong> l’Economie <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> la<br />

Relance. Je rejoins donc dans un premier temps mon corps d’origine, le temps d’écrire une<br />

nouvelle page <strong>de</strong> ma carrière d’économiste développeur, tourné vers l’international.


FLASH INFOS ECONOMIE EDITION<br />

GRAND EST-BOURGOGNE-FRANCHE<br />

COMTE (EST)<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

Date : <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.1<br />

Page 1/1<br />

MARNE<br />

Q L'ACTU<br />

51 / CHAMPAGNE/SYNDICAT : Laurent Panigai patron <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne<br />

Laurent Panigai, ingénieur agronome <strong>de</strong> formation, spécialiste <strong>de</strong> l’effervescence<br />

champenoise <strong>de</strong> l’amont à l’aval, vient <strong>de</strong> prendre la Direction générale <strong>du</strong> SYNDICAT<br />

Après avoir<br />

GENERAL DES VIGNERONS DE LA CHAMPAGNE / T : 03.26.59.55.00 (SGV).<br />

accompagné jusqu’au bout le projet <strong>de</strong> rapprochement <strong>du</strong> CVC Nicolas Feuillatte (où il était<br />

Directeur général adjoint jusqu’en décembre <strong>de</strong>rnier) avec la CRVC Castelnau, Laurent<br />

Panigai a donc pris ses toutes nouvelles fonctions le 11/<strong>01</strong> au SGV. Le Directeur général <strong>du</strong><br />

puissant syndicat champenois (20 000 vignerons adhérents) a été clairement recruté pour<br />

accompagner le projet <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> la structure, http://www.sgv-champagne.fr/<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 6833050600524


Date : <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 09:25:49<br />

Journaliste : Jean-Pierre Stahl<br />

france3-regions.blog.francetvinfo.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 1/2<br />

Champagne: les ventes mondiales ont chuté <strong>de</strong> 18% en 2020,<br />

mais le pire a été évité<br />

Visualiser l'article<br />

Les ventes <strong>de</strong> champagne ont reculé <strong>de</strong> 18% en 2020 avec l'épidémie <strong>de</strong> Covid-19, avec 245 millions<br />

<strong>de</strong> bouteilles expédiées dans le mon<strong>de</strong>, une année noire pour la profession qui estime néanmoins<br />

avoir évité le pire grâce à son organisation collective <strong>de</strong> limitation <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction.<br />

Image d'illustration © JPS<br />

« C'est une année noire, mais nous avons bien su gérer la crise en limitant la pro<strong>du</strong>ction (…) et le<br />

résultat au final est meilleur que ce que nous avions craint en juillet » , a indiqué le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne, Jean-Marie Barillère, lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> en ligne avec<br />

Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV).<br />

En valeur, l'ampleur <strong>du</strong> recul n'est pas encore totalement chiffrée, mais M. Barillèrea estimé la perte globale<br />

<strong>de</strong> chiffre d'affaires <strong>de</strong> la filière « à 1 milliard d'euros <strong>de</strong> moins qu'en 2<strong>01</strong>9 ».<br />

Alors que le niveau <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> champagne est souvent lu comme un indicateur <strong>de</strong> la confiance ou <strong>de</strong>s<br />

crises économiques, « <strong>de</strong>puis 50 ans, c'est la première crise champenoise où l'export a fait mieux que<br />

le marché français » a noté M. Barillère. Les ventes en France, à 114 millions <strong>de</strong> bouteilles l'an passé<br />

affichent en effet un recul <strong>de</strong> 20% , alors qu'à l'export, la baisse est limitée à 16%, à 131 millions<br />

<strong>de</strong> bouteilles.<br />

« Cette crise sanitaire n'est pas une crise comme les autres » a estimé M. Barillère. Pour lui, le recul <strong>de</strong>s<br />

bulles dans l'hexagone n'a rien à voir avec une baisse <strong>de</strong> moral <strong>de</strong>s Français qui auraient per<strong>du</strong> le sens <strong>de</strong> la<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348739405


Date : <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 09:25:49<br />

Journaliste : Jean-Pierre Stahl<br />

france3-regions.blog.francetvinfo.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

fête, mais vient <strong>du</strong> quasi arrêt <strong>du</strong> tourisme international et <strong>de</strong> la fermeture <strong>de</strong> tous les relais <strong>de</strong> consommation<br />

que sont hôtels, cafés et restaurants. « Lors <strong>de</strong> nos discussions interprofessionnelles en juin, nous estimions<br />

le recul <strong>de</strong>s ventes en 2020 à 30% » a rappelé M. Toubart, en saluant les efforts d'innovation déployés par<br />

les vignerons pour développer la vente directe en ligne notamment, ou en click and collect.<br />

Après la difficile décision prise en juillet par la filière <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire significativement ses ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> vendange<br />

et donc ses volumes <strong>de</strong> vin cette année pour éviter surpro<strong>du</strong>ction et effondrement <strong>de</strong>s prix, les <strong>de</strong>ux<br />

responsables se sont félicités <strong>du</strong> « maintien <strong>de</strong> la valeur <strong>du</strong> champagne » qui « n'a pas été bradé » et <strong>de</strong><br />

l'absence <strong>de</strong> « casse sociale » ou <strong>de</strong> faillite dans le domaine, même si certains regroupements sont en cours.<br />

AFP<br />

Page 2/2<br />

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Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348739405


Champagne : plus <strong>de</strong> 300.000 bouteilles écoulées chaque<br />

jour en France en 2020<br />

• Par Quitterie Desjobert /27/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong> / Economie Matin.fr<br />

En 2020, les ventes mondiales <strong>de</strong> champagne ont chuté <strong>de</strong> 18%.<br />

La crise sanitaire aura eu un impact certain sur la vente <strong>de</strong><br />

champagne à travers le mon<strong>de</strong> mais aussi en France.<br />

L'année moins mauvaise que prévue aura tout <strong>de</strong> même vu<br />

les ventes <strong>de</strong> champagne chuter <strong>de</strong> 20% en France.<br />

Une chute <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> champagne moins violente que prévue<br />

En 2020, les ventes <strong>de</strong> champagne ont chuté <strong>de</strong> 18% à travers le mon<strong>de</strong>. Une chute moins<br />

violente que prévue, grâce à l'entente entre les différents professionnels <strong>du</strong> secteur, qui ont<br />

limité la pro<strong>du</strong>ction afin d'éviter une année noire. Ainsi, ce sont 245 millions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong><br />

champagne qui ont été ven<strong>du</strong>es en 2020 contre 289,1 millions en 2<strong>01</strong>9.<br />

Lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> en ligne, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne,<br />

Jean-Marie Barillère est revenu sur l'alliance ayant permis d'éviter une année catastrophique<br />

pour la filière <strong>du</strong> champage. « C'est une année noire, mais nous avons bien su gérer la crise<br />

en limitant la pro<strong>du</strong>ction (...) et le résultat au final est meilleur que ce que nous avions craint<br />

en juillet ». En juillet 2020, le recul <strong>de</strong>s ventes était alors estimé à 30%.


Pour le moment, les professionnels peinent encore à chiffrer cette perte. Cependant, sur<br />

l'année 2020, ils estiment que la filière <strong>du</strong> champagne a per<strong>du</strong> 1 milliard d'euros <strong>de</strong> chiffre<br />

d'affaires en comparaison à 2<strong>01</strong>9. Jean-Marie Barillère ajoute que « <strong>de</strong>puis 50 ans, c'est la<br />

première crise champenoise où l'export a fait mieux que le marché français ».<br />

Les Français ont acheté 114 millions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne en 2020<br />

Les Français restent cependant les plus gros acheteurs <strong>de</strong> champagne, puisque sur les 245<br />

millions <strong>de</strong> bouteilles ven<strong>du</strong>es en 2020, ils en ont acquis 114 millions, soit 46,5% <strong>de</strong><br />

l'ensemble <strong>de</strong>s ventes. Cependant, les ventes françaises reculent <strong>de</strong> 20% en 2020 contre 16%<br />

pour l'export. Les Français ont acquis moins <strong>de</strong> champagne qu'en 2<strong>01</strong>9.<br />

Bien que plus faibles qu'en 2<strong>01</strong>9, les ventes <strong>de</strong> champagnes en France représentent un ratio <strong>de</strong><br />

312.328 bouteilles ven<strong>du</strong>es par jour en 2020, soit près d'une bouteille par Français, enfants et<br />

bébés compris.


ÉPERNAY / Le champagne limite un peu la<br />

casse<br />

Par C. D. - 27 janv. <strong>2021</strong> à 17:50<br />

https://www.estrepublicain.fr/sante/<strong>2021</strong>/<strong>01</strong>/27/le-champagne-limite-un-peu-la-casse<br />

245 millions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne ont été expédiées l’an <strong>de</strong>rnier contre un peu plus <strong>de</strong><br />

<strong>29</strong>7 millions en 2<strong>01</strong>9. Photo ER /Alexandre MARCHI<br />

Les chiffres sont tombés : le nombre <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne expédié en 2020 s’élève à<br />

245 millions <strong>de</strong> bouteilles, soit une baisse <strong>de</strong> 18 % par rapport à 2<strong>01</strong>9. La chute est un peu<br />

moins ru<strong>de</strong> que redoutée par le Comité Champagne dont le siège est à Épernay. À l’issue <strong>du</strong><br />

premier confinement, au printemps <strong>de</strong>rnier, l’interprofession n’excluait pas un moins 30 % en<br />

volume. Les expéditions <strong>de</strong> fin d’année ont permis <strong>de</strong> limiter la casse, constate-t-elle. Côté<br />

chiffre d’affaires <strong>de</strong> la filière, il <strong>de</strong>vrait s’établir autour <strong>de</strong> quatre milliards d’euros, soit un<br />

milliard <strong>de</strong> moins qu’en 2<strong>01</strong>9.<br />

La fermeture <strong>de</strong>s restaurants, bars et autres discothèques ainsi que <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> vente,<br />

l’annulation <strong>de</strong> nombreux événements festifs ont eu <strong>de</strong>s répercussions en France comme à<br />

l’international. Sur le marché français, déjà baissier avant la crise sanitaire, les ventes ont<br />

diminué <strong>de</strong> 20 %. À l’export, le repli est <strong>de</strong> 16 %. Il est particulièrement sensible chez les<br />

principaux importateurs <strong>de</strong> champagne : les États-Unis et le Royaume-Uni (-20 % chacun) et<br />

le Japon (-28 %). Le vieux continent a ré<strong>du</strong>it sa consommation, mais résiste mieux, tandis que<br />

l’Australie, elle, affiche une progression <strong>de</strong> +14 %.<br />

Anticipant la problématique <strong>de</strong>s débouchés et son corollaire, la gestion <strong>de</strong>s stocks, le Comité<br />

Champagne avait nettement ré<strong>du</strong>it le volume <strong>de</strong> raisins récoltés fin août-début septembre. Les<br />

discussions avaient été serrées entre vignerons et maisons <strong>de</strong> champagne. Le bilan<br />

économique 2020 a donc con<strong>du</strong>it, en ce début d’année, l’interprofession à augmenter<br />

légèrement la pro<strong>du</strong>ction grâce à l’utilisation <strong>de</strong> la réserve (une spécificité champenoise) à<br />

hauteur <strong>de</strong> 400 kg <strong>de</strong> raisins par hectare, pour compléter la récolte disponible (8000 kg/ha).


Bilan<br />

Le champagne limite la casse en 2020<br />

27 janvier <strong>2021</strong> - Chloé QUEFFEULOU / Rayon Boissons<br />

Le comité champagne vient d’annoncer le chiffre <strong>de</strong>s expéditions 2020 : 245 millions <strong>de</strong><br />

bouteilles, soit une baisse <strong>de</strong> - 18 %. Il s’agit d’un recul historique mais finalement moins<br />

sévère que celui anticipé par la filière qui veut rester optimiste pour <strong>2021</strong>.<br />

Une année en gris foncé. Le comité champagne vient <strong>de</strong> faire le bilan <strong>de</strong> cette année 2020 si<br />

spéciale. Particulièrement exposée, la filière avait anticipé au premier semestre 2020 une<br />

baisse <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> -25 % à - 40 %. C’est finalement moins pire que prévu avec un recul<br />

<strong>de</strong> - 18 % (- 20 % en France et - 16 % à l’export) à 245 millions <strong>de</strong> bouteilles. En chiffre<br />

d’affaires cela représente une perte estimée à 1 milliard d’euros par rapport à 2<strong>01</strong>9. « C’est<br />

la première crise champenoise où l’export fait mieux que la France, d’habitu<strong>de</strong> plus<br />

résiliente, analyse Jean-Marie Barillère, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> comité champagne et prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l’Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne. Mais avec <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> fermeture <strong>du</strong> CHR et l’absence<br />

<strong>de</strong> tourisme en 2020, c’est un chiffre satisfaisant .»<br />

Cette chute limitée fait suite à un très bon mois <strong>de</strong> décembre (- 5% au global). « La bonne<br />

nouvelle, c’est la résistance sur la création <strong>de</strong> valeur. Il n’y a pas eu <strong>de</strong> dévissage sur le prix<br />

<strong>de</strong> l’appellation, c’est un exploit », poursuit Maxime Toubart, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> comité<br />

champagne et prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons. L’interprofession se félicite <strong>de</strong>s<br />

décisions prises pour ne pas augmenter le poids <strong>de</strong>s stocks et <strong>du</strong> « pilotage au plus juste <strong>de</strong>s<br />

capacités <strong>de</strong> ventes <strong>de</strong> l’appellation ».<br />

En France, selon les données Nielsen, le circuit <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution affiche quant à lui un<br />

recul <strong>de</strong> - 5 % sur un an et, selon le comité champagne, un bon début <strong>2021</strong>.


MEDIACOM'<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Bi-hebdomadaire<br />

Date : <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.9<br />

Page 1/1<br />

RESULTATS<br />

Champagne : les ventes mondiales en<br />

baisse <strong>de</strong> 18% en 2020 mais le pire a été<br />

évité<br />

Les ventes <strong>de</strong> champagne ont reculé <strong>de</strong> 18% en 2020 avec l’épidémie <strong>de</strong><br />

Covid-19, avec 245 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées dans le mon<strong>de</strong>, une<br />

année noire pour la profession qui estime néanmoins avoir évité le pire<br />

grâce à son organisation collective <strong>de</strong> limitation <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction.<br />

«C’est une année noire, mais nous<br />

avons bien su gérer la crise en limitant<br />

la pro<strong>du</strong>ction (...) et le résultat au<br />

final est meilleur que ce que nous<br />

avions craint en juillet», a indiqué le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong><br />

Champagne, Jean-Marie Barillère,<br />

lors d’une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> en<br />

ligne avec Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong><br />

Champagne (SGV).<br />

En valeur, l’ampleur <strong>du</strong> recul n’est pas<br />

encore totalement chiffrée, mais M.<br />

Barillère a estimé la perte globale <strong>de</strong><br />

chiffre d’affaires <strong>de</strong> la filière «à 1 mil<br />

liard d’euros <strong>de</strong> moins qu’en 2<strong>01</strong>9».<br />

raient per<strong>du</strong> le sens <strong>de</strong> la fête, mais<br />

vient <strong>du</strong> quasi arrêt <strong>du</strong> tourisme inter<br />

national et <strong>de</strong> la fermeture <strong>de</strong> tous les<br />

relais <strong>de</strong> consommation que sont hô<br />

tels, cafés et restaurants.<br />

Alors que le niveau <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong><br />

champagne est souvent lu comme<br />

un indicateur <strong>de</strong> la confiance ou <strong>de</strong>s<br />

crises économiques, «<strong>de</strong>puis 50 ans,<br />

c’est la première crise champenoise<br />

où l’export a fait mieux que le marché<br />

français» a noté M. Barillère.<br />

«Lors <strong>de</strong> nos discussions interpro<br />

fessionnelles en juin, nous estimions<br />

le recul <strong>de</strong>s ventes en 2020 à 30%»<br />

a rappelé M. Toubart, en saluant les<br />

efforts d’innovation déployés par les<br />

vignerons pour développer la vente<br />

directe en ligne notamment, ou en<br />

click and collect.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

Les ventes en France, à 114 millions<br />

<strong>de</strong> bouteilles l’an passé affichent<br />

en effet un recul <strong>de</strong> 20%, alors qu’à<br />

l’export, la baisse est limitée à 16%, à<br />

131 millions <strong>de</strong> bouteilles.<br />

«Cette crise sanitaire n’est pas une<br />

crise comme les autres» a estimé M.<br />

Barillère.<br />

Pour lui, le recul <strong>de</strong>s bulles dans<br />

l’hexagone n’a rien à voir avec une<br />

baisse <strong>de</strong> moral <strong>de</strong>s Français qui au<br />

Après la difficile décision prise en<br />

juillet par la filière <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire signi<br />

ficativement ses ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> ven<br />

dange et donc ses volumes <strong>de</strong> vin<br />

cette année pour éviter surpro<strong>du</strong>ction<br />

et effondrement <strong>de</strong>s prix, les <strong>de</strong>ux res<br />

ponsables se sont félicités <strong>du</strong> «main<br />

tien <strong>de</strong> la valeur <strong>du</strong> champagne» qui<br />

«n’a pas été bradé» et <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong><br />

«casse sociale» ou <strong>de</strong> faillite dans le<br />

domaine, même si certains regroupe<br />

ments sont en cours.<br />

VIGNERONS 6420050600502


52 millions <strong>de</strong> bouteilles en moins en 2020<br />

L’Hebdo <strong>du</strong> 28/<strong>01</strong>/21<br />

Fortement marquée par la crise sanitaire, l'année écoulée a vu les ventes <strong>de</strong> champagne<br />

s'établir à 245 millions <strong>de</strong> cols, soit un recul <strong>de</strong> 18 % par rapport à 2<strong>01</strong>9. Une chute moins<br />

brutale que redoutée cet été qui donne <strong>de</strong>s motifs d'espoir à la filière.<br />

La baisse <strong>de</strong>s ventes se situe à 18 % alors qu’une chute <strong>de</strong> 30 % était redoutée l’été <strong>de</strong>rnier.<br />

(© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi)<br />

Disons-le d'emblée en cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise sanitaire, sociale et économique, l'AOC<br />

Champagne se porte encore bien. Et ce, malgré les chiffres en forte baisse <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong><br />

bouteilles pour l'année 2020 qu'ont présentés, mardi <strong>de</strong>rnier, les co-prési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne.<br />

Malgré une « année noire », dixit Jean-Marie Barillère, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />

Champagne (UMC), avec 245 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées (-18 %) et 4 milliards d’euros<br />

<strong>de</strong> chiffre d’affaires (-20 %) pour la filière, en 2020, le ton était plutôt optimiste. « On a vécu<br />

neuf mois <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong>s restaurants et <strong>de</strong>s cafés et d’absence <strong>de</strong> touristes. C’est finalement<br />

mieux que ce que nous pensions au premier semestre, où nous étions à presque -30 % », a<br />

confirmé Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV). « Finir à -<br />

18 % alors que la plupart <strong>de</strong> nos relais sont fermés et que la crise est encore présente, je me<br />

dis que ce n’est pas si mal », a abondé Jean-Marie Barillère.<br />

Il y a donc bien eu un rattrapage <strong>de</strong> la consommation globale lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième partie <strong>de</strong><br />

l’année, à mesure que le mon<strong>de</strong> se déconfinait et se dirigeait vers les fêtes <strong>de</strong> fin d’année.<br />

« Au premier déconfinement, on a vu une envie <strong>de</strong> se retrouver, <strong>de</strong> faire la fête, <strong>de</strong> célébrer<br />

autour <strong>du</strong> champagne. Et puis, malgré la crise, il y a quand même eu <strong>de</strong>s événements à fêter et<br />

donc <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> champagne sur la planète », note Maxime Toubart qui félicite


aussi les acteurs d’avoir rapi<strong>de</strong>ment su développer « le click and collect, les livraisons, les<br />

ventes en ligne. »<br />

Les premiers chiffres <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> décembre en sont une bonne illustration. En France, la<br />

baisse <strong>de</strong> la consommation ne se situe qu’autour <strong>de</strong> 6 % par rapport à 2<strong>01</strong>9 et à l’export, les<br />

chiffres sont quasiment semblables à l’année précé<strong>de</strong>nte. « On a été surpris <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong><br />

cette fin d’année, sur tous les marchés », révèle le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UMC. En Europe<br />

continentale, amatrice <strong>de</strong> bulles, la consommation a résisté, notamment en Belgique (-5 %<br />

seulement), cinquième plus gros marché extérieur en volumes. Finalement, la baisse est à<br />

nouveau plus forte sur le marché français (-20 %) que dans le reste <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> (-16 %).<br />

Tout le mon<strong>de</strong> ne s’en est certes pas aussi bien sorti. Si les maisons comme les vignerons<br />

affichent les mêmes pertes en volumes (-17 %), ils ne disposent pas <strong>de</strong> la même capacité<br />

d’encaisser les coups. « Cela dépend surtout <strong>du</strong> circuit <strong>de</strong> distribution. Les cavistes et la vente<br />

directe ont très bien fonctionné, mais ceux qui étaient présents dans les restaurants, les bars et<br />

les discothèques ont pris une grosse claque, parfois <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> -50 % », explique Jean-<br />

Marie Barillère.<br />

Malgré la multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> situations différentes, la Champagne a, une nouvelle fois, pu compter<br />

sur son modèle unique qui permet d’adapter sa récolte <strong>de</strong> raisin aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>du</strong> marché (lire<br />

par ailleurs). « En juillet <strong>de</strong>rnier, on a adopté un niveau d’appellation pru<strong>de</strong>nt pour adapter le<br />

ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange aux premiers chiffres dont on disposait, explique Maxime Toubart.<br />

Notre organisation a tenu le coup, on peut se féliciter <strong>de</strong> notre modèle qui a permis<br />

collectivement <strong>de</strong> maintenir une valeur ajoutée importante. »<br />

Avec 1,2 milliard <strong>de</strong> bouteilles en caves, le stock reste élevé, mais n’a pas augmenté grâce au<br />

ren<strong>de</strong>ment pru<strong>de</strong>nt adopté en juillet <strong>de</strong>rnier. « Avec une <strong>de</strong>nrée qui se bonifie avec le temps,<br />

les opérateurs ont décidé <strong>de</strong> conserver un stock qui va s’équilibrer dans les années à venir et<br />

on n’a pas constaté <strong>de</strong> bradage <strong>de</strong> bouteilles, comme certains le redoutaient », constate Jean-<br />

Marie Barillère. Surtout, et c’est peut-être ce qui importe le plus, « il n’y a pas eu <strong>de</strong> faillite<br />

ou <strong>de</strong> casse sociale en Champagne », assure le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UMC.<br />

Qu’en sera-t-il en <strong>2021</strong>, qui s’annonce aussi délicate que l’année précé<strong>de</strong>nte ? Les prési<strong>de</strong>nts<br />

<strong>du</strong> Comité Champagne préfèrent voir la coupe à moitié pleine. « La population mondiale aura<br />

envie <strong>de</strong> célébrer, <strong>de</strong> sortir, d’arroser avec <strong>du</strong> champagne la fin <strong>de</strong> cette crise. On peut revenir<br />

vers <strong>de</strong> hauts niveaux, très rapi<strong>de</strong>ment », estime le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV. « Je partage l’optimise<br />

<strong>de</strong> Maxime, a complété Jean-Marie Barillère. On a sous-estimé le rebond <strong>de</strong> l’été <strong>de</strong>rnier. S'il<br />

y a une réouverture <strong>de</strong>s bars, <strong>de</strong>s restaurants et <strong>de</strong>s hôtels et que le tourisme reprend, on peut<br />

avoir <strong>de</strong> très belles surprises dès cette année. » Reste à savoir si la crise sanitaire se terminera<br />

bel et bien en <strong>2021</strong>. Simon Ksiazenicki<br />

Les premiers chiffres connus<br />

- 245 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées en 2020, soit -18 % par rapport à 2<strong>01</strong>9<br />

- 4 milliards d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires, soit -20 %<br />

- Environ 114 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées sur le marché français, soit -20 %<br />

- Environ 131 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées à l’export, soit -16 %<br />

- Les États-Unis (-20 %), Royaume-Uni (-20 %) et le Japon (-28 %) sont en fort repli<br />

Le ren<strong>de</strong>ment 2020 passe à 8 400 kg/ha<br />

Chaque année, à la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> juillet, représentants <strong>du</strong> négoce (maisons) et <strong>du</strong> vignoble<br />

(vignerons) se mettent d’accord sur le ren<strong>de</strong>ment à l’hectare, c’est-à-dire le quota maximum


<strong>de</strong> raisin à cueillir afin <strong>de</strong> coller le plus justement à la réalité <strong>de</strong>s ventes et ainsi éviter un<br />

surstockage ou, au contraire, un manque d’approvisionnement. Face à la crise, le ren<strong>de</strong>ment<br />

pour la vendange 2020 a été ramené à 8 000 kilos <strong>de</strong> raisin à l’hectare, soit 2 200 <strong>de</strong> moins<br />

qu'en 2<strong>01</strong>9. Une décision qualifiée <strong>de</strong> « pru<strong>de</strong>nte » par le Comité Champagne qui l'a revue à<br />

la hausse, face à <strong>de</strong>s ventes moins catastrophiques que prévu. « Au regard <strong>de</strong>s performances<br />

économiques constatées, il a été décidé <strong>de</strong> compléter la récolte disponible (8 000 kg/ha) par<br />

une sortie <strong>de</strong> la réserve interprofessionnelle <strong>de</strong> 400 kg <strong>de</strong> raisins par hectare. Ces décisions<br />

permettent à la filière d’abor<strong>de</strong>r l’année <strong>2021</strong> avec sérénité », a expliqué le Comité<br />

Champagne.


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 11:07:33<br />

www.agro-media.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 1<br />

Page 1/2<br />

Malgré une chute <strong>de</strong> 18% <strong>de</strong>s volumes, la filière Champagne<br />

résiste<br />

Visualiser l'article<br />

L'année 2020 a été particulièrement éprouvante pour la filière Champagne, dans le mon<strong>de</strong> entier. «La<br />

fermeture <strong>de</strong>s principaux lieux <strong>de</strong> consommations et <strong>de</strong> ventes, ainsi que l'annulation <strong>de</strong> nombreux<br />

événements ont pesé sur la filière qui a dû s'adapter très rapi<strong>de</strong>ment, dans un contexte <strong>de</strong> fortes incertitu<strong>de</strong>s,<br />

pour résister aux conséquences <strong>de</strong> la crise sanitaire et économique» expliquent les …<br />

Le chiffre d'affaires <strong>de</strong> la filière Champagne <strong>de</strong>vrait s'établir autour <strong>de</strong> 4 Mds €, soit une perte d'environ 1<br />

Md € sur un an.<br />

L'année 2020 a été particulièrement éprouvante pour la filière Champagne, dans le mon<strong>de</strong> entier. «La<br />

fermeture <strong>de</strong>s principaux lieux <strong>de</strong> consommations et <strong>de</strong> ventes, ainsi que l'annulation <strong>de</strong> nombreux<br />

événements ont pesé sur la filière qui a dû s'adapter très rapi<strong>de</strong>ment, dans un contexte <strong>de</strong> fortes incertitu<strong>de</strong>s,<br />

pour résister aux conséquences <strong>de</strong> la crise sanitaire et économique» expliquent les acteurs <strong>de</strong> la filière. La<br />

filière Champagne a ainsi enregistré une baisse <strong>de</strong> 18% <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> bouteilles expédiées, contre moins<br />

30% redoutés au premier semestre 2020, grâce aux expéditions <strong>de</strong> fin d'année. Le chiffre d'affaires <strong>de</strong> la<br />

filière <strong>de</strong>vrait s'établir autour <strong>de</strong> 4 Mds €, soit une perte d'environ 1 Md € sur un an.<br />

Le marché français, déjà baissier avant la crise, continue <strong>de</strong> décliner (-20%). Les trois premiers marchés à<br />

l'export <strong>du</strong> Champagne ont également enregistré cette année une forte baisse : États-Unis (-20 %), Royaume-<br />

Uni (-20 %) et Japon (-28 %). Cependant, cette baisse a été atténuée par la relative résistance <strong>de</strong>s marchés<br />

traditionnels d'Europe continentale : Belgique (-5 %), Allemagne (-15 %), Suisse (-9 %). À noter, une belle<br />

progression <strong>du</strong> marché australien avec +14 %. Au total, l'ensemble <strong>de</strong>s marchés à l'export est en repli <strong>de</strong><br />

16 %.*<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 11:07:33<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 1<br />

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Une sortie <strong>de</strong> la réserve interprofessionnelle <strong>de</strong> 400 kilos <strong>de</strong> raisins par hectare<br />

Le Comité Champagne, réuni hier, a confirmé la décision pru<strong>de</strong>nte adoptée en juillet <strong>de</strong>rnier d'ajuster le volume<br />

<strong>de</strong> la récolte <strong>de</strong> raisins pour l'année 2020 afin <strong>de</strong> répartir les efforts entre les vignerons et les maisons <strong>de</strong><br />

Champagne. Au regard <strong>de</strong>s performances économiques constatées, il a également décidé <strong>de</strong> compléter la<br />

récolte disponible (8.000 kg/ha) par une sortie <strong>de</strong> la réserve interprofessionnelle <strong>de</strong> 400 kilos <strong>de</strong> raisins par<br />

hectare. Ces décisions permettent à la filière d'abor<strong>de</strong>r l'année <strong>2021</strong> avec sérénité.<br />

«Face à une crise sans précé<strong>de</strong>nt, l'organisation unique <strong>de</strong> notre filière a démontré sa résilience. Les<br />

vignerons et les maisons <strong>de</strong> Champagne ont su prendre, collectivement, les décisions pru<strong>de</strong>ntes qui<br />

s'imposaient sur les ren<strong>de</strong>ments dès le mois <strong>de</strong> juillet. Aujourd'hui, la décision d'ajustement <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne va permettre à tous <strong>de</strong> retrouver quelques marges <strong>de</strong> manœuvre» explique Maxime Toubart,<br />

co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne et Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons. «Malgré la crise, le<br />

Champagne est resté dans le cœur <strong>de</strong>s consommateurs qui ont eu besoin <strong>de</strong> mettre un peu d'exceptionnel<br />

dans leur <strong>quotidien</strong> et <strong>de</strong> choisir <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> qualité quand <strong>de</strong> nombreux autres plaisirs étaient impossibles<br />

<strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la crise sanitaire» poursuit Jean-Marie Barillère, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne et Prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne. Les <strong>de</strong>ux co-Prési<strong>de</strong>nts ont également tenu à souligner la poursuite<br />

<strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> la filière en matière <strong>de</strong> valorisation d'une part et <strong>de</strong> poursuite déterminée <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> la<br />

Champagne en matière <strong>de</strong> transition environnementale**.<br />

*Les chiffres d'expeditions par pays sont <strong>de</strong> premières tendances, estimées sur la base <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>s volumes<br />

expédiés.<br />

** La filière, la Champagne a adopté une certification propre « Viticulture Durable en Champagne » et s'est<br />

dotée d'objectifs ambitieux avec zéro herbici<strong>de</strong> d'ici 2025 et 100% <strong>de</strong> certification environnementale d'ici<br />

2030 (ambition HVE ou supérieure). La transition environnementale est un enjeu long-terme, au cœur <strong>de</strong>s<br />

préoccupations <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20 ans. Ainsi, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces initiatives globales, nous nous<br />

réjouissons <strong>de</strong> toute action indivi<strong>du</strong>elle allant dans le sens d'un plus grand respect <strong>de</strong> l'environnement.<br />

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Syndicalisme<br />

Main-d’œuvre, relations commerciales... La<br />

FNSEA alerte le premier ministre<br />

jeu. 28 janvier <strong>2021</strong> à 16:37 • Delphine Jeanne • Terre-net Média<br />

À l’occasion d’un ren<strong>de</strong>z-vous avec le premier ministre le 28 janvier, la FNSEA a mis<br />

l’accent sur le risque d’un manque <strong>de</strong> main-d’œuvre, comme l’année passée, en lien avec la<br />

crise sanitaire et la fermeture <strong>de</strong>s frontières. D’autres sujets d’inquiétu<strong>de</strong> ont également été<br />

évoqués, comme les négociations commerciales difficiles ou les pro<strong>du</strong>its phytosanitaires.<br />

FNSEA a rencontré le premier ministre Jean Castex le 28 janvier. (©FNSEA)<br />

La<br />

Dans le cadre d’une série <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous sur l’agenda social, le Premier ministre Jean<br />

Castex a reçu le 28 janvier les représentants <strong>de</strong> la FNSEA, aux côtés <strong>du</strong> ministre <strong>de</strong><br />

l’agriculture et <strong>de</strong> la ministre <strong>du</strong> travail. À l’heure où la possibilité d’un nouveau<br />

confinement strict est sur la table, le syndicat agricole majoritaire craint d’être <strong>de</strong> nouveau<br />

confronté à une pénurie <strong>de</strong> main-d’œuvre saisonnière qui menacerait les récoltes <strong>du</strong><br />

printemps.<br />

« Notre grosse inquiétu<strong>de</strong> est sur la fermeture <strong>de</strong>s frontières », a indiqué Jérôme Volle, viceprési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> la FNSEA et responsable <strong>du</strong> dossier emploi, à l’issue <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>z-vous. Un million<br />

<strong>de</strong> contrats saisonniers sont nécessaires chaque année en agriculture, dont une partie est<br />

pourvue par <strong>de</strong>s travailleurs qui ne viennent pas <strong>de</strong> l’Union européenne. Et si l’année<br />

<strong>de</strong>rnière, en plein confinement, l’appel national à la main-d’œuvre a permis <strong>de</strong> combler une<br />

partie <strong>du</strong> manque, c’est vraiment « la mise en place <strong>du</strong> protocole sanitaire qui a débloqué la<br />

situation avec l’arrivée <strong>de</strong> travailleurs étrangers », explique Jérôme Volle. Ce <strong>de</strong>rnier espère<br />

donc que ces protocoles pourront, cette année encore, permettre l’ouverture <strong>de</strong>s frontières aux<br />

travailleurs étrangers.


D’autres pistes ont également été évoquées avec Jean Castex, comme le renforcement <strong>de</strong>s<br />

liens avec les écoles <strong>du</strong> supérieur, les universités, ou encore le développement <strong>de</strong> partenariats<br />

avec <strong>de</strong>s secteurs d’activité qui aujourd’hui n’ont pas d’emploi à pourvoir.<br />

Dans cette pério<strong>de</strong> difficile pour certaines activités économiques, la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la FNSEA<br />

lance en tout cas un appel : « les agriculteurs ont besoin <strong>de</strong> vous. Nous avons <strong>de</strong>s métiers<br />

méconnus, mais <strong>de</strong>s qualités d’accueil, d’intégration, il y a <strong>de</strong> la place pour les travaux<br />

manuels, les chauffeurs d’engins, les caristes… Mobilisez-vous, venez, nous sommes prêts à<br />

vous accueillir ! », a-t-elle insisté.<br />

Relations commerciales : le premier ministre prêt à<br />

hausser le ton<br />

Autre sujet d’actualité que la FNSEA a porté auprès <strong>du</strong> ministre, celui <strong>de</strong>s négociations<br />

commerciales. En effet, malgré une année 2020 plutôt faste pour les distributeurs, dont les<br />

ventes ont augmenté <strong>de</strong> façon importante pendant les confinements, ce sont essentiellement<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déflation qui émanent <strong>de</strong>s boxes <strong>de</strong> négociations.<br />

« C’est incompréhensible, inadmissible, au moment où la hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s matières<br />

premières fait augmenter les coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s agriculteurs », dénonce Christiane<br />

Lambert. Pour la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la FNSEA, on assiste à « un double discours » <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />

certains distributeurs, notamment sur la volaille, les œufs, et la plupart <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its laitiers en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>du</strong> lait UHT <strong>de</strong>mi-écrémé. Si le ministre <strong>de</strong> l’agriculture a déjà haussé le ton vis-à-vis<br />

<strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution, en amont <strong>du</strong> comité <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s relations commerciales prévu<br />

<strong>de</strong>main après-midi, "le premier ministre a dit que s’il le fallait, il s’exprimerait », indique<br />

Christiane Lambert.<br />

Maintenir les moyens <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

Enfin, si Jean Castex a « salué l’engagement <strong>de</strong>s agriculteurs pour aller vers les transitions »,<br />

comme l’ont montré les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s formulées dans le cadre <strong>du</strong> plan <strong>de</strong> relance agricole, la<br />

FNSEA a rappelé le « besoin <strong>de</strong> cohérence », indique Christiane Lambert.<br />

Ainsi, le projet <strong>de</strong> loi Climat et le délit d’écoci<strong>de</strong> ne doivent pas aller à l’encontre <strong>du</strong> travail<br />

<strong>de</strong>s agriculteurs, qui travaillent avec l’imprévisibilité <strong>du</strong> vivant, ajoute-t-elle. De même, les<br />

incertitu<strong>de</strong>s sur certains pro<strong>du</strong>its phytosanitaires menacent certaines pro<strong>du</strong>ctions alors<br />

que, parallèlement, le gouvernement ne cesse d’invoquer la souveraineté alimentaire. Des<br />

questions sur lesquelles le premier ministre s’est en tout cas avéré « très au fait <strong>de</strong>s sujets <strong>de</strong><br />

débats », note la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la FNSEA.


Crise covid<br />

Les vignerons indépendants <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

l’étalement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte PGE sur 15 ans<br />

Vendredi <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

« Pierre après pierre, la boîte à outils <strong>de</strong> crise [<strong>de</strong> la filière vin] se construit » note Jean-<br />

Marie Fabre. - crédit photo : Vignerons Indépendants, Luc Jennepin<br />

Anticipant <strong>de</strong>s échéances pesant sur le moral <strong>du</strong> vignoble, Jean-Marie Fabre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au gouvernement<br />

<strong>de</strong> finaliser un amortissement allongé sans surcoût pour les Prêts Garantis par l'État.<br />

Que la filière vin et l’exécutif ne s’y trompent pas, « le Prêt Garanti par l'État (PGE) est une<br />

véritable <strong>de</strong>tte supplémentaire. Qui ne donne pas <strong>de</strong> capacité d’investissements, mais <strong>de</strong> la<br />

trésorerie pour couvrir les charges fiscales, sociales et salariales <strong>de</strong> nos entreprises »<br />

prévient Jean-Marie Fabre, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants. Alors que le<br />

remboursement <strong>de</strong>s premiers PGE sont reportés d’un an, le représentant <strong>de</strong>s caves<br />

particulières françaises appelle le gouvernement à anticiper les futures échéances pour adapter<br />

l’outil. Et éviter que la casse évitée en plein crise covid n’arrive au moment <strong>de</strong> la reprise<br />

espérée.<br />

« Amortir 25 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires en quatre ans, ce n’est pas possible. Nous<br />

<strong>de</strong>mandons <strong>de</strong> pouvoir digérer le plus lentement possible cette <strong>de</strong>tte sans surcoût, pour<br />

préserver notre capacité <strong>de</strong> rebond » explique Jean-Marie Fabre, qui milite auprès <strong>de</strong> Bercy<br />

pour que le temps d’amortissement soit allongé à 15 ans. D’après les retours ministériels, un<br />

nouveau cadre <strong>de</strong>s PGE pourrait être finalisé cet été.<br />

Sans surcoût<br />

Face à l’angoisse financière qui pèse sur le moral <strong>du</strong> vignoble, « nous n’avons pas encore<br />

toutes les réponses » reconnaît Jean-Marie Fabre, qui appelle le gouvernement à faire aboutir<br />

le plus rapi<strong>de</strong>ment ce dossier pour donner <strong>de</strong> la visibilité aux entreprises. « Évitons l’urgence<br />

et traitons sereinement ce sujet » conseille le vigneron <strong>de</strong> Fitou, qui plai<strong>de</strong> pour une solution<br />

collective anticipée et sans surcoût. Afin d’éviter <strong>de</strong>s négociations d’urgence indivi<strong>du</strong>elles,<br />

entre les entreprises et leurs banques.


N’ayant pas <strong>de</strong> remontées <strong>du</strong> vignoble sur <strong>de</strong>s faillites ou dépôts <strong>de</strong> bilan, Jean-Marie Fabre<br />

souligne les capacités <strong>de</strong> résilience et d’adaptation <strong>de</strong>s vignerons. Mais « on ne vivra jamais<br />

aussi bien que lorsque les marchés se réouvriront… » conclut-il.


Coronavirus<br />

La Commission Européenne prolonge d'un<br />

an le paquet <strong>de</strong> mesures exceptionnelles <strong>de</strong><br />

soutien au secteur viti-vinicole<br />

Publié le 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong> - 19:46 par Viti Veille<br />

Aujourd'hui, la Commission Européenne signale dans un communiqué et en tweet (cf ci<strong>de</strong>ssous)<br />

qu'elle a adopté la prolongation d'un an <strong>de</strong>s mesures exceptionnelles <strong>de</strong> soutien<br />

au secteur vitivinicole, applicables jusqu'au 15 octobre <strong>2021</strong> et rétroactives au 16 octobre<br />

2020.<br />

La commission explique que les conséquences <strong>de</strong> la crise <strong>de</strong> la Covid-19 ont <strong>du</strong>rement<br />

impacté le secteur vitivinicole qui a souffert <strong>de</strong> la fermeture <strong>de</strong> restaurants et <strong>de</strong> bars dans<br />

toute l'UE, <strong>de</strong>s restrictions et annulations <strong>de</strong> célébrations ainsi que <strong>de</strong> l'évolution rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Les tarifs américains sur le vin <strong>de</strong> l'UE ont également contribué aux difficultés<br />

rencontrées par le marché, limitant les exportations vers les États-Unis, dans le contexte <strong>du</strong><br />

différend Boeing / Airbus à l'OMC.<br />

Adoptées en 2020, les mesures visent à maximiser l'utilisation <strong>du</strong> budget disponible dans le<br />

cadre <strong>de</strong>s programmes nationaux <strong>de</strong> soutien au vin, à apporter une ai<strong>de</strong> financière aux<br />

bénéficiaires et à minimiser les impacts négatifs sur les prix <strong>du</strong> marché.<br />

Les mesures prolongées comprennent :<br />

• le recours à une ai<strong>de</strong> à la distillation et au stockage <strong>de</strong> crise,<br />

• une contribution européenne plus élevée - <strong>de</strong> 50 à 70% - aux programmes nationaux<br />

<strong>de</strong> soutien et une flexibilité accrue <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> soutien <strong>du</strong> marché. Ce <strong>de</strong>rnier<br />

comprend <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> maîtrise <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction plus flexibles et la<br />

possibilité pour les États membres d'adapter leurs programmes <strong>de</strong> soutien.


La question à 1 milliard €<br />

Emmanuel Macron a-t-il interpelé Joe<br />

Bi<strong>de</strong>n sur les taxes américaines accablant<br />

les vins français ?<br />

Vendredi <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

'Les <strong>de</strong>ux Prési<strong>de</strong>nts ont eu une conversation amicale et <strong>de</strong> travail approfondie au cours <strong>de</strong><br />

laquelle ils ont constaté une gran<strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> vues sur les enjeux multilatéraux' indique<br />

un communiqué <strong>de</strong> l'Élysée. - crédit photo : Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la République (Emmanuel Macron<br />

félicitant Joe Bi<strong>de</strong>n pour son élection, le 20 novembre 2020)<br />

L’absence <strong>de</strong> réponse claire à cette question ne réjouit par le vignoble, qui compte faire avancer les sujets<br />

<strong>de</strong> moratoire et d’ai<strong>de</strong>s directes grâce à la mobilisation croissante <strong>du</strong> gouvernement. A commencer par le<br />

premier ministre, qui va prochainement rencontrer la filière <strong>de</strong>s vins et spiritueux.<br />

Ce dimanche 24 janvier, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, Emmanuel Macron, passait son<br />

premier appel au nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s États-Unis, Joe Bi<strong>de</strong>n. Les communiqués <strong>de</strong> l’Élysée<br />

et <strong>de</strong> la Maison-Blanche évoquent <strong>de</strong>s échanges sur l’OTAN, le changement climatique, la<br />

pandémie covid… Mais il n’est pas fait état <strong>de</strong>s surtaxes <strong>de</strong> 25 % imposées sur les vins et<br />

spiritueux français en mesures <strong>de</strong> rétorsion au conflit aéronautique portant sur les subventions<br />

d’Airbus. Une absence laissant dans l’incertitu<strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>s vins et spiritueux, qui attendait<br />

beaucoup <strong>de</strong> cette première prise <strong>de</strong> contact pour se sortir <strong>de</strong> ce conflit qui lui est étranger.<br />

« Le sujet a été abordé au cours <strong>de</strong> l’échange et c’est un sujet <strong>de</strong> première importance pour le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République » assure la députée <strong>de</strong> la majorité, Marie-Christine Verdier-Jouclas<br />

(Tarn). La prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> groupe parlementaire d’étu<strong>de</strong> vigne et vin ajoutant que « l’Élysée<br />

travaille sur le sujet et est très mobilisée ». Mais les représentants <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong>s vins et<br />

spiritueux restent pru<strong>de</strong>nts, <strong>de</strong>s échos indiquant que le sujet n’aura pas été évoqué dans le<br />

détail, mais à traits très grossiers. La discussion entre les prési<strong>de</strong>nts se serait concentrée sur le<br />

retour américain dans les discussions multilatérales, sans évoquer ce contentieux<br />

aéronautique. Une absence <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> désescala<strong>de</strong> et <strong>de</strong> moratoire qui n’empêche pas les<br />

représentants <strong>de</strong> la filière <strong>de</strong> noter <strong>de</strong>s signaux positifs venant <strong>du</strong> quai d’Orsay, <strong>de</strong> Bercy et <strong>de</strong><br />

Matignon, à défaut <strong>de</strong> l’Élysée.<br />

Rencontre avec Jean Castex


Évoquée ce 17 janvier par Jean-Yves Le Drian, le ministre <strong>de</strong>s Affaires étrangères, la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un moratoire est aussi défen<strong>du</strong>e ce 20 janvier par Bruno Le Maire, le ministre <strong>de</strong><br />

l’Économie (voir encadré). Dernière mobilisation en date, Jean Castex, le premier ministre,<br />

annonce qu’il va rencontrer sur ce sujet la filière vin, comme le rapporte Christiane Lambert,<br />

la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Fédération Nationale <strong>de</strong>s Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), à<br />

l’issue d’un ren<strong>de</strong>z-vous ce 28 janvier à Matignon.<br />

"Enjeu économique dramatique"<br />

Mandatée pour rapporter la détresse actuelle <strong>de</strong>s viticulteurs et les craintes <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> marché<br />

per<strong>du</strong>es pour l’avenir (« -22 % en 2020, ça ne sera pas facile à récupérer. D’autres ont pris<br />

la place, la nature a horreur <strong>du</strong> vi<strong>de</strong>… »), Christiane Lambert a <strong>de</strong>mandé d’emblée<br />

l’implication personnelle <strong>du</strong> premier ministre face « à un enjeu économique dramatique pour<br />

l’économie nationale (déjà -600 millions € en 2020, et si ça continue plsu <strong>de</strong> 900 millions<br />

€) ».<br />

Ayant obtenu un accord <strong>de</strong> principe <strong>de</strong> Jean Castex pour une rencontre avec la filière, la<br />

prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la FNSEA lui a déjà transmis les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’un moratoire pour apaiser les<br />

relations diplomatiques le temps d’une renégociation rapi<strong>de</strong>, d’un aménagement <strong>de</strong> l’accès au<br />

fonds <strong>de</strong> solidarité, d’une prise en charge élargie <strong>de</strong>s coûts fixes et d’une mobilisation<br />

européenne pour compenser les surtaxes.<br />

Bémol bruxellois<br />

Un soutien financier qui ne semble pas <strong>de</strong> mise à Bruxelles. Du moins si l’on en croit les<br />

<strong>de</strong>rnières déclarations <strong>de</strong> Janusz Wojciechowski, le commissaire européen à l’Agriculture, qui<br />

« continue <strong>de</strong> plai<strong>de</strong>r en faveur d'un règlement négocié sur toutes les questions liées au tarifs<br />

imposés sur <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its européens » et n’évoque pas <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> compensation. La<br />

Commission Européenne ayant, désormais, reçu la lettre <strong>de</strong>s ministres Bruno Le Maire<br />

(Économie), Julien Denormandie (Agriculture) et Franck Riester (Commerce extérieur), un<br />

porte-parole <strong>de</strong> la Commission Européenne indique que « la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> compensation<br />

supplémentaire pour le secteur vitivinicole à la suite <strong>du</strong> nouveau cycle <strong>de</strong> sanctions<br />

américaines sera analysée pour une réponse en temps opportun ».<br />

L’attente vigneronne d’un apaisement et d’une résolution rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s contentieux n’en reste<br />

que plus vive.<br />

Bercy milite pour un moratoire<br />

« Avec l'accord <strong>du</strong> Premier ministre et <strong>du</strong> Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, je m'engage à me<br />

rendre, avec Franck Riester, aux États-Unis pour négocier avec les nouvelles autorités<br />

américaines la levée <strong>de</strong> ces sanctions sur les viticulteurs. Il faut que nous sortions <strong>de</strong> cette<br />

guerre commerciale entre les États-Unis et l'Europe qui ne fait qu'un seul vainqueur : la<br />

Chine » indique Bruno Le Maire, ce 20 janvier au Sénat. Interpellé par le sénateur socialiste<br />

Franck Montaugé (Gers), le ministre <strong>de</strong> l’Économie ajoute s’être « entretenu au téléphone<br />

hier avec la commissaire Margrethe Vestager pour lui rappeler que nous attendions <strong>de</strong><br />

l'Union européenne la mise en place, dans les meilleurs délais, d'un fonds <strong>de</strong> compensation »,<br />

puisque « les viticulteurs français n'ont pas à être les victimes collatérales <strong>du</strong> conflit


commercial entre Airbus et Boeing. Ils sont aujourd'hui pris en otage et doivent supporter <strong>de</strong>s<br />

taxes <strong>de</strong> 25 %. » En réponse, Franck Montaugé estimait que « le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République<br />

doit normaliser très vite les relations commerciales entre la France et les États-Unis ».


Taxe Gafa : Paris et Washington d'accord<br />

pour une solution internationale<br />

Le ministre <strong>de</strong>s finances français, Bruno Le Maire, et la secrétaire au Trésor<br />

américaine, Janet Yellen, à l'issue d'un entretien téléphonique, ce jeudi, se sont<br />

accordés pour trouver une solution multilatérale au sein <strong>de</strong> l'OCDE pour la taxation<br />

<strong>de</strong>s Gafa.<br />

Bruno Le Maire a déjà eu l'occasion <strong>de</strong> s'entretenir avec Janet Yellen lorsqu'elle était<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Réserve fédérale. (Douliery Olivier/ABACA)<br />

Par Richard Hiault<br />

Publié le 28 janv. <strong>2021</strong> à 20:04 Les Echos<br />

Ils se connaissent et ont déjà eu l'occasion <strong>de</strong> parler ensemble. Lorsqu'elle était prési<strong>de</strong>nte<br />

<strong>de</strong> la Fed. Mais, jeudi, le ministre <strong>de</strong>s Finances français, Bruno Le Maire, s'est entretenu<br />

pour la première fois avec Janet Yellen, en tant que nouvelle secrétaire au Trésor<br />

américain .<br />

A l'issue <strong>de</strong> leur conversation téléphonique, dans l'après-midi, dans la foulée <strong>de</strong> l'entretien<br />

bilatéral dimanche <strong>de</strong>rnier <strong>du</strong> prési<strong>de</strong>nt français, Emmanuel Macron, avec son homologue<br />

américain, Joe Bi<strong>de</strong>n, ils se sont accordés « sur la nécessité <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions<br />

multilatérales aux défis auxquels fait face l'économie mondiale, notamment en matière <strong>de</strong><br />

taxation juste et équitable <strong>de</strong>s entreprises multinationales », indiquait un communiqué <strong>du</strong><br />

ministère français. Bruno Le Maire accueille positivement l'engagement en faveur d'une<br />

participation active <strong>de</strong>s équipes américaines aux discussions sur la fiscalité au sein <strong>de</strong><br />

l'Organisation <strong>de</strong> coopération et <strong>de</strong> développement économiques (OCDE) en vue d'un<br />

accord international d'ici la fin <strong>du</strong> semestre.


Nombreux points <strong>de</strong> convergence<br />

Selon Bercy, <strong>de</strong> nombreux points <strong>de</strong> convergences ont été répertoriés entre les <strong>de</strong>ux<br />

responsables. Que ce soit sur le climat, le commerce international et la coopération au<br />

sein <strong>de</strong>s organisations multilatérales. Ils sont convenus <strong>de</strong> la nécessité <strong>de</strong> coordonner les<br />

réponses nationales en faveur <strong>de</strong> la relance <strong>de</strong> l'économie mondiale et d'y oeuvrer en<br />

particulier dans le cadre <strong>du</strong> G7 et <strong>du</strong> G20. Ils ont aussi évoqué « la nécessité <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les<br />

tensions commerciales qui ont un impact négatif sur la croissance, notamment entre les<br />

Etats-Unis et l'Europe. Le Ministre a en particulier insisté sur le caractère très pénalisant <strong>de</strong>s<br />

sanctions pour les viticulteurs français », indique Bercy. Une rencontre entre Bruno Le Maire<br />

et Janet Yellen, dès que les conditions sanitaires le permettront », est prévue à<br />

Washington.<br />

Le ton a changé<br />

Le ton n'est donc plus le même après le changement d'administration aux Etats-Unis. Les<br />

suppléants <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s Finances <strong>du</strong> G20 ont pu s'en rendre compte au début <strong>de</strong><br />

semaine lors <strong>de</strong> premiers contacts censés préparer la réunion <strong>de</strong>s ministres à la fin <strong>de</strong><br />

février. Concernant la taxe numérique, sans être rentré dans les détails, les Etats-Unis<br />

travailleront à une solution dans le cadre <strong>de</strong> l'OCDE. De même, la nouvelle administration<br />

américaine a indiqué qu'elle étudierait la question d'une augmentation <strong>de</strong>s fonds propres,<br />

sous forme d'une allocation <strong>de</strong> DTS, <strong>du</strong> Fonds monétaire international. Une éventualité<br />

jusqu'ici refusée par l'ex-prési<strong>de</strong>nt Donald Trump. Les temps ont bien changé et l'espoir<br />

renaît.<br />

Richard Hiault


Transition agro-écologique : quels outils<br />

économiques dans la Pac ?<br />

Jeu. 28 janvier <strong>2021</strong> à 06:<strong>01</strong> • Delphine Jeanne • Terre-net Média<br />

Si les citoyens atten<strong>de</strong>nt une PAC plus efficace sur le plan environnemental, les agriculteurs<br />

fragilisés par les crises successives ont besoin <strong>de</strong> soutien et d’outils pour faire évoluer les<br />

modèles agricoles en ce sens. Comment la Pac pourrait-elle être réformée pour favoriser la<br />

transition agro-écologique <strong>de</strong>s agricultures européennes ? C’est le sujet <strong>du</strong> prochain webinaire<br />

organisé par Terre-net et Web-agri le 4 janvier à 12h30.<br />

La réforme <strong>de</strong> la Pac arrive, en <strong>2021</strong>, et affiche dans ses objectifs prioritaires la nécessité<br />

d’accélérer la transition agro-écologique <strong>de</strong>s agricultures européennes. Cependant, cette<br />

évolution pourra difficilement se faire sans une sécurisation <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong>s agriculteurs<br />

que les aléas (<strong>de</strong> marchés et climatiques) impactent <strong>de</strong> plus en plus fortement.<br />

Quels instruments <strong>de</strong> la Pac pourraient être mis en avant pour répondre à ces enjeux ?<br />

Dans un ouvrage coordonné avec Cécile Détang-Dessendre, Quelle politique agricole<br />

commune <strong>de</strong>main ?, Hervé Guyomard, directeur <strong>de</strong> recherche à l'Inrae, fait le point sur les<br />

différents objectifs <strong>de</strong> la Pac et évoque <strong>de</strong>s pistes d’action. Dans le cadre d’un webinaire,<br />

jeudi 4 janvier à 12h30, il abor<strong>de</strong>ra notamment les aspects économiques et les instruments<br />

qui pourraient être améliorés ou développés pour soutenir la transition agro-écologique <strong>de</strong>s<br />

agriculteurs européens.<br />

Pour participer à cette réunion en ligne le 4 janvier, inscrivez-vous !<br />

La participation au webinaire est gratuite, la session <strong>du</strong>re environ une heure : 25-30 minutes<br />

<strong>de</strong> conférence puis 30 à 35 minutes d'échange où vous pourrez poser toutes vos questions à<br />

l'intervenant. Inscrivez-vous maintenant.<br />

Côté matériel, juste besoin d'un ordinateur connecté à Internet (ou un smartphone), <strong>de</strong>s hautparleurs<br />

ou un casque audio pour participer, et un micro si vous souhaitez intervenir à l'oral.


Vranken-Pommery Monopole : chiffre<br />

d’affaires 2020 en baisse <strong>de</strong> 11%<br />

<strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Le chiffre d’affaires consolidé <strong>de</strong> Vranken-Pommery Monopole s’établit à 244 millions<br />

d’euros sur l’exercice 2020, en retrait limité à 11,1%. Selon le communiqué <strong>du</strong> groupe, face<br />

aux mesures <strong>de</strong> confinement et <strong>de</strong> couvre-feu adoptées en France comme à l’étranger tout au<br />

long <strong>de</strong> l’exercice 2020, le groupe a démontré sa résilience en s’appuyant sur ses marques<br />

fortes, l’agilité <strong>de</strong> son organisation, et sa présence historique dans les réseaux <strong>de</strong> vente pour la<br />

consommation à domicile. Le poids <strong>de</strong> l’export a <strong>de</strong> nouveau progressé en 2020 pour atteindre<br />

60% <strong>de</strong>s ventes contre 40% pour la France. Dans les Pays où la distribution porte<br />

essentiellement sur la consommation hors foyer, soit en Angleterre, aux EtatsUnis et au<br />

Japon, le chiffre d’affaires recule. A contrario, dans les Pays où le groupe est présent dans les<br />

réseaux Off-Tra<strong>de</strong>, Suisse, Autriche, Allemagne, Hollan<strong>de</strong>, Belgique et Australie, le chiffre<br />

d’affaires progresse.<br />

Branche Champagnes<br />

La consommation sur place (On-Tra<strong>de</strong>) s’est contractée partout dans le Mon<strong>de</strong>, et<br />

particulièrement en France où la gastronomie et l’événementiel sont les <strong>de</strong>ux plus grands<br />

réseaux <strong>de</strong> vente <strong>du</strong> Champagne. La vente dans les points <strong>de</strong> vente pour une consommation à<br />

domicile (Off-Tra<strong>de</strong>) est restée satisfaisante en France, et même bonne dans les grands Pays<br />

consommateurs. Vranken-Pommery Monopole, lea<strong>de</strong>r en France dans ce secteur d’activité, a<br />

pu ainsi atténuer la baisse <strong>de</strong> son chiffre d’affaires Champagnes à 11,9% dans un marché<br />

mondial en baisse <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 20% (source CIVC). L’export a représenté 60% <strong>de</strong>s ventes<br />

<strong>de</strong>s Champagnes <strong>du</strong> groupe en 2020.<br />

Des parts <strong>de</strong> marché ont été gagnées dans tous les Pays <strong>de</strong> la couronne nord-est <strong>de</strong> l’Europe,<br />

<strong>de</strong> la Suisse à la Belgique, permettant aux ventes totales à l’export (hors <strong>du</strong>ty free) <strong>de</strong>


progresser <strong>de</strong> 3% par rapport à 2<strong>01</strong>9. L’attrait <strong>de</strong>s consommateurs pour le Champagne ne se<br />

dément pas, mais les circonstances défavorables et notamment l’absence <strong>de</strong> moments <strong>de</strong><br />

convivialité et une mobilité restreinte, expliquent la baisse <strong>de</strong>s ventes. Lors <strong>du</strong> Champagne<br />

and Sparkling Wines World Championship 2020, Vranken-Pommery Monopole a reçu 4<br />

nouvelles Médailles d’Or pour ses cuvées Pommery Brut Royal, Apanage, Grand Cru 2004 et<br />

Clos Pompadour avec mention Best in Class. Ces distinctions internationales ont été<br />

complétées par la Médaille d’Or pour Pommery Apanage lors <strong>du</strong> Champagne Masters 2020<br />

organisé par le magazine Drinks Business.<br />

Branche Vins<br />

La bonne vendange en Camargue comme en Provence a permis <strong>de</strong> développer le chiffre<br />

d’affaires <strong>de</strong>s Grands Domaines <strong>du</strong> Littoral <strong>de</strong> 11,7% à 30,6 M€. Les marques « Pink<br />

Flamingo » <strong>du</strong> Domaine Royal <strong>de</strong> Jarras en Camargue, et « Vérité <strong>du</strong> Terroir » <strong>du</strong> Château La<br />

Gordonne en Provence, continuent leur développement et commencent à être reconnues par<br />

les consommateurs comme les lea<strong>de</strong>rs <strong>de</strong> la viticulture biologique. Toutes les propriétés<br />

viticoles sont traitées en BIO et sont prêtes à recevoir <strong>du</strong> public dès la pandémie vaincue. •<br />

Tourisme Oeno-Culturel Les activités <strong>de</strong> visites et réceptions <strong>de</strong> Reims ont été mises à l’arrêt,<br />

et les boutiques <strong>de</strong> Pierrefeu <strong>du</strong> Var, d’AiguesMortes et <strong>de</strong> Lamego ont été fermées <strong>de</strong>puis<br />

mars 2020. Elles n’ont été ouvertes que peu <strong>de</strong> temps entre les confinements. La perte <strong>de</strong><br />

chiffres d’affaires est significative à plus <strong>de</strong> 4 M€. • Portos, Sparkling Wines et divers<br />

L’absence <strong>de</strong> touristes au Portugal a affecté les ventes <strong>de</strong> la filiale sur son marché domestique,<br />

compensées pour partie par la progression à l’international.<br />

Les Sparkling Wines ont poursuivi leur référencement que ce soit pour Louis Pommery<br />

California ou Louis Pommery England, mais l’alternance <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> confinements et<br />

d’ouvertures est venue perturber le développement <strong>de</strong>s ventes. Louis Pommery England a<br />

obtenu une nouvelle distinction en obtenant la Médaille d’Or au Wine Great Britain Awards<br />

2020 décernée par l’association <strong>de</strong>s vins anglais, qui vient récompenser le travail réalisé par le<br />

groupe.<br />

Perspectives<br />

La crise sanitaire a été un accélérateur <strong>de</strong> la transformation stratégique <strong>du</strong> groupe d’une<br />

approche orientée pro<strong>du</strong>it vers une approche tournée vers le client. Les mesures engagées<br />

concernent toute la chaine <strong>de</strong> création <strong>de</strong> valeur <strong>de</strong> la vigne au consommateur final.<br />

– Vignoble : conversion en agriculture biologique <strong>de</strong>s vignobles champenois et portugais,<br />

après la conversion en bio <strong>de</strong>s vignobles <strong>de</strong> Camargue et <strong>de</strong> Provence<br />

– Pro<strong>du</strong>ction : mise en place d’un programme d’amélioration <strong>de</strong> la performance in<strong>du</strong>strielle et<br />

<strong>de</strong> la chaîne logistique qui se tra<strong>du</strong>it notamment en Champagne par un recentrage <strong>de</strong>s activités<br />

in<strong>du</strong>strielles sur le site <strong>de</strong> Tours-sur-Marne<br />

– Organisation : refonte <strong>de</strong> l’organisation informatique et accélération <strong>de</strong> la digitalisation <strong>de</strong>s<br />

services<br />

– Marketing : renforcement <strong>de</strong> la communication digitale par la mise en place d’un service<br />

data, et investissement dans le service clients


– Commercial : développement d’un site <strong>de</strong> e-commerce, mise en rayons <strong>de</strong> « pro<strong>du</strong>its<br />

ca<strong>de</strong>aux », élargissement <strong>de</strong> l’offre œno-touristique par l’ouverture au public <strong>du</strong> Château La<br />

Gordonne en Provence dès que les conditions sanitaires le permettront.<br />

L’ensemble <strong>de</strong> ces mesures permettra au groupe <strong>de</strong> renouer avec la croissance dès <strong>2021</strong>,<br />

croissance qui <strong>de</strong>vrait toutefois rester modérée en raison <strong>de</strong> la persistance <strong>de</strong> la pandémie. Le<br />

mon<strong>de</strong> a aujourd’hui appris à vivre avec le virus <strong>de</strong> la Covid-19, et le succès <strong>de</strong>s campagnes<br />

<strong>de</strong> vaccinations <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> renouer avec une vie « normale » et <strong>de</strong> retrouver ainsi<br />

<strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> convivialité. Cette perspective <strong>de</strong>vrait être favorable au développement <strong>du</strong><br />

groupe qui s’appuie sur un large portefeuille <strong>de</strong> marques, son réseau commercial<br />

international, et une proximité renforcée auprès <strong>du</strong> consommateur final.


Moët & Chandon : interview exclusive <strong>de</strong><br />

Stéphane Baschiera et Berta <strong>de</strong> Pablos-<br />

Barbier<br />

Le <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Stéphane Baschiera et Berta Pablos-Barbier ©John Chevalier<br />

Stéphane Baschiera quitte Moët & Chandon aujourd’hui, c’est désormais à Berta <strong>de</strong> Pablos<br />

Barbier <strong>de</strong> relever le défi <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ire la « gran<strong>de</strong> maison » vers sa <strong>de</strong>stinée en prenant la<br />

place <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nte. Je les ai rencontrés chez Moët & Chandon à Epernay pour une interview<br />

dans laquelle sont évoqués la place <strong>de</strong> Moët et Chandon, le champagne, la Champagne mais<br />

également leurs envies et leurs désirs.<br />

Stéphane Baschiera : « il ne fallait pas faire « l’année <strong>de</strong> trop » ».<br />

Après huit ans à la tête <strong>de</strong> Moët & Chandon, quelles sont pour vous vos gran<strong>de</strong>s<br />

réussites en Champagne ? Qu’envisagez-vous pour votre futur ?<br />

Après 8 années à la tête <strong>de</strong> cette belle et gran<strong>de</strong> Maison, nous avons, avec l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

collaborateurs, relevé énormément <strong>de</strong> défis. A l’annonce <strong>de</strong> mon départ, nombre d’entre eux<br />

m’ont rappelé <strong>de</strong> beaux souvenirs, les grands projets que nous avons menés. Pas uniquement<br />

<strong>de</strong>puis ma nomination comme Prési<strong>de</strong>nt, mais plus largement <strong>du</strong>rant tout mon parcours auprès<br />

d’eux. Si je dois en citer quelques-uns, j’ai spontanément en mémoire le lancement <strong>de</strong> la<br />

filiale <strong>de</strong> distribution française MHD en 2000 et l’inauguration <strong>de</strong> la cuverie <strong>de</strong> Mont Aigu<br />

qui est aujourd’hui un site HQE à la pointe <strong>de</strong> la technologie au service <strong>de</strong> la qualité. Plus<br />

récemment, je citerai la restauration et l’inauguration <strong>du</strong> Château <strong>de</strong> Saran, ancré dans<br />

l’histoire <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong>puis 18<strong>01</strong> et dans le patrimoine champenois. Toutes ces réussites ne<br />

sont pas <strong>de</strong> mon seul fait. C’est avant tout un travail d’équipe car j’aime dire qu’on ne fait rien<br />

seul. Moët & Chandon est une Maison qui se réinvente sans cesse et je suis heureux<br />

aujourd’hui <strong>de</strong> passer le relais à Berta <strong>de</strong> Pablos-Barbier qui par son expérience riche et variée<br />

saura relever les nouveaux défis qui sont <strong>de</strong>vant nous. Je le dis en toute sincérité, si ce<br />

recrutement avait été uniquement <strong>de</strong> mon fait, j’aurais sans aucun doute choisi Berta pour me<br />

succé<strong>de</strong>r.<br />

La société évolue vite, <strong>de</strong> plus en plus vite, j’avais l’intime conviction qu’il ne fallait pas faire<br />

« l’année <strong>de</strong> trop ». J’ai évi<strong>de</strong>mment déjà réfléchi à mon futur, une chose est sûre, je ne<br />

travaillerai jamais pour une autre maison <strong>de</strong> champagne et je n’endosserai jamais le rôle <strong>de</strong><br />

consultant. En revanche, après 25 ans au cœur <strong>de</strong> cette belle région je ne m’interdis pas


d’accompagner l’aire d’appellation ou <strong>de</strong> soutenir les projets <strong>de</strong> L’UNESCO. L’horlogerie <strong>de</strong><br />

luxe ou encore l’automobile <strong>de</strong> collection sont <strong>de</strong>ux secteurs qui me parlent et pour lesquels je<br />

pourrais m’investir. Aujourd’hui, je veux prendre <strong>du</strong> temps pour mon entourage, je suis d’un<br />

tempérament solitaire et je sais que j’apprécierai ces quelques mois <strong>de</strong> retrait.<br />

Corollaire <strong>de</strong> la question précé<strong>de</strong>nte, quelles sont, s’il y en a, vos quelques<br />

déceptions/regrets ?<br />

J’ai peu <strong>de</strong> regret, si ce n’est celui <strong>de</strong> ne pouvoir partager un vrai moment <strong>de</strong> convivialité,<br />

comme la Maison sait si bien les inventer, avec l’ensemble <strong>de</strong>s collaborateurs. Nous avons<br />

l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> nous retrouver tous les ans à l’occasion <strong>de</strong>s vœux <strong>de</strong> la Maison. Cette année<br />

avec le contexte sanitaire, nous avons été contraints <strong>de</strong> digitaliser cet événement. Pour ce<br />

<strong>de</strong>rnier moment d’échange, j’aurais souhaité être entouré <strong>de</strong>s personnes qui m’ont<br />

accompagné pendant 8 ans et qui ont marqué, comme nos prédécesseurs, l’histoire <strong>de</strong> cette<br />

Maison. C’est très important pour moi, et je peux le faire à travers ce papier, <strong>de</strong> remercier<br />

chacun d’entre eux pour leur investissement, ils sont le moteur <strong>de</strong> cette entreprise.<br />

À partir <strong>du</strong> 17 mars, comment la Maison Moët & Chandon a-t-elle géré la crise<br />

sanitaire ?<br />

Nous avons dû nous adapter très rapi<strong>de</strong>ment face à cette crise inédite. La santé et la sécurité<br />

<strong>de</strong> nos collaborateurs étant la priorité absolue, nous avons mis en place une organisation<br />

répondant en tout point aux directives <strong>du</strong> gouvernement, tout en assurant une continuité a<br />

minima <strong>de</strong>s activités capitales pour notre Maison. Le tout en accord avec la préfecture. Le<br />

cycle <strong>de</strong> la vigne ne peut être stoppé. Nous sommes tributaires <strong>de</strong> la nature. C’est toute la<br />

beauté, mais aussi la difficulté <strong>de</strong> nos métiers <strong>de</strong> vignerons, au tirage, à l’œnologie où nos<br />

équipes ont continué <strong>de</strong> se mobiliser pour un collectif et plus largement pour une région. Les<br />

vendanges 2020 ont été un véritable défi, qui a été relevé avec brio grâce à l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

collaborateurs et leur admirable capacité d’adaptation.<br />

L’agilité dont nous avons fait preuve, toujours avec ordre, métho<strong>de</strong> et rigueur a été<br />

remarquable. Nous avons su nous réinventer et je pense que chaque épreuve enrichit la<br />

mémoire collective <strong>de</strong> l’entreprise. J’en profite aussi pour saluer l’humanité dont l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s équipes ont fait preuve au travers <strong>de</strong>s différentes initiatives solidaires mises en place.<br />

En termes d’expéditions, Moët & Chandon est l’un <strong>de</strong>s lea<strong>de</strong>rs <strong>de</strong> l’exportation,<br />

comment s’est déroulée l’année 2020 ?<br />

L’année 2020 a été marquée par cette pandémie mondiale aux conséquences insoupçonnables<br />

et insoupçonnées. Les consommateurs ont vu les restaurants, les hôtels, les lieux <strong>de</strong> vie fermés<br />

une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> l’année. Toutes les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation ont été bouleversées.<br />

Indéniablement, elles ont eu <strong>de</strong>s répercussions sur les expéditions. Moët & Chandon est<br />

distribué dans plus <strong>de</strong> 150 pays où nous avons observé <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> confinement et<br />

déconfinement par pério<strong>de</strong> à travers le mon<strong>de</strong>. Quand l’Europe se confinait, l’Asie rouvrait<br />

ses portes. Finalement nous n’avons jamais eu une activité totalement à l’arrêt. D’ailleurs, je<br />

suis surpris <strong>de</strong>s résultats sur le continent américain qui restent positifs (+4% en volume). Les<br />

distributeurs se sont appuyés sur <strong>de</strong>s marques fortes et les consommateurs ont privilégié <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its dont ils sont assurés <strong>de</strong> la constance au niveau <strong>de</strong> la qualité.


Pour vous, que représente le Champagne (et la Champagne) et quel avenir leurs<br />

prévoyez-vous ?<br />

La région champenoise, et par définition les maisons <strong>de</strong> champagne, ont toujours fait face à<br />

<strong>de</strong>s crises, qu’elles soient économiques, politiques ou écologiques. C’est une région qui s’est<br />

souvent battue et a toujours su rebondir. Rappelons-nous la crise <strong>du</strong> phylloxera à la fin <strong>du</strong><br />

19ème. Ce sont les recherches menées en Champagne qui ont permis <strong>de</strong> sauver l’ensemble <strong>de</strong><br />

la viticulture française. Aujourd’hui, la région traverse une nouvelle crise qui comptera parmi<br />

celles impliquant <strong>de</strong> facto un avant et un après. Un avant, certes parfois imparfait, mais que<br />

nous connaissions et maîtrisions. Et un après qui <strong>de</strong>meure incertain. Incertain mais<br />

encourageant ! L’incertitu<strong>de</strong> ouvre finalement un champ <strong>de</strong>s possibles. L’opportunité <strong>de</strong> voir<br />

les choses différemment, <strong>de</strong> repenser nos actions autrement. L’opportunité pour chacun d’être<br />

moteur d’une nouvelle dynamique qui s’offrira à nous. La digitalisation et la R&D seront les<br />

clés <strong>de</strong>s années à venir pour répondre aux nouvelles attentes <strong>de</strong>s consommateurs.<br />

©John Chevalier<br />

Berta <strong>de</strong> Pablos-Barbier : « C’est le <strong>de</strong>stin qui m’a poussé en Champagne »<br />

Pour vous que représentait la marque Moët & Chandon avant votre nomination ?<br />

Tout d’abord une marque puissante, avec un rayonnement international exceptionnel mais<br />

aussi un véritable emblème <strong>du</strong> luxe. Je l’associais également à l’art <strong>de</strong> vivre à la française, au<br />

savoir-faire unique d’une maison historique qui perpétue une tradition d’excellence.<br />

Vous êtes ingénieure agronome, vous venez <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> l’agroalimentaire (Mars)<br />

ainsi que plus antérieurement <strong>du</strong> domaine <strong>du</strong> luxe (Boucheron et Lacoste) comment<br />

percevez-vous votre lien avec le Champagne ?<br />

Le champagne est un pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> luxe par excellence. Je pense que nous pouvons comparer le<br />

travail <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> cave à celui d’un orfèvre. Sélectionner les raisins, les assembler à l’image<br />

d’une parure… Ce savoir-faire représente la quintessence <strong>du</strong> luxe. Le volet viticole, la notion<br />

<strong>de</strong> volume, les relations avec nos partenaires inhérentes à notre position <strong>de</strong> lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la<br />

catégorie m’évoquent quant à eux quelques similarités avec l’agro-alimentaire.<br />

Pour tout vous dire, j’ai le sentiment d’être à la croisée <strong>de</strong> mes expertises <strong>de</strong> cœur, je mesure<br />

ma chance. J’ai la nette conviction que c’est le <strong>de</strong>stin qui m’a poussé en Champagne, c’est<br />

l’aboutissement <strong>de</strong> toute une vie. Je renoue aussi avec mes origines latines, le champagne est<br />

synonyme <strong>de</strong> célébration, <strong>de</strong> partage, <strong>de</strong>s valeurs qui me sont chères et qui sont indissociables<br />

<strong>de</strong> mes racines.


Vous voilà donc à la tête <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> maison <strong>de</strong> Champagne, quelles sont vos<br />

premières impressions ?<br />

La Maison Moët & Chandon est une maison <strong>de</strong> Champagne unique. Je crois que ce qui m’a le<br />

plus impressionnée c’est l’esprit pionnier qui l’anime. Si elle perpétue une tradition<br />

d’excellence, elle cultive surtout un esprit d’innovation fort, qui a accompagné chaque étape<br />

<strong>de</strong> son histoire. Cela explique sans aucun doute sa désirabilité qui <strong>de</strong>meure intacte <strong>de</strong>puis<br />

toutes ces années.<br />

J’ai ressenti à quel point le « quart d’heure d’avance » et l’audace inspirent profondément<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s collaborateurs <strong>de</strong> la Maison. Tous ont le regard tourné vers l’avenir, avec un<br />

grand respect pour l’histoire. La qualité et la mo<strong>de</strong>rnité <strong>de</strong>s installations sont par ailleurs<br />

autant d’outils précieux pour écrire dans les meilleures conditions le futur <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong><br />

Maison <strong>de</strong> Champagne au mon<strong>de</strong>.<br />

Sans oublier bien enten<strong>du</strong> l’héritage pluriséculaire qui se tra<strong>du</strong>it par <strong>de</strong>s lieux exceptionnels<br />

témoins d’une histoire riche. Cette Maison allie mo<strong>de</strong>rnité et héritage. Je souhaite m’inspirer<br />

<strong>du</strong> passé et prendre en compte les réalités d’aujourd’hui pour mieux <strong>de</strong>ssiner le futur.<br />

Avec la crise <strong>du</strong> Covid 19 qui n’en finit pas, comment envisagez-vous l’activité <strong>de</strong> Moët<br />

& Chandon dans les prochains mois ?<br />

Les prochains mois sont incertains pour chacun <strong>de</strong> nous. La priorité est et restera la sécurité<br />

<strong>de</strong> nos collaborateurs avant toute chose. Nous <strong>de</strong>vrons aussi rester agiles pour nous adapter.<br />

Cette Maison l’a déjà prouvé, je suis donc pleinement confiante.<br />

Plus globalement, le moment n’est pas encore venu pour moi <strong>de</strong> dévoiler la stratégie que je<br />

souhaite privilégier. Je me laisse encore quelques semaines pour m’imprégner <strong>de</strong> l’ADN <strong>de</strong> la<br />

Maison, avant <strong>de</strong> partager le cap que je souhaite donner pour les années à venir. Toutefois,<br />

Stéphane a raison, la R&D, le digital et l’environnement porteront le futur <strong>de</strong> la Maison. C’est<br />

la société, nos consommateurs qui nous poussent dans ce sens, sans jamais délaisser la qualité<br />

<strong>de</strong> nos champagnes bien évi<strong>de</strong>mment.<br />

Plus généralement, que représente pour vous le champagne (et la Champagne) ?<br />

Le champagne et la Champagne fascinent dans le mon<strong>de</strong> entier. Tous <strong>de</strong>ux incarnent l’art <strong>de</strong><br />

vivre à la française et le rayonnement international. L’un ne peut exister sans l’autre, tout<br />

comme le luxe n’est rien sans son terroir, ses hommes et ses traditions. C’est cet équilibre qui


me fascine. J’aime l’idée que l’on vienne <strong>de</strong> très loin pour découvrir la terre et les paysages<br />

qui donnent naissance au champagne. Cette ouverture sur le mon<strong>de</strong> est une forme<br />

d’universalité réjouissante.


L’histoire <strong>de</strong>s vignes <strong>de</strong> Champagne révélée<br />

27 janvier <strong>2021</strong> / http://www.cnrs.fr/fr/lhistoire-<strong>de</strong>s-vignes-<strong>de</strong>-champagne-revelee<br />

Archéologie<br />

Si la réputation <strong>du</strong> champagne n’est plus à faire, l’histoire <strong>de</strong>s vins et <strong>du</strong> vignoble <strong>de</strong><br />

Champagne présente <strong>de</strong> nombreuses lacunes. Une équipe <strong>de</strong> recherche menée par <strong>de</strong>s<br />

scientifiques <strong>du</strong> CNRS et <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montpellier à l’Institut <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong><br />

l’évolution <strong>de</strong> Montpellier1 vient <strong>de</strong> lever le voile sur cette histoire en analysant <strong>de</strong>s pépins <strong>de</strong><br />

raisin archéologiques provenant <strong>de</strong> fouilles réalisées à Troyes et à Reims. Datés entre le Ier et<br />

le XVe siècle <strong>de</strong> notre ère, ils nous éclairent pour la première fois sur l’évolution <strong>de</strong> la<br />

viticulture champenoise, avant l’invention <strong>du</strong> fameux champagne. Ainsi, selon les chercheurs<br />

et chercheuses, <strong>de</strong>s vignes <strong>de</strong> « type sauvage »2 ont été cultivées pendant toute la pério<strong>de</strong><br />

étudiée. Des variétés domestiques, venues <strong>du</strong> sud <strong>de</strong> la Gaule, sont apparues dès le Ier siècle<br />

pour <strong>de</strong>venir les cépages majoritaires aux IIe et IIIe siècles. La série archéologique<br />

s'interrompt jusqu'aux alentours <strong>de</strong> l'an mil qui voit un retour en force <strong>de</strong> la vigne sauvage et<br />

<strong>de</strong>s types méridionaux. Cette pério<strong>de</strong> correspond à la fois à d’intenses changements<br />

économiques et sociétaux, et à un réchauffement climatique <strong>de</strong> quelques centaines d’années.<br />

Les cépages septentrionaux, adaptés au froid apparaissent plus <strong>de</strong> 300 ans après, dès les<br />

débuts d’une pério<strong>de</strong> climatique plus froi<strong>de</strong>3 et supplantent les cépages méridionaux. Publiés<br />

dans Scientific Reports le 27 janvier <strong>2021</strong>, ces résultats ouvrent la voie à une analyse plus<br />

globale qui permettra <strong>de</strong> mieux comprendre l'histoire <strong>de</strong> la viticulture en combinant <strong>de</strong>s<br />

données biologiques, archéologiques et historiques.<br />

Rési<strong>du</strong>s <strong>de</strong> marc issus <strong>du</strong> site <strong>de</strong> Troyes « Place <strong>de</strong> la Libération » dans l'Aube. Les restes<br />

végétaux ont été préservés gorgés d'eau car ils sont issus <strong>de</strong> la base d'un puits. On distingue<br />

<strong>de</strong>s pépins <strong>de</strong> raisin, <strong>de</strong>s pédicelles, <strong>de</strong>s fragments <strong>de</strong> rafles et <strong>de</strong>s fragments <strong>de</strong> limbes<br />

foliaires.© Véronique ZECH-MATTERNE/AASPE


Récession massive <strong>de</strong> l’économie française<br />

en 2020, avec une chute <strong>de</strong> 8,3% <strong>du</strong> PIB<br />

Mis en ligne le <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong> à 07:45 L’Union <strong>du</strong> <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/21<br />

L’Insee prévoyait un plongeon <strong>du</strong> PIB d’environ 9%.<br />

L’économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong><br />

Covid-19, avec une chute <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it intérieur brut (PIB) <strong>de</strong> 8,3%, selon une première<br />

estimation publiée vendredi par l’Insee, qui est toutefois moins mauvaise que ce qu’anticipait<br />

l’institut.<br />

L’Insee prévoyait en effet un plongeon <strong>du</strong> PIB d’environ 9%, mais l’économie française a<br />

mieux résisté au <strong>de</strong>uxième confinement à l’automne, avec un recul <strong>du</strong> PIB <strong>de</strong> 1,3% sur le seul<br />

<strong>de</strong>rnier trimestre, pénalisé surtout par la chute <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages tandis que<br />

l’investissement et le commerce extérieur se sont redressés.<br />

Les exportations ont augmenté<br />

Le gouvernement tablait lui sur une chute <strong>du</strong> PIB <strong>de</strong> 11% en 2020, même si le ministre <strong>de</strong><br />

l’Economie reconnaissait qu’il s’agissait d’une prévision pru<strong>de</strong>nte.<br />

Durant ce <strong>de</strong>uxième confinement, la perte d’activité a été «bien plus modérée que celle<br />

constatée lors <strong>du</strong> premier confinement <strong>de</strong> mars-mai 2020» et sur le <strong>de</strong>rnier trimestre, le PIB<br />

«est inférieur <strong>de</strong> 5% à son niveau un an auparavant», souligne l’Insee.


La consommation a ainsi <strong>de</strong> nouveau baissé «fortement» <strong>de</strong> 5,4% sur la pério<strong>de</strong>, en raison <strong>de</strong>s<br />

fermetures <strong>de</strong> commerces, après un rebond <strong>de</strong> 18,2% au trimestre précé<strong>de</strong>nt. A l’inverse,<br />

l’investissement a poursuivi sa reprise, en hausse <strong>de</strong> 2,4%.<br />

Endiguer les contaminations<br />

Par ailleurs, les exportations ont augmenté davantage que les importations pour le <strong>de</strong>uxième<br />

trimestre consécutif (+4,8% pour les premières contre +1,3% pour les secon<strong>de</strong>s), ce qui fait<br />

que le commerce extérieur contribue positivement à l’évolution <strong>du</strong> PIB au <strong>de</strong>rnier trimestre.<br />

Après une croissance <strong>de</strong> 1,5% en 2<strong>01</strong>9, l’une <strong>de</strong>s plus importantes <strong>de</strong> la zone euro, l’année<br />

2020 sera celle d’une récession record pour la France <strong>de</strong>puis la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale.<br />

L’épidémie <strong>de</strong> Covid-19, en poussant le gouvernement à stopper ou restreindre<br />

fortement l’activité économique pour endiguer les contaminations, s’est notamment<br />

tra<strong>du</strong>ite par une chute <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> 7,1% sur l’ensemble <strong>de</strong> l’année.<br />

L’investissement a lui reculé <strong>de</strong> 9,8%, quand les exportations ont plongé <strong>de</strong> 16,7% et les<br />

importations <strong>de</strong> 11,6%, au cours d’une crise qui a fortement perturbé les échanges<br />

commerciaux.


Cogevi<br />

Droit <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> Sandrine Santier<br />

Jeudi 28 janvier <strong>2021</strong> par Sandrine Santier<br />

Vitisphère.com<br />

- crédit photo : CC0 Creative Commons<br />

Suite à l’article intitulé « La Cogevi dans la tourmente à cause d’erreurs comptables et humaines »,<br />

Sandrine Santier, ancienne directrice administrative et financière <strong>de</strong> la Cogevi, fait valoir son droit <strong>de</strong><br />

réponse.<br />

Dans un article <strong>du</strong> 2 octobre 2020, intitulé « La Cogevi dans la tourmente », il est fait<br />

repro<strong>du</strong>ction d’un communiqué <strong>de</strong> la COGEVI indiquant que « Plusieurs erreurs comptables<br />

<strong>de</strong> la direction administrative et financière, détectées tard en raison d’une absence totale<br />

d’alerte ont fortement creusé le déficit ». Ces erreurs se tra<strong>du</strong>iraient par une double<br />

comptabilisation <strong>du</strong> stock 2<strong>01</strong>8, « indécelable au contrôle <strong>de</strong>s comptes » et auraient con<strong>du</strong>it à<br />

une chute <strong>de</strong> 1.9 millions d’euros sur le résultat 2<strong>01</strong>9.<br />

C’est suivant un écrit <strong>de</strong> la COGEVI, « un stock <strong>de</strong> 968 000 euros, compté en trop, qui<br />

mènerait à cette chute <strong>du</strong> résultat ! ».<br />

Il est fait mention dans ce même article d’une perte d’exploitation <strong>de</strong> 6.15 millions d’euros.<br />

En ma qualité <strong>de</strong> Directrice administrative et financière, j’ai été directement et gravement<br />

mise en cause par les déclarations <strong>de</strong> la COGEVI et/ou <strong>de</strong> ses représentants et désignée<br />

comme responsable <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> cette coopérative.<br />

Restant tenue à une obligation <strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntialité, <strong>de</strong> loyauté et <strong>de</strong> non-dénigrement à l’égard<br />

<strong>de</strong> la COGEVI, je n’ai pas la possibilité – sauf par voie judiciaire – <strong>de</strong> rendre publique <strong>de</strong>s<br />

informations qui viendraient démontrer que l’analyse et la présentation <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> la<br />

coopérative dans l’article <strong>du</strong> 02 octobre 2020 sont tronquées, fausses voire diffamatoires à<br />

mon endroit.<br />

Je souhaite que votre rédaction (et pourquoi pas vos lecteurs) puisse se faire une idée – tant au<br />

regard <strong>de</strong> ma <strong>de</strong>rnière évaluation professionnelle, qu’au travers <strong>du</strong> visa <strong>de</strong> l’Expert-comptable<br />

<strong>de</strong> la Société – <strong>de</strong> la qualité (bonne ou mauvaise) <strong>du</strong> travail que j’ai effectué.


Sur mon <strong>de</strong>rnier entretien annuel <strong>de</strong> performance, je suis notée 8 fois. 7 évaluations notées A :<br />

très supérieur aux exigences, 1 évaluation notée B : supérieur aux exigences <strong>du</strong> poste.<br />

Il est clairement indiqué que les documents comptables pour l’année 2<strong>01</strong>9, que j’ai soumis au<br />

visa <strong>de</strong> cet Expert, ont été « correctement finalisés ».<br />

Pour reprendre les chiffres évoqués, il est évi<strong>de</strong>nt qu’une erreur comptable <strong>de</strong> 968 000 euros<br />

ne peut « con<strong>du</strong>ire à une perte d’exploitation <strong>de</strong> 6.35 millions d’euros ».<br />

Le Directeur administratif et financier, par sa participation à l’établissement <strong>de</strong> documents<br />

comptables, ne fait que constater une situation.<br />

Si les difficultés <strong>de</strong> la COGEVI résultaient d’erreurs comptables, il suffisait tout simplement<br />

<strong>de</strong> les corriger.<br />

En outre, il ne peut y avoir <strong>de</strong> rapport entre le changement <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nce, le changement <strong>de</strong><br />

Direction Générale, la fin <strong>de</strong> « l’Alliance Champagne », <strong>de</strong>s licenciements économiques et<br />

une préten<strong>du</strong>e erreur sur <strong>de</strong>s stocks.<br />

Les propos qui ont été repro<strong>du</strong>its dans cet article sont inacceptables.<br />

Parce que je reste loyale à l’égard <strong>de</strong> la COGEVI et ses dirigeants, je me mets hors d’état <strong>de</strong><br />

me défendre dans les médias.<br />

Si donc les erreurs qui ont mis « la COGEVI dans la tourmente » n’étaient pas si comptables<br />

que cela mais résultaient d’autres erreurs humaines, il pourrait être utile pour la nouvelle<br />

Prési<strong>de</strong>nce, les sociétaires viticulteurs et les salariés <strong>de</strong> pouvoir les connaître. Je sollicite <strong>de</strong><br />

mon Avocat qu’il agisse immédiatement et par toutes voies <strong>de</strong> justice afin que je puisse<br />

rétablir la vérité et obtenir réparation.<br />

Je ne tire pas par surprise et dans le dos ; le procédé me répugne.<br />

Je le ferai en audience publique et en face.


Dernières dépenses pour le musée<br />

d'Épernay ?<br />

(© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi <strong>du</strong> <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/21)<br />

À cause <strong>de</strong> la crise sanitaire, toujours pas <strong>de</strong> date d'ouverture <strong>de</strong> prévue pour le musée.<br />

On ne sait toujours pas quand le musée <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne et d'archéologie régionale<br />

d'Épernay ouvrira ses portes, la faute à une crise sanitaire qui continue <strong>de</strong> <strong>du</strong>rer. En décembre,<br />

la ville et son maire espéraient encore que l'État donne son feu vert pour le mois <strong>de</strong> janvier,<br />

puis, pour le mois <strong>de</strong> février. La situation sanitaire n'ayant pas évolué favorablement et un<br />

nouveau confinement n'étant pas à écarter, il y a fort à parier qu'il faudra attendre la fin <strong>de</strong><br />

l'hiver pour, enfin, couper le ruban <strong>du</strong> château Perrier rénové.<br />

En attendant, le maire d’Épernay a informé les élus, lors <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier conseil municipal, que<br />

onze dépenses supplémentaires avaient été conclues, en novembre <strong>de</strong>rnier, pour la<br />

réhabilitation <strong>du</strong> musée. Des plus-values qui concernent, par exemple, <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong><br />

restauration, <strong>de</strong> menuiserie, d’aménagement paysager et <strong>de</strong>s bâtiments, d’électricité ou encore<br />

<strong>de</strong> signalétique, pour une somme avoisinant les 200 000 €. Un montant important, mais<br />

rési<strong>du</strong>el lorsque ramené au budget global <strong>du</strong> projet « Ce sont <strong>de</strong>s petits ajustements <strong>de</strong> fin <strong>de</strong><br />

chantier qui représentent à peine 1 % <strong>du</strong> budget global », nous a expliqué la ville. Comme la<br />

date d’ouverture, le budget total <strong>de</strong> l’équipement aura fluctué tout au long <strong>de</strong> l’aventure.<br />

Estimé à 21 M€ en 2<strong>01</strong>6, celui-ci <strong>de</strong>vrait finalement dépasser les 23,14 M€, le chiffre avancé<br />

par la municipalité en 2020. Une somme subventionnée à 40 % par le département, la région<br />

et l’État.


Il employait <strong>de</strong>s vendangeurs sans<br />

autorisation <strong>de</strong> travail<br />

Kevin Monfils / L’Union <strong>du</strong> <strong>29</strong>/<strong>01</strong>/21<br />

Saint-Martin d’Ablois<br />

C’est à la suite d’un contrôle <strong>de</strong> l’inspection <strong>du</strong> travail que l’infraction a été découverte.<br />

Un ancien sous-traitant a été condamné à payer 450 € d’amen<strong>de</strong> avec sursis pour avoir<br />

employé sans autorisation neuf personnes d’origine africaine.<br />

Faille dans la gestion. Un homme <strong>de</strong> 39 ans était jugé, ce mercredi au tribunal correctionnel<br />

<strong>de</strong> Châlons, pour emploi d’un étranger non muni d’une autorisation <strong>de</strong> travail salarié, le 6<br />

septembre 2<strong>01</strong>8.<br />

À l’époque, le prévenu gérait une société -aujourd’hui liquidée- <strong>de</strong> sous-traitants recrutant <strong>de</strong>s<br />

personnes pour les vendanges. Il avait engagé neuf indivi<strong>du</strong>s d’origine malienne et sud<br />

africaine. Mais un contrôle <strong>de</strong> l’inspection <strong>du</strong> travail a révélé qu’il leur manquait le précieux<br />

sésame pour travailler dans les vignes.<br />

« Le prévenu n’a pas réellement reconnu la matérialité <strong>de</strong> l’infraction, mais celle-ci a été<br />

retenue, déclare la procureure. Il n’était pas dans une intention frau<strong>du</strong>leuse très manifeste,<br />

mais il faut un rappel à l’ordre. » La représentante <strong>du</strong> ministère public réclame 500 euros<br />

d’amen<strong>de</strong> avec sursis.<br />

Les vendanges sont une activité très saisonnière, avec <strong>de</strong>s contrats qu’on ne peut pas prévoir<br />

sur le long terme.<br />

L’avocate <strong>du</strong> prévenu plai<strong>de</strong> pour la « bonne foi » <strong>de</strong> son client. « Il n’a pas fait cela dans<br />

l’intention <strong>de</strong> commettre une infraction. Mon client a pris conscience, aujourd’hui, <strong>de</strong> la<br />

stricte régulation à faire auprès <strong>de</strong> l’administration, assure la défenseure. Les vendanges sont<br />

une activité très saisonnière, avec <strong>de</strong>s contrats qu’on ne peut pas prévoir sur le long terme. On<br />

ne peut pas faire attendre les clients. Ces salariés ont travaillé dans l’urgence. Mais mon client<br />

avait fait <strong>de</strong>s déclarations auprès <strong>de</strong> la Mutuelle santé agricole et <strong>de</strong> l’Urssaf. »<br />

Déclaré coupable, le prévenu est condamné à 50 euros d’amen<strong>de</strong> par salarié, soit 450 euros,<br />

avec sursis.


Virginie Verfaillie Tanguy : « Le marché va<br />

rebondir, il ne faut pas paniquer »<br />

Mallory Lalanne Le <strong>29</strong>/<strong>01</strong> à 07:21 Les Echos<br />

Les dirigeants doivent anticiper l'après-crise en sollicitant<br />

un maximum d'ai<strong>de</strong>s et en proposant un projet à même <strong>de</strong><br />

mobiliser tous les salariés, conseille Virginie Verfaillie<br />

Tanguy, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l'ARE. (Association pour le retournement <strong>de</strong>s<br />

entreprises). - DR<br />

Selon vous, sur quoi doivent se concentrer en priorité les dirigeants d'entreprise ?<br />

Ils doivent se focaliser sur l'opérationnel, et faire <strong>de</strong>s prévisions d'exploitation et <strong>de</strong> trésorerie<br />

pour évaluer les besoins financiers <strong>de</strong> leur société. C'est essentiel. Les entrepreneurs doivent<br />

également s'informer sur tous les mécanismes qui existent : le prêt garanti par l'Etat (PGE)<br />

bien sûr, mais aussi, jusqu'au 30 juin <strong>2021</strong>, les avances remboursables jusqu'à<br />

800.000 euros… Et, au-<strong>de</strong>là, les prêts à taux bonifiés, qui restent méconnus. Le montant <strong>de</strong><br />

l'ai<strong>de</strong> peut aller jusqu'à 25 % <strong>du</strong> chiffre d'affaires. Y sont éligibles les PME et les ETI qui<br />

n'ont pas obtenu <strong>de</strong> PGE suffisant pour financer leur exploitation.<br />

Les commissaires à la restructuration et à la prévention <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>s entreprises, qui<br />

instruisent les dossiers, ont une enveloppe importante <strong>de</strong> 500 millions d'euros et<br />

rencontrent <strong>de</strong> réelles difficultés à octroyer ces avances car les entrepreneurs ne se saisissent<br />

pas <strong>de</strong> ces dispositifs. Au 31 août 2020, plus <strong>de</strong> 48 millions d'euros <strong>de</strong> prêts bonifiés<br />

pouvaient encore être sollicités.<br />

Il est fortement recommandé <strong>de</strong> se saisir <strong>de</strong> tous les mécanismes mis en place <strong>de</strong>puis le début<br />

<strong>de</strong> la crise sanitaire, quitte à ne pas les utiliser et à les rembourser ultérieurement, plutôt que<br />

d'attendre d'être en difficulté pour en faire la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Car dans ce cas, les banques risquent<br />

<strong>de</strong> refuser d'octroyer les ai<strong>de</strong>s.<br />

Quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises déjà fragilisées avant le confinement qui<br />

ne peuvent bénéficier <strong>de</strong> ces dispositifs ?<br />

Les TPE et les PME qui n'ont pas pu obtenir <strong>de</strong> PGE peuvent se tourner vers les prêts<br />

participatifs FDES . Ils ont pour objectif d'apporter <strong>de</strong>s quasi-fonds propres qui viendront<br />

consoli<strong>de</strong>r à la fois la trésorerie et la structure financière <strong>de</strong> ces structures. Le gouvernement a<br />

décidé <strong>de</strong> les renforcer, car le Covid a accentué les difficultés <strong>de</strong> certaines entreprises.<br />

Des dispositifs régionaux commencent également à voir le jour. Je pense par exemple au<br />

Fonds Renaissance, dans la région Centre-Val <strong>de</strong> Loire, ou encore au nouveau FE2T (Fonds<br />

entrepreneurial territorial <strong>de</strong> transformation) créé dans la région Hauts-<strong>de</strong>-France par<br />

Entreprises & Cités, le groupe IRD et l'IHEGC (Institut <strong>de</strong>s hautes étu<strong>de</strong>s en gestion <strong>de</strong> crise).<br />

J'incite vivement les entrepreneurs à consulter l'onglet « régions » dans les liens utiles figurant<br />

sur le site SOS Entreprises Coronavirus créé par l'ARE.


La clé pour s'en sortir n'est-elle pas <strong>de</strong> se reposer sur ses équipes ?<br />

C'est évi<strong>de</strong>nt. On le constate dans les entreprises. Le pilotage managérial se resserre.<br />

Certains dirigeants organisent <strong>de</strong>s réunions par visioconférence avec le top management <strong>de</strong>ux<br />

fois par semaine pour apprécier ce qui se passe sur le terrain. D'autres le font tous les matins à<br />

8 h 30.<br />

Le rôle <strong>de</strong>s commerciaux est clé. Un chef d'entreprise ne doit donc pas hésiter à se confronter<br />

à la réalité <strong>de</strong>s faits en partageant ses réflexions avec les forces commerciales, qui sont au<br />

contact <strong>de</strong>s clients et sont à même d'évaluer plus facilement l'impact <strong>de</strong> la crise. En analysant<br />

la situation avec d'autres, il sera apte à prendre sereinement <strong>du</strong> recul.<br />

Quelle communication conseillez-vous d'avoir ?<br />

Il y a beaucoup d'incertitu<strong>de</strong> dans les entreprises. Pour ne pas créer une situation <strong>de</strong> stress,<br />

dirigeants et équipes <strong>de</strong> management doivent rassurer. Les collaborateurs doivent avoir<br />

une vision stratégique claire et connaître les objectifs à remplir pour savoir où ils vont.<br />

Bien enten<strong>du</strong>, il faut que les efforts soient partagés entre tous. La direction et les managers<br />

doivent se montrer exemplaires. Si ces conditions sont réunies, on peut parvenir à mobiliser<br />

les salariés.<br />

Le patron doit par ailleurs anticiper le plus possible la sortie <strong>de</strong> crise et imaginer différents<br />

scénarios, même s'il n'a pas d'idée précise <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong> la situation. C'est essentiel. Malgré<br />

le contexte et l'incertitu<strong>de</strong>, il faut absolument éviter <strong>de</strong> diminuer les équipes à toute force, sauf<br />

bien sûr si une telle réorganisation était prévue avant la crise car indispensable au<br />

redressement <strong>de</strong> l'entreprise.<br />

Le marché va rebondir, il ne faut pas paniquer. Ceux qui s'en sortiront le mieux auront<br />

anticipé l'étape d'après et auront profité <strong>de</strong> la crise pour faire évoluer l'organisation et<br />

l'activité <strong>de</strong> leur entreprise.<br />

Entrepreneurs en difficulté… où s'adresser ?<br />

Sur les ai<strong>de</strong>s d'urgence : la direction générale <strong>de</strong>s finances publiques (DGFiP) et l'Urssaf ont<br />

mis en place un numéro non surtaxé, le 0 806.000.245.Sur les dispositifs <strong>de</strong> prévention : les<br />

greffiers <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> commerce proposent <strong>de</strong>s entretiens <strong>de</strong> prévention par téléphone au<br />

<strong>01</strong>.86.86.05.78. Les administrateurs et mandataires judiciaires ont créé un service gratuit<br />

téléphonique via le Numéro Vert 0800.942.564.Après une liquidation : <strong>de</strong>s associations<br />

épaulent les entrepreneurs pour les ai<strong>de</strong>r à rebondir. Second Souffle a ouvert un service<br />

d'écoute téléphonique au 06.22.63.43.59. 60.000 Rebonds propose trois heures <strong>de</strong> coaching<br />

par téléphone ou visioconférence. Inscription sur son site 60000rebonds.com. Les<br />

Rebondisseurs Français peuvent être contactés par e-mail :<br />

charly@lesrebondisseursfrancais.fr.


La Chambre d’Agriculture ouvre un service<br />

d’accompagnement aux vignerons en<strong>de</strong>ttés<br />

Vendredi <strong>29</strong> janvier <strong>2021</strong> par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

« Nous sommes <strong>de</strong>s professionnels mais nous ne pouvons pas être compétents sur tout »<br />

déclare Magali Vérité pour lever les blocages intimes qui pèsent sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> conseils<br />

extérieurs. - crédit photo : CA33<br />

Le manque <strong>de</strong> trésorerie se généralisant dans le vignoble girondin, un dispositif anonyme d’écoute et <strong>de</strong><br />

conseil est mis en place pour anticiper les impasses financières.<br />

Les difficultés commerciales s’abattant comme les plaies d’Égypte sur le vignoble bor<strong>de</strong>lais<br />

(impacts covid sur les réseaux <strong>de</strong> la restauration et les salons <strong>de</strong> vignerons, surtaxes<br />

américaines, marché chinois en repli, nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation…), les difficultés<br />

financières s’accumulent dans les entreprises viticoles, entre retards <strong>de</strong>s paiements et<br />

épuisement <strong>de</strong>s Prêts Garantis par l’État (PGE). Les vignerons ne s’épanchant généralement<br />

pas sur leurs difficultés <strong>de</strong> trésorerie, la Chambre d’Agriculture <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong> (CA33) ouvre<br />

un service d’écoute et <strong>de</strong> conseil : « Agir Vite ».<br />

Face à « un <strong>quotidien</strong> marqué par un stress important, avec <strong>de</strong>s relances <strong>de</strong> paiement, <strong>de</strong>s<br />

plafonds <strong>de</strong> découvert dépassés, <strong>de</strong>s recherches <strong>de</strong> fournisseurs acceptant <strong>de</strong>s délais… », la<br />

CA33 propose <strong>de</strong>s « ren<strong>de</strong>z-vous gratuits et confi<strong>de</strong>ntiels aux exploitants » avec pour objectif<br />

l’« analyse <strong>de</strong> la viabilité <strong>de</strong> l’exploitation pour savoir si oui ou non, elle a les moyens <strong>de</strong><br />

s’adapter au nouveau contexte et aux nouveaux marchés ».<br />

"Prenons les <strong>de</strong>vants"<br />

L’enjeu étant <strong>de</strong> prévenir les cessations <strong>de</strong> paiement, « face à l’adversité et à l’incertitu<strong>de</strong>,<br />

prenons les <strong>de</strong>vants et n’attendons pas que les évènements nous obligent à faire <strong>de</strong>s choix<br />

plus douloureux » alerte dans un communiqué la viticultrice Magali Vérité, vice-prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong><br />

la CA33.<br />

Sans pouvoir faire <strong>de</strong>s miracles, <strong>de</strong>s outils juridiques existent pour maintenir l’activité <strong>de</strong>s<br />

entreprises et juguler leur en<strong>de</strong>ttement. « Avant la cessation <strong>de</strong> paiement, un règlement à<br />

l’amiable agricole (ou mandat adhoc) permet <strong>de</strong> renégocier la <strong>de</strong>tte confi<strong>de</strong>ntiellement<br />

<strong>de</strong>vant le Tribunal Judiciaire » expliquait récemment l’avocat bor<strong>de</strong>lais Alexandre Bienvenu<br />

à Vitisphere. Si un créancier s’oppose à cette renégociation, une procé<strong>du</strong>re collective <strong>de</strong>


sauvegar<strong>de</strong> peut s’ouvrir. « Il y a plus <strong>de</strong> marges <strong>de</strong> manœuvre quand on vient avant une<br />

cessation <strong>de</strong> paiement, afin <strong>de</strong> mettre en place un plan <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> » pointe le docteur en<br />

droit (cliquer ici pour en savoir plus sur les outils <strong>de</strong> restructuration <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte).


Deux nouvelles conventions collectives<br />

nationales à compter <strong>du</strong> 1er avril <strong>2021</strong><br />

Publié le 26/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong> - 16:35 par Viti Veille<br />

Le ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> l’Alimentation a indiqué la semaine <strong>de</strong>rnière l’entrée en<br />

vigueur <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nouvelles conventions collectives nationales (CCN) à partir <strong>du</strong> 1 er avril<br />

<strong>2021</strong>. Elles concernent la pro<strong>du</strong>ction agricole et les coopératives d’utilisation <strong>du</strong> matériel<br />

agricole (Pro<strong>du</strong>ction agricole/CUMA) et les entreprises <strong>de</strong> travaux et services agricoles,<br />

ruraux et forestiers (ETARF).<br />

« Elles constituent un progrès majeur dans le paysage conventionnel agricole avec <strong>de</strong><br />

nouvelles avancées sociales et la restructuration <strong>de</strong>s branches professionnelles, tout en<br />

conservant une place au dialogue social <strong>de</strong> proximité qui compense pour les petites et<br />

moyennes entreprises et les très petites entreprises l’absence <strong>de</strong> négociation d’entreprise »,<br />

explique le ministère.<br />

Une nouvelle classification <strong>de</strong>s métiers harmonisée au niveau national et une grille<br />

nationale fixant les salaires minima seront plus particulièrement mises en place pour la<br />

CCN Pro<strong>du</strong>ction agricole/CUMA. Pour la CCN ETARF, l’instauration d’une classification<br />

homogène <strong>de</strong>s emplois sur tout le territoire et un étagement <strong>de</strong>s rémunérations plus favorable<br />

à la progression <strong>de</strong>s salariés sont prévus.<br />

« Dans le domaine agricole, il existe aujourd’hui 205 conventions collectives et 85% d’entre<br />

elles ont un champ d’application départemental ou régional. Au 1 er avril, l’entrée en<br />

vigueur <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux nouvelles CCN permettra <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire ce chiffre à 66 conventions<br />

collectives et d’ainsi participer activement à la restructuration <strong>de</strong>s branches souhaitée par le<br />

Gouvernement », précise le ministère.


RUSTICA HEBDO<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

OJD : 179596<br />

Date : Du <strong>29</strong> janvier au<br />

04 fevrier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.34<br />

Page 1/1<br />

La Section ck k ôormdim<br />

Eva, membre <strong>du</strong> comité <strong>de</strong> dégustation<br />

Avenue <strong>de</strong>s vins<br />

I* En partenariat avec. ec.<br />

0 A<br />

avenue<strong>de</strong>Si<br />

Achetez directement à la propriété<br />

1. CHAMPAGNE GILLES PLANSON,<br />

PERLE D’IVOIRE BRUT - AOC champagne<br />

Cette exploitation <strong>de</strong> 3 ha se situe entre la célèbre<br />

ville d’Épernay (51) et Château-Thierry (02).<br />

Ce champagne offre une couleur scintillante et <strong>de</strong>s<br />

arômes fruités <strong>de</strong> poires et d’agrumes. Les bulles<br />

sont fines et toniques, ce qui apporte une belle<br />

fraîcheur. Très agréable à boire, il s’accor<strong>de</strong>ra<br />

très bien avec <strong>de</strong>s <strong>de</strong>sserts gourmands tels que<br />

2. DOMAINE RICARDELLE DE LAUTREC,<br />

RICARDELLE SAUVIGNON MARIN 2<strong>01</strong>9<br />

IGP pays-d’oc<br />

Ce sauvignon bio à la robe pâle présente une belle<br />

palette aromatique. Celle-ci se compose <strong>de</strong> notes<br />

florales <strong>de</strong> muguet et <strong>de</strong> lilas, accompagnées<br />

d’arômes plus gourmands d’agrumes et <strong>de</strong> fruits<br />

exotiques. Pourvu d’une belle acidité, ce vin<br />

accompagnera à merveille <strong>de</strong>s escalopines <strong>de</strong><br />

les corolles <strong>de</strong> crêpe et poires au caramel.<br />

Cépages : 85 % meunier, 15 % chardonnay.<br />

Prix: 20 € env<br />

saumon, <strong>de</strong>s rillettes <strong>de</strong> thon ou tout autre poisson.<br />

Cépage: 100 % sauvignon blanc.<br />

Prix: 11 € env.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 4143050600502


Pays : FR<br />

Périodicité : Mensuel<br />

OJD : 157304<br />

Date : Fevrier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.6-9<br />

Journaliste : William Coop-<br />

Phane<br />

Page 1/4<br />

Mieux vivre<br />

Libérezvous<br />

<strong>de</strong>s<br />

étiquettes<br />

f<br />

Dans le vin comme ailleurs, les tendances et<br />

les mo<strong>de</strong>s se multiplient, jusqu’à la <strong>de</strong>rnière<br />

• en date, les crus vegan. Leur point commun :<br />

elles sont portées par <strong>de</strong>s vignerons qui<br />

veulent sortir <strong>de</strong>s sentiers battus. Découverte.<br />

Enquête: William Coop-Phane<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 1552050600505


Pays : FR<br />

Périodicité : Mensuel<br />

OJD : 157304<br />

Date : Fevrier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.6-9<br />

Journaliste : William Coop-<br />

Phane<br />

Page 2/4<br />

ini les petits blancs, les gros rouges<br />

et les rosés glacés. Aujourd’hui, les<br />

vins s’affranchissent <strong>de</strong>s clichés. Il en<br />

existe désormais pour tous les goûts,<br />

toutes les couleurs, tous les prix et<br />

toutes les convictions. Difficile par<br />

fois <strong>de</strong> s’y retrouver. L’impression <strong>de</strong> confusion est<br />

accentuée par une double tendance. D’un côté, <strong>de</strong>s vins<br />

qui sortent volontairement <strong>du</strong> carcan <strong>de</strong> l’appellation<br />

pour se présenter comme simples « vins <strong>de</strong> France »,<br />

essentiellement parce que le vigneron souhaite tra<br />

vailler librement <strong>de</strong>s cépages non autorisés dans son<br />

aire géographique. De l’autre, <strong>de</strong>s crus qui jouent <strong>de</strong><br />

plus en plus l’étiquette pour correspondre à l’air <strong>du</strong><br />

temps. A l’instar <strong>de</strong>s « vins métho<strong>de</strong> nature » et <strong>de</strong>s crus<br />

vegan qui se cherchent une légitimité à grand renfort<br />

<strong>de</strong> logos et <strong>de</strong> labels. Ces <strong>de</strong>rniers ne sont, pour l’heure,<br />

reconnus que par les associations qui les promeuvent.<br />

Dans tous les cas, l’Institut national <strong>de</strong> l’origine et<br />

<strong>de</strong> la qualité (Inao) doit faire face <strong>de</strong> plus en plus sou<br />

vent à <strong>de</strong>s viticulteurs soucieux <strong>de</strong> bien travailler la<br />

vigne, quitte à ne pas suivre <strong>de</strong>s règles considérées<br />

comme trop conventionnelles, voire archaïques. Pour<br />

les consommateurs, ce sont <strong>de</strong>s occasions <strong>de</strong> s’ouvrir à<br />

<strong>de</strong> nouvelles découvertes œnologiques.<br />

géographique peuvent également être issus à partir <strong>de</strong><br />

plusieurs millésimes différents. Ce qui ne leur interdit<br />

pas <strong>de</strong> mentionner les cépages et/ou un millésime.<br />

Difficile d’y voir clair donc. Oublions les rouges qui<br />

tachent et profitons <strong>de</strong>s pépites composées par <strong>de</strong>s<br />

vignerons rebelles et exigeants qui choisissent <strong>de</strong> pro<br />

<strong>du</strong>ire leur vin en VDF dans le respect d’une viticulture<br />

<strong>de</strong> qualité. On les découvre autant avec Stéphane Bernau<strong>de</strong>au<br />

ou Louis-Benjamin Dagueneau, en bord <strong>de</strong><br />

Loire, que dans la vallée <strong>du</strong> Rhône, chez Jean-Michel<br />

Stéphan avec sa cuvée Vin sans Origine ou Jean-Michel<br />

Gerin et sa Champine en 100% syrah.<br />

• Notre avis. Le pire peut côtoyer le meilleur. Sans<br />

i<strong>de</strong>ntification locale officielle, les vins <strong>de</strong> France n’ap<br />

portent pas <strong>de</strong> garantie quant à leur qualité <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>c<br />

tion. La solution? Discuter avec le vigneron dans son<br />

domaine ou lors d’un salon, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r conseil à son<br />

caviste, déguster et se forger son propre jugement.<br />

• Notre sélection. Domaine Jean-Michel Gerin, La<br />

Champine, vin <strong>de</strong> France (Rhône), rouge, 2<strong>01</strong>8, 11 €<br />

(photo 1) ; domaine Pierre Cros, Les Mal-Aimés, vin <strong>de</strong><br />

France (Languedoc), rouge, 2<strong>01</strong>9, 14 € (photo 2);<br />

domaine Richard Leroy, Les Noëls <strong>de</strong> Montbenault, vin<br />

<strong>de</strong> France (Loire), blanc, 2<strong>01</strong>7, 65 € ; Combernand, La<br />

Cluse <strong>de</strong>s Peintres, Les Grangeons <strong>de</strong> l’Albarine, vin <strong>de</strong><br />

France (Savoie), 2<strong>01</strong>8,19,60 €.<br />

Vins hors appellation,<br />

les affranchis<br />

Au moment où les notions <strong>de</strong> terroir, d’origine et <strong>de</strong><br />

traçabilité <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s critères déterminants pour<br />

les pro<strong>du</strong>cteurs et les consommateurs, il se développe<br />

chez certains viticulteurs un contre-courant porté par<br />

la volonté <strong>de</strong> se libérer <strong>de</strong>s cahiers <strong>de</strong>s charges et <strong>de</strong>s<br />

contraintes réglementaires liés aux appellations. Une<br />

démarche qui se tra<strong>du</strong>it sur les étiquettes par la déno<br />

mination « vin <strong>de</strong> France » (VDF), qui remplace <strong>de</strong>puis<br />

2009 celle <strong>de</strong> « vin <strong>de</strong> table », entachée d’une réputation<br />

<strong>de</strong> piquette. Cette catégorie exclut les vins d’appellation<br />

d’origine protégée (AOP, anciennement AOC) et d’indi<br />

cation géographique protégée (IGP, les anciens vins <strong>de</strong><br />

pays). Autrement dit, les VDF regroupent les vins assem<br />

blés indifféremment <strong>de</strong> leur provenance régionale,<br />

donc <strong>de</strong> leur terroir et <strong>de</strong>s encépagements autorisés.<br />

Car cultiver un cépage qui ne figure pas dans le ca<br />

talogue <strong>de</strong> l’aire géographique délimitée écarte d’em<br />

blée le vin <strong>de</strong> l’AOP ou <strong>de</strong> l’IGP concernée. A l’instar d’un<br />

Eloi Dürrbach en Provence, dont la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> son<br />

domaine <strong>de</strong> Trévallon, élaborée en cabernet-sauvignon<br />

pour partie, sort <strong>de</strong> l’appellation baux-<strong>de</strong>-provence. De<br />

la même manière, si la parcelle n’est pas plantée dans<br />

un terroir classé AOP ou IGP, la mention « vin <strong>de</strong> France »<br />

est automatiquement apposée. Ces vins sans indication<br />

Vins jaunes, la typicité<br />

d’un terroir<br />

C’est un tout petit terroir aux confins <strong>du</strong> Doubs et <strong>de</strong><br />

la Bourgogne. Ici, les vignobles en terrasses et en plat<br />

s’éten<strong>de</strong>nt sur moins <strong>de</strong> 80 kilomètres <strong>de</strong> long, d’arêtes<br />

en vallées, face aux paradoxes <strong>du</strong> climat, entre le soleil<br />

continental qui tape fort l’été, les froids glaciaux <strong>de</strong> la<br />

montagne et les nombreuses pluies qui en font les vignes<br />

les plus arrosées <strong>de</strong> France. Réputé pour ses saveurs<br />

particulières, le vin jaune est élaboré à partir d’un seul<br />

cépage local, le savagnin. A ne pas confondre avec le vin<br />

<strong>de</strong> paille qui, lui, est liquoreux. Le vin jaune est ven<br />

dangé tard dans l’année, autour <strong>de</strong> la Toussaint, avec <strong>de</strong>s<br />

grains surmûris. Le raisin est alors pressé et son jus mis<br />

en fûts <strong>de</strong> chêne pendant six ans et trois mois. Il est<br />

ensuite embouteillé le premier week-end <strong>de</strong> février dans<br />

<strong>de</strong>s clavelins, <strong>de</strong>s flacons <strong>de</strong> 62 centilitres dont la forme<br />

très spécifique a été conçue au XVIIIe siècle. Son élevage<br />

très long permet au liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> s’évaporer en partie et<br />

cette « part <strong>de</strong>s anges » n’étant pas compensée par <strong>de</strong>s<br />

ajouts, il se développe naturellement un voile <strong>de</strong> levure<br />

à la surface qui protège le vin <strong>de</strong> l’oxydation.<br />

Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fabrication confère à ce breuvage vif et<br />

sec <strong>de</strong>s teintes d’or et <strong>de</strong>s saveurs prononcées <strong>de</strong> noix,<br />

<strong>de</strong> miel, <strong>de</strong> fruits secs et d’épices comme le safran et le<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 1552050600505


Pays : FR<br />

Périodicité : Mensuel<br />

OJD : 157304<br />

Date : Fevrier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.6-9<br />

Journaliste : William Coop-<br />

Phane<br />

Page 3/4<br />

Domaine Jean-Michel<br />

Domaine Pierre Domaine Marcel Domaine Jacques<br />

Mas<strong>de</strong>lPérié,<br />

Gerin, LaChampine,<br />

vin <strong>de</strong> France<br />

Cros, Les Mal-Aimés, Cabelier, château-chalon Tissot, arbois Orange Voilée,<br />

vin <strong>de</strong> France vin <strong>de</strong> France<br />

curry, prenant avec l’âge <strong>de</strong>s lueurs plus ambrées et <strong>de</strong>s<br />

accents <strong>de</strong> cuir et <strong>de</strong> raisin sec. Doté d’une forte capacité<br />

<strong>de</strong> vieillissement, il bénéficie <strong>de</strong>s AOP château-chalon,<br />

arbois, arbois-pupillin, l’étoile et côtes-<strong>du</strong>-jura.<br />

• Notre avis. Des vins plutôt pour palais initiés car, pour<br />

apprivoiser leurs arômes, complexes et déroutants par<br />

rapport à la mo<strong>de</strong> actuelle, il faut une certaine « concen<br />

tration ». Pour se faire une idée, ren<strong>de</strong>z-vous à la tradi<br />

tionnelle fête <strong>de</strong> la Percée <strong>du</strong> vin jaune, reportée aux<br />

5 et 6 février 2022, qui présentera les crus <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>4.<br />

• Notre sélection. Domaine Marcel Cabelier, châ<br />

teau-chalon (Jura), 2<strong>01</strong>3,35 € (photo 3) ; domaine Jacques<br />

Tissot, arbois (Jura), 2<strong>01</strong>2, 33 € (photo 4) ; domaine<br />

Badoz, côtes-<strong>du</strong>-jura (Jura), 2<strong>01</strong>3, <strong>29</strong>,50 €; domaine<br />

Rolet, arbois (Jura), 2<strong>01</strong>2,37 €.<br />

couleurs moins soutenues et plus orangées. Le vin<br />

orange exprime une palette aromatique variée qui offre<br />

à la fois la fraîcheur minérale d’un blanc, avec une faible<br />

acidité, et la structure tannique d’un rouge. Il développe<br />

<strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> poire, <strong>de</strong> coing, <strong>de</strong> fruits secs et d’écorces<br />

d’agrumes. En France, les cuvées restent confi<strong>de</strong>ntielles,<br />

mais quelques domaines réputés se sont intéressés à ce<br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vinification, à l’instar d’un Gérard Gauby dans<br />

le Roussillon, d’un Thierry Germain en saumur-champigny<br />

ou <strong>de</strong> Bénédicte et Stéphane Tissot en 100 % savagnin<br />

dans le Jura.<br />

• Notre avis. Les vins orange sont loin d’être un effet<br />

marketing. D’autant qu’ils ont <strong>du</strong> caractère. Ils vieillissent<br />

en général mieux que les blancs classiques et leurs<br />

arômes sont très différents. Le hic : considérés comme<br />

<strong>de</strong>s vins blancs <strong>de</strong> macération, ils sont généralement<br />

Vins orange, les blancs<br />

| vinifiés autrement<br />

§<br />

C’était il y a moins <strong>de</strong> trente ans, un grain <strong>de</strong> sable<br />

| à l’échelle <strong>du</strong> temps <strong>du</strong> vin. Si la mo<strong>de</strong> est récente, cette<br />

8 curiosité gustative a <strong>de</strong>s origines qui remontent à l’Anti-<br />

| quité et viennent <strong>de</strong> loin, précisément <strong>de</strong>s vignobles à<br />

3 l’intérieur <strong>de</strong>s terres <strong>de</strong> Géorgie, proches <strong>de</strong>s frontières<br />

s nord <strong>de</strong> l’Arménie. Après avoir franchi l’Italie, la ten-<br />

I dance est apparue en France dans les régions comme le<br />

g<br />

Val <strong>de</strong> Loire, l’Alsace, le Jura, le Languedoc ou le Rous-<br />

| sillon. Un peu partout, <strong>de</strong>s vignerons curieux <strong>de</strong> tra-<br />

| vailler différemment leurs raisins blancs se sont essayés<br />

| au vin orange. Lequel est bel et bien pro<strong>du</strong>it avec <strong>de</strong>s<br />

| raisins et non <strong>de</strong>s mandarines ou <strong>de</strong>s oranges à jus!<br />

!' Son procédé <strong>de</strong> fabrication diffère <strong>de</strong>s classiques<br />

g blancs secs en ceci que la fermentation s’opère avec <strong>de</strong>s<br />

i raisins entiers dont on conserve la peau, les pépins et<br />

| parfois la rafle. Résultat : après plusieurs jours, voire<br />

| plusieurs semaines, le jus en macération se charge <strong>de</strong><br />

g<br />

tanins et se teinte à la manière d’un rouge, mais avec <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its en quantité limitée. Mais ces crus se retrouvent<br />

<strong>de</strong> plus en plus souvent à la carte. Qualité oblige.<br />

• Notre sélection. Mas <strong>de</strong>l Périé, Orange Voilée, vin <strong>de</strong><br />

France (Sud-Ouest), 2<strong>01</strong>9, 37,80 € (photo 5) ; Domaine<br />

<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s espérances. Le Génie Orange, vin <strong>de</strong> France<br />

(Loire), 2<strong>01</strong>8,15,50 € (50 cl) (photo 6) ; domaine Château<br />

Gléon, D’Or et d’Ange, vin <strong>de</strong> France (Fiautes-Corbières),<br />

édition limitée, 17,90 € ; Le Rocher <strong>de</strong>s Violettes, Chenin<br />

orange, vin <strong>de</strong> France (Loire), 2<strong>01</strong>9, édition limitée, 30 €.<br />

Vins nature, l’épure<br />

<strong>du</strong> sans-ajout<br />

Tous les goûts se trouvent dans la nature, nous<br />

dit-on. A en croire la tendance que représentent les vins<br />

dits naturels ou nature, c’est bien le cas. Et c’est d’autant<br />

plus vrai <strong>de</strong>puis bientôt un an, lorsque, en mars 2020,<br />

la Répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s et l’Inao ont officiellement<br />

validé l’appellation vin métho<strong>de</strong> nature. Une reconnais<br />

sance très atten<strong>du</strong>e par le Syndicat <strong>de</strong> défense <strong>de</strong>s vins<br />

naturels, dont le prési<strong>de</strong>nt vigneron, Jacques Carroget,<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 1552050600505


DOMAINE DES GRANDES ESPÉRANCES, DOMAINE MILAN, DOMAINE LES CLOS DES PÈRES, CHAMPAGNE MARIE COPINET, CHÂTEAU SAINTE MARGUERITE<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Mensuel<br />

OJD : 157304<br />

Date : Fevrier <strong>2021</strong><br />

Page <strong>de</strong> l'article : p.6-9<br />

Journaliste : William Coop-<br />

Phane<br />

Page 4/4<br />

Domaine <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />

Domaine Milan,<br />

Domaine Les Clos <strong>de</strong>s<br />

Champagne<br />

Château Sainte Marguerite,<br />

espérances, Le Génie<br />

Le Papillon,<br />

Pères, Le Rouge <strong>de</strong>s<br />

Marie Copinet, Fantastique,<br />

Orange, vin <strong>de</strong> France<br />

vin <strong>de</strong> France<br />

vents, cru La Livinière<br />

blanc <strong>de</strong> blancs côtes-<strong>de</strong>-provence<br />

a été un ar<strong>de</strong>ur défenseur dans le but <strong>de</strong> clarifier et<br />

d’encadrer cette dénomination, et <strong>de</strong> sanctionner le cas<br />

échéant les tromperies faites aux consommateurs avec<br />

<strong>de</strong>s étiquettes qui en abusaient. Pour bénéficier <strong>de</strong><br />

cette appellation, le vigneron doit respecter une charte<br />

d’engagement qui stipule dans les gran<strong>de</strong>s lignes que<br />

la totalité <strong>de</strong>s raisins est issue d’une agriculture certi<br />

fiée bio, en vendanges manuelles, sans aucun intrant<br />

et sans aucun sulfite ajouté avant et pendant les fermen<br />

tations, mais avec toutefois la possibilité d’ajuster les<br />

doses <strong>de</strong> sulfite à hauteur <strong>de</strong> 30 mg/litre, soit près <strong>de</strong><br />

sept fois moins qu’un blanc sec traditionnel.<br />

Reste désormais au jeune syndicat à promouvoir sa<br />

charte auprès <strong>du</strong> plus grand nombre <strong>de</strong> vignerons pro<br />

<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> vins dits naturels afin d’en faire un véri<br />

table label reconnu et contrôlé par les instances offi<br />

cielles. « Trois domaines tirés au sort seront contrôlés<br />

chaque année sur la traçabilité, le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

bio <strong>du</strong> raisin, les vendanges manuelles, l’absence <strong>de</strong> ré<br />

si<strong>du</strong>s <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s et la teneur en soufre », précise Jacques<br />

Carroget dans sa charte. Pour l’heure, ils sont quelques<br />

centaines d’adhérents, consommateurs et cavistes<br />

sympathisants compris. Et autant <strong>de</strong> cuvées estampil<br />

lées vin métho<strong>de</strong> nature. A la fin <strong>de</strong> 2020, le seuil<br />

symbolique <strong>de</strong>s 500 adhérents était dépassé.<br />

• Notre avis. Le vin nature présente parfois <strong>de</strong>s aspects<br />

frisant en bouche et <strong>de</strong>s relents au nez <strong>de</strong> chou-fleur ou<br />

<strong>de</strong> « cul <strong>de</strong> vache » pour certains. Ce phénomène dit <strong>de</strong><br />

ré<strong>du</strong>ction s’estompe assez vite après ouverture, une fois<br />

le vin oxygéné. Ces crus sont souvent fruités et encore<br />

peu aptes à la gar<strong>de</strong>. Mais la tendance est là et le goût<br />

reste une question d’apprentissage.<br />

• Notre sélection. Domaine Milan, Le Papillon, vin <strong>de</strong><br />

France (Rhône), rouge, 2<strong>01</strong>9, 22,50 € (photo 7);<br />

domaine Bobinet, Hanami, saumur (Pays <strong>de</strong> la Loire),<br />

rouge, 2<strong>01</strong>9, 16,50 €; domaine Les Clos <strong>de</strong>s Pères,<br />

Le Rouge <strong>de</strong>s vents, cru La Livinière (Languedoc),<br />

rouge, 2<strong>01</strong>8,19,50 € (photo 8).<br />

Vins vegan, l’apologie<br />

<strong>du</strong>tout-végétal<br />

Après le vin élevé en biodynamie et le vin métho<strong>de</strong><br />

nature, le vin vegan cherche à se faire reconnaître dans<br />

la galaxie <strong>de</strong>s appellations. Une niche qui n’a rien à voir<br />

avec le bio, mais trouve ses racines dans le régime ali<br />

mentaire végétalien, dit aussi vegan, qui ne contient<br />

aucune substance animale. Autrement dit, il s’agit d’un<br />

vin doté d’une composition 100% végétale et sans<br />

OGM. Car, contrairement aux apparences, le vin peut<br />

contenir <strong>de</strong>s éléments d’origine animale comme la gé<br />

latine, la caséine qui se trouve dans le lait, l’albumine,<br />

le blanc d’œuf ou encore la colle <strong>de</strong> poisson.<br />

Pas question pour <strong>de</strong>s stricts observantins <strong>du</strong> règne<br />

végétal d’accepter ces onces d’impureté dans le jus. En<br />

effet, lors <strong>du</strong> processus <strong>de</strong> fermentation, appelé clari<br />

fication, les vignerons sont amenés à intro<strong>du</strong>ire ces<br />

ingrédients qui servent à éliminer les rési<strong>du</strong>s <strong>de</strong> levure<br />

en suspension dans le vin et à lui donner <strong>de</strong> la limpidité<br />

une fois mis en bouteille. Pour le vegan, le procédé <strong>de</strong><br />

« collage » se fait ainsi à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> protéines levuriennes<br />

ou extraits protéiques levuriens (EPL), à l’instar <strong>du</strong> blé,<br />

<strong>de</strong> la farine <strong>de</strong> pois, <strong>de</strong> la pomme <strong>de</strong> terre ou <strong>de</strong> l’argile.<br />

• Notre avis. Encore peu pro<strong>du</strong>its, les vins vegan sont<br />

impossibles à reconnaître si les étiquettes ne le men<br />

tionnent pas. Il faut donc rechercher la présence <strong>de</strong>s<br />

logos EVE Vegan ou V-Label apposés sur les bouteilles<br />

par l’Association végétarienne <strong>de</strong> France qui se présente<br />

comme un organisme certificateur. Côté goût, certains<br />

vins qui ne contiennent aucune colle renferment <strong>de</strong>s<br />

dépôts, nécessitant donc un effort pour les apprécier. Ici<br />

aussi, les conseils d’un caviste seront précieux.<br />

• Notre sélection. Champagne Marie Copinet, blanc <strong>de</strong><br />

blancs, brut nature, 30,90 € (photo 9) ; château Sainte<br />

Marguerite, Fantastique, côtes-<strong>de</strong>-provence, rouge 2<strong>01</strong>8,<br />

35 € (photo 10) ; Hermitage Saint-Martin, iKon, côtes-<strong>de</strong>provence,<br />

rouge 2<strong>01</strong>7, 25 €. •<br />

Tous droits réservés à l'éditeur<br />

VIGNERONS 1552050600505


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Page 1/12<br />

Dix Grands coups <strong>de</strong> cœur en Champagne<br />

Visualiser l'article<br />

La qualité <strong>de</strong>s cuvées <strong>de</strong>s vignerons que l'on déguste <strong>de</strong>puis une bonne dizaine d'années est nettement plus<br />

passionnante que <strong>de</strong>s cuvées <strong>de</strong> grands groupes qui ont toujours le même goût : elle apporte une originalité<br />

<strong>de</strong>s sols, fait ressortir ici le Pinot meunier, là un territoire spécifique <strong>de</strong> Grand ou Premier Cru, la Byodynamie,<br />

le respect <strong>de</strong> la Nature, le traitement <strong>de</strong>s sols à la charrue, tout cela exacerbe ce que l'on attend d'un vrai<br />

grand vin : son originalité. C'est le résultat d'une persévérance hors-normes <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ces vignerons.<br />

C'est le plus beau paradoxe français : quand <strong>de</strong>s régions entières uniformalisent leurs vins, en Champagne,<br />

on a pris le contresens en valorisant enfin son terroir !<br />

Les prix. Entre 20 et 50 euros (c'est-à-dire aux prix <strong>de</strong>s cuvées <strong>de</strong> base <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> marques), on accè<strong>de</strong><br />

donc à <strong>de</strong>s cuvées formidables. Bien sûr, certaines sont plus chères mais toujours bien moins que les plus<br />

connues. Comment ne pas encourager cela ?<br />

BERTHELOT-PIOT<br />

Chantal, Yves et Eddy Berthelot-Piot<br />

7, rue <strong>du</strong> Moulin – Neuville<br />

51700 Festigny<br />

Téléphone :03 26 58 08 42<br />

Email : contact@champagne-berthelot-piot.fr<br />

Site : www.champagne-berthelot-piot.fr<br />

Vignoble familial <strong>de</strong>puis 5 générations, <strong>de</strong> 15 ha, en viticulture raisonnée. Chantal, Yves et leur fils Eddy seront<br />

heureux <strong>de</strong> vous accueillir sur ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Toujours ce superbe Champagne cuvée Prestige, qui allie distinction et structure, une bonne ron<strong>de</strong>ur et un<br />

bouquet très aromatique aux notes subtiles <strong>de</strong> poire et <strong>de</strong> verveine.<br />

Joli brut Tradition, 90% Pinot Meunier et 10% Chardonnay, vieillissement 3 ans en caves, particulièrement<br />

agréable, il est persistant, d'une belle robe or pâle, aux notes d'abricot, <strong>de</strong> noix fraîche et <strong>de</strong> miel, un<br />

Champagne où s'associent ron<strong>de</strong>ur et distinction, à la fois fin et charpenté, d'une belle finale.<br />

La cuvée Réserve, est tout en charme, complexe, au nez <strong>de</strong> petites fruits mûrs et une dominante <strong>de</strong> lis, très<br />

bien équilibré en acidité, une cuvée puissante et bouquetée. Il y a encore leur savoureux Rosé <strong>de</strong> Saignée,<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348703463


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

100% Pinot Meunier, présenté dans une bouteille à l'aspect givré avec décor en relief, il est tout en charpente,<br />

fruité au nez comme en bouche, aux nuances <strong>de</strong> rose et <strong>de</strong> coing en finale.<br />

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Champagne R.H. COUTIER<br />

René, Nathalie et Antoine Coutier<br />

7, rue Henri-III<br />

51150 Ambonnay<br />

Téléphone :03 26 57 02 55<br />

Email : champagne.coutier@wanadoo.fr<br />

C'est la quatrième génération qui exploite ce domaine familial <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 9 ha, aidée <strong>de</strong> la cinquième<br />

génération avec Antoine sur le domaine <strong>de</strong>puis 4 ans, qui s'occupe aussi bien <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction que <strong>du</strong><br />

commerce. Des vignerons passionnés, dont les prix sages s'associent à une très belle régularité qualitative.<br />

Nous avons pu nous régaler avec ce Champagne brut Grand Cru Millésime 2<strong>01</strong>1, <strong>de</strong> jolie robe dorée, aux<br />

arômes <strong>de</strong> pain grillé et d'abricot, <strong>de</strong> bouche riche, bien équilibré en acidité, d'une jolie finesse, à la mousse<br />

fine et distinguée, vraiment savoureux). Le brut Grand Cru Blanc De Blancs, est savoureux, ample et parfumé,<br />

avec <strong>de</strong>s notes d'agrumes typiques, <strong>de</strong> bouche dominée par les fruits cuits et les petits fruits secs, légèrement<br />

miellée comme il le faut. C'est aussi toujours un plaisir <strong>de</strong> goûter ce Champagne Tradition brut Grand Cru,<br />

75% Pinot Noir et 25% Chardonnay, <strong>de</strong> mousse fine et <strong>de</strong>nse, d'une belle harmonie, tout en fraîcheur, ample,<br />

qui développe <strong>de</strong> fins arômes <strong>de</strong> rose et <strong>de</strong> genêt. Excellent rosé brut Grand Cru, 50% Chardonnay et 50%<br />

Pinot Noir, aux nuances <strong>de</strong> pivoine, d'iris, <strong>de</strong> fraise, flui<strong>de</strong> en bouche, soyeux, velouté, c'est un Champagne<br />

vraiment très élégant, parfait, par exemple sur <strong>de</strong>s tartes aux fruits ou une caille rôtie.<br />

Et bien enten<strong>du</strong> la cuvée Henry III, un Blanc De Noirs 100% Pinot Noir, <strong>de</strong> teinte délicatement dorée, aux notes<br />

discrètes <strong>de</strong> miel, <strong>de</strong> noix, ce Champagne mêle vivacité et charpente, un vin tout en arômes, à déboucher<br />

aussi bien sur <strong>de</strong>s écrevisses en papillottes aux fines herbes qu'avec un gâteau <strong>de</strong> bananes à la cannelle.<br />

Quant à leur Coteaux Champenois Ambonnay rouge, il est tout en bouche, charnu, sé<strong>du</strong>cteur, d'excellente<br />

évolution.<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

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Olivier et Laëtitia MARTEAUX<br />

6, route <strong>de</strong> Bonneil<br />

02400 Azy-sur-Marne<br />

Téléphone :03 23 82 92 47<br />

Email : contact@champagnemarteaux.com<br />

Site : www.champagnemarteaux.com<br />

Ce jeune couple <strong>de</strong> vignerons s'est établi sur la propriété familiale, et commercialise sa propre marque <strong>de</strong>puis<br />

novembre 2009. Ce vignoble est con<strong>du</strong>it en métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> culture <strong>du</strong>rable. Mise en place d'un enherbement et<br />

labours suivant la situation <strong>de</strong>s parcelles, utilisation au maximum <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its d'origine naturelle. Joli caveau<br />

pour recevoir les professionnels.<br />

Une réussite avec ce Champagne Millésimé 2<strong>01</strong>2, d'une jolie complexité aromatique où l'on retrouve <strong>de</strong>s<br />

nuances <strong>de</strong> citron et <strong>de</strong> miel, <strong>de</strong> bouche franche, d'une élégante nervosité, aux agréables notes <strong>de</strong> rose et<br />

<strong>de</strong> citron au palais, idéal avec une terrine d'anguille mousse au cresson ou <strong>de</strong>s brochettes <strong>de</strong> fruits <strong>de</strong> mer,<br />

par exemple.<br />

Le brut Réserve, est une cuvée composée à 80% <strong>de</strong> raisins noirs (65% Pinot Meunier, 15% Pinot Noir et 20%<br />

Chardonnay), l'esprit <strong>de</strong> la Maison, représente à lui seul la mosaïque <strong>de</strong> toutes les parcelles, arômes <strong>de</strong> fruits<br />

secs, et d'abricot, <strong>de</strong> jolie structure, le nouveau dosage est parfait.<br />

Goûtez également le brut Terre d'Origine, présenté dans une très jolie bouteille (nouvelle étiquette), il est<br />

distingué et ferme, tout en arômes (lis, pêche, aman<strong>de</strong>…), <strong>de</strong> bouche sé<strong>du</strong>isante où dominent les fruits secs<br />

au palais, avec une pointe <strong>de</strong> pomme mûre, Médaille d'Or au Concours Agricole <strong>de</strong> Paris 2<strong>01</strong>9.<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Leur Extra brut, est une cuvée fine et équilibrée aux nuances <strong>de</strong> poire et <strong>de</strong> lis, un vin mêlant charme et<br />

fraîcheur. Il y a aussi a ce Blancs <strong>de</strong> Blancs Blancs <strong>de</strong>s Sables, d'une bouche persistante, où se décèlent <strong>de</strong>s<br />

nuances <strong>de</strong> citron et <strong>de</strong> narcisse, qui allie ron<strong>de</strong>ur et notes <strong>de</strong> pêche blanche et <strong>de</strong> noisette.<br />

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Maryline et Emmanuel Mannoury<br />

3, Gran<strong>de</strong> Rue<br />

10250 Courteron<br />

Téléphone :06 27 30 56 98<br />

Email : ferry.mannoury@orange.fr<br />

Site : www.web-champagne.com<br />

Maryline et Emmanuel Mannoury sont frère et sœur, et représentent le 5e génération <strong>de</strong> vignerons. Ils sont<br />

désormais certifiés Viticulture Durable en Champagne.<br />

Une nouveauté cette année, et belle initiative, leur nouvelle étiquette est en braille.<br />

Ils élèvent ce joli Champagne brut Réserve, issu d'un assemblage <strong>de</strong> 57% Pinot Noir, 22% Chardonnay et<br />

21% Pinot Meunier, qui associe élégance et charpente, finesse et <strong>de</strong>nsité, aux connotations <strong>de</strong> fleurs d'acacia.<br />

Le Millésime 2<strong>01</strong>3, 70% <strong>de</strong> Chardonnay et <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> Pinot Noir, <strong>de</strong> jolie robe brillante, est excellent, intense<br />

au nez, tout en bouche, aux connotations fruitées persistantes avec <strong>de</strong>s nuances <strong>de</strong> pomme, alliant ron<strong>de</strong>ur<br />

et vivacité, vraiment charmeur.<br />

Leur Ultra brut est sans dosage, donc, 70% <strong>de</strong> Chardonnay, 30% <strong>de</strong> Pinot Noir, avec une proportion importante<br />

<strong>de</strong> vin <strong>de</strong> réserve, au nez franc et fruité (agrumes), d'une belle persistance aromatique, <strong>de</strong> belle couleur, <strong>de</strong><br />

bouche nerveuse et <strong>de</strong>nse à la fois. Quant à leur rosé brut, un assemblage <strong>de</strong> Pinot Noir pour 83,70% (dont<br />

13% <strong>de</strong> vin rouge), Chardonnay et Pinot Meunier, avec ce nez où la mûre s'associe à la fraise, une bouche<br />

intense et raffinée à la fois, il est à déboucher sur <strong>de</strong>s mets épicés.<br />

MANNOURY<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

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PETIT & BAJAN<br />

Richard et Véronqiue Petit<br />

10, rue d'Oger<br />

51190 Avize<br />

Téléphone :03 26 52 79 97<br />

Email : contact@champagne-petit-et-bajan.fr<br />

Site : champagne-petit-et-bajan.fr<br />

Ce Champagne est le bijou ciselé <strong>de</strong> Richard et Véronique Petit. A eux <strong>de</strong>ux, ils cultivent <strong>de</strong>ux Grands Terroirs<br />

<strong>de</strong> la Champagne : Avize et Verzenay, vignobles classés Grands Crus.<br />

Leurs multiples rencontres, dégustations et réflexions les déci<strong>de</strong>nt dès la fin <strong>de</strong> l'année 2008, à révéler le haut<br />

potentiel <strong>de</strong> leurs grands Terroirs et à façonner leur propre vin.<br />

Pour Véronique Petit, “2<strong>01</strong>9 a été la première vendange dans nos nouveaux bâtiments. Nous avons<br />

commencé notre aventure <strong>de</strong> vignerons en 2009, et pendant 10 ans avons profité <strong>de</strong>s installations et outils<br />

<strong>de</strong> mon beau-père. Nous avons décidé <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s travaux dans notre grosse maison champenoise, nous<br />

avons tout refait, pressoir, cuverie, salle <strong>de</strong> réception, bureau, stockage, afin d'être dorénavant totalement<br />

indépendant.<br />

Très jolie vendange en 2<strong>01</strong>9 en quantité et en qualité, l'été ensoleillé a été très bénéfique aux raisins. La<br />

récolte était saine et bien mûre. Nous avons une nouvelle cuvée <strong>de</strong> Coteaux champenois rouge 2<strong>01</strong>8 et 2<strong>01</strong>9,<br />

ce sont <strong>de</strong>s vins superbes, 100% Pinot Noir.<br />

Nous proposons toujours les mêmes cuvées, peut-être allons-nous être tentés d'en sortir une nouvelle ?<br />

Nous le déci<strong>de</strong>rons lors <strong>de</strong> la dégustation <strong>de</strong>s vins clairs, nous avons acheté <strong>de</strong>s petites cuves pour faire <strong>du</strong><br />

parcellaire. L'idée est <strong>de</strong> tout mettre en œuvre pour améliorer la qualité.”<br />

Ils ont eu raison puisque nous avons vraiment apprécié ce Champagne Blanc De Blancs Grand Cru cuvée Nuit<br />

Blanche, médaille d'Argent au concours <strong>de</strong>s Chardonnays <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, composé donc à 100% <strong>de</strong> Chardonnay,<br />

dosé à 3g/l, une cuvée puissante, avec ces notes délicates <strong>de</strong> noix et d'agrumes, très persistante, mêlant<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

élégance et vinosité, tout en arômes et nuances au palais, une belle réussite, que l'on vous conseille, par<br />

exemple, aussi bien sur <strong>de</strong>s noix <strong>de</strong> saint-jacques en carpaccio à l'huile <strong>de</strong> truffe noire qu'avec une meringue<br />

aux aman<strong>de</strong>s et au café.<br />

Superbe brut Grand Cru cuvée Ambroisie composé à 70% <strong>de</strong> Chardonnay et 30% <strong>de</strong> Pinot Noir, dosé à 3g/<br />

l, typé, ample et parfumé, <strong>de</strong> bouche dominée par les fruits blancs et les petits fruits secs, légèrement miellé<br />

comme il le faut.<br />

Et le Blanc De Noirs Grand Cru cuvée Obsidienne, composé à 100% <strong>de</strong> Pinot Noir, dosé à 3g/l, à la mousse<br />

fine et légère, à dominante <strong>de</strong> fleurs blanches et <strong>de</strong> noisette, très fruité, très équilibré, harmonieux en bouche,<br />

idéal sur un poisson au four ou <strong>de</strong>s ris <strong>de</strong> veau croustillants, notamment.<br />

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BOCHET-LEMOINE<br />

Pierre et Jacky Bochet-Lemoine<br />

3, rue Dom Pérignon<br />

51480 Cormoyeux<br />

Téléphone :03 26 58 64 11<br />

Email : bochet.lemoine@wanadoo.fr<br />

Site : www.champagne-bochet-lemoine.com<br />

Dans cette famille, la passion et le savoir-faire se transmettent <strong>de</strong>puis le siècle <strong>de</strong>rnier. Aujourd'hui, Pierre<br />

et Jacky perpétuent le style et la signature <strong>de</strong> la maison. “Notre vignoble s'étend sur une surface <strong>de</strong> 8,5 ha<br />

sur Cormoyeux, Faverolles et Coëmy. Nous travaillons les trois cépages Champenois : le Pinot Meunier, le<br />

Pinot Noir et le Chardonnay qui nous permettent <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong> subtils assemblages.” Viticulture raisonnée.<br />

Gîte disponible.<br />

Excellent Millésime 2<strong>01</strong>4, puissant et bouqueté, avec <strong>de</strong>s senteurs délicates <strong>de</strong> pêche et <strong>de</strong> noix, d'une<br />

nervosité en bouche certaine, mêlant charpente et finesse, d'une belle finale au palais, à ouvrir sur un turbot.<br />

n apprécie encore ce Champagne cuvée Les Grimprés 1955, avec <strong>de</strong>s Chardonnays très bien exposés, <strong>de</strong><br />

mousse persistante et légère, floral, frais, aux nuances <strong>de</strong> pain grillé et d'abricot, <strong>de</strong> bouche riche, fruitée<br />

et fraîche.<br />

Leur Champagne Réserve, Pinot Meunier 50%, Pinot Noir 30%, Chardonnay 20%, pressurage direct <strong>de</strong> la<br />

vendange entière avec fractionnement <strong>de</strong>s jus. Cela donne ce vin riche et sé<strong>du</strong>isant, aux connotations <strong>de</strong><br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

pomme et <strong>de</strong> noix fraîche, <strong>de</strong> bouche ron<strong>de</strong>, à la fois suave et frais, finement épicé, d'une finale florale très<br />

élégante. Joli Champagne brut rosé, 65% Pinot Meunier, 25% Pinot Noir et 10% Chardonnay, sé<strong>du</strong>isant, <strong>de</strong><br />

belle robe, au nez <strong>de</strong> fruits mûrs (groseille, framboise), avec une touche délicatement épicée, <strong>de</strong> mousse<br />

abondante.<br />

Goûtez également le Champagne brut cuvée Sélectionnée, 50% Pinot Meunier, 30% Pinot Noir et 20%<br />

Chardonnay, aux arômes <strong>de</strong> pain grillé et d'abricot, <strong>de</strong> bouche riche, bien équilibré en acidité, d'une jolie<br />

finesse, à la mousse fine et distinguée, vraiment savoureux. Excellent Ratafia, idéal à l'apéritif.<br />

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BRIAUX LENIQUE<br />

22, rue <strong>de</strong> la Liberté<br />

51530 Mar<strong>de</strong>uil<br />

Téléphone :03 26 51 55 76 et 06 08 91 96 <strong>01</strong><br />

Email : contact@champagne-briaux-lenique.com<br />

Site : www.champagne-briaux-lenique.com<br />

Un domaine familial situé à Mar<strong>de</strong>uil, au cœur <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> la Marne, à 3 kms d'Epernay. Pol Briaux apprend<br />

le métier chez un viticulteur <strong>de</strong> Mar<strong>de</strong>uil et se marie avec Christiane Lenique originaire <strong>du</strong> village.<br />

Ils plantent une première terre à vigne sur le lieu-dit les Semons et créent la marque Champagne Briaux<br />

Lenique en 1965. Ils achètent <strong>de</strong>s vignes et réalisent d'importantes constructions en 1972 pour possé<strong>de</strong>r leurs<br />

propres caves, pressoir et cuverie afin <strong>de</strong> maîtriser toutes les étapes <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> leurs Champagnes.<br />

En 2008, leur fille Nathalie reprend le domaine <strong>de</strong> 4 ha (Pinot Meunier 50%, Chardonnay 30%, Pinot Noir<br />

20%). Elle convertit les 21 parcelles <strong>de</strong> 30 années d'âge moyen en viticulture raisonnée et crée la Cuvée «<br />

Perle <strong>de</strong> Craie ». D'importants travaux sont entrepris afin d'optimiser les locaux <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, l'accueil <strong>de</strong>s<br />

clients et d'adapter l'outil <strong>de</strong> travail au handicap <strong>de</strong> Nathalie qui est en fauteuil roulant. Stéphanie rejoint sa<br />

sœur en 2<strong>01</strong>6. Ensemble, elles proposent cinq cuvées <strong>de</strong> caractère, chacune exprimant majoritairement un<br />

<strong>de</strong>s trois cépages <strong>du</strong> terroir.<br />

Très joli Champagne cuvée Perle <strong>de</strong> Craie Millésime 2<strong>01</strong>5, 60% Pinot Noir, 30% Chardonnay et 10% Pinot<br />

Meunier, c'est une cuvée harmonieuse et distinguée, <strong>de</strong> mousse onctueuse et très fine, fruitée et corsée<br />

à la fois, tout en arômes, un vin très élégant. Toujours agréable brut Tradition , 80% Pinot Meunier, 15%<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Chardonnay et 5% Pinot Noir, <strong>de</strong> jolie bouche persistante, <strong>de</strong> mousse intense et fruitée dominée par la pêche<br />

et le pain grillé, c'est une cuvée intense et complexe.<br />

Très joli Extra brut Blanc De Blancs, 100% Chardonnay, avec une mousse délicate, aux senteurs subtiles à<br />

dominante <strong>de</strong> fleurs blanches et d'abricot, bien équilibré, généreux et harmonieux. Remarquable brut cuvée<br />

Les Semons, 70% Chardonnay <strong>de</strong> la parcelle Les Semons et 30% Pinot Noir, où l'on retrouve <strong>de</strong>s nuances <strong>de</strong><br />

citron et <strong>de</strong> miel, <strong>de</strong>nse et distingué à la fois, il est sé<strong>du</strong>isant. Et pour finir le brut rosé, 70% Pinot Meunier, 28%<br />

Chardonnay et 2% Pinot Noir, au nez <strong>de</strong> petits fruits mûrs, suave, vineux et très fin à la fois, tout en harmonie.<br />

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Edouard BRUN & Cie<br />

Famille Delescot<br />

14, rue Marcel Mailly – BP 11<br />

51160 Aÿ<br />

Téléphone :03 26 55 20 11<br />

Email : contact@champagne-edouard-brun.fr<br />

Site : www.champagne-edouard-brun.fr<br />

Fondée en 1898 à Aÿ par Édouard Brun rejoint en 1928 par Edmond Lefèvre. En 1968, la fille d'Edmond<br />

Lefèvre, Clau<strong>de</strong> Delescot, prend sa suite, secondée par ses fils Philippe et Emmanuel. La maison fait partie<br />

<strong>de</strong> ces maisons que le gigantisme ne sé<strong>du</strong>it pas. Le travail en fûts est une tradition, et certains fûts encore<br />

en service ont plus <strong>de</strong> 40 ans. Le remuage manuel est en vigueur pour les gran<strong>de</strong>s cuvées qui ont besoin<br />

<strong>de</strong> temps pour évoluer. L'élaboration <strong>de</strong>s cuvées et les assemblages restent une histoire <strong>de</strong> famille, afin <strong>de</strong><br />

donner chaque année le goût typique à cette maison centenaire.<br />

“En 2020, vous trouverez à la vente, nous dit Emmanuel Delescot, la même gamme que l'an <strong>de</strong>rnier, avec un<br />

petit changement dans la forme <strong>de</strong> la bouteille concernant la Réserve Premier Cru qui sort en Avril.<br />

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Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Nous sommes enthousiasmés par la vendange 2<strong>01</strong>9 qui est magnifique avec une acidité dans les jus que<br />

l'on n'avait pas en 2<strong>01</strong>8, moins <strong>de</strong> volume, certes, mais une capacité <strong>de</strong> vieillissement et un potentiel très<br />

importants, nous prévoyons, donc, un millésime 2<strong>01</strong>9 qui sera commercialisé sept ans plus tard.”<br />

Le Champagne L'Élégante Grand Cru brut, présenté en bouteille spéciale teinte chêne, un assemblage<br />

minutieux <strong>de</strong> Grands Crus en Pinot Noir, 20%, avec, donc, une prédominance <strong>de</strong> 80% <strong>de</strong> Chardonnay<br />

(fermentation réalisée sous bois en petits fûts <strong>de</strong> chêne), est une gran<strong>de</strong> cuvée intense et savoureuse, d'une<br />

gran<strong>de</strong> complexité aromatique avec <strong>de</strong>s nuances <strong>de</strong> citron et <strong>de</strong> miel, <strong>de</strong>nse et distinguée à la fois. L'Élégante<br />

rosé Grand Cru brut, <strong>de</strong> bouche bien équilibrée où l'on retrouve la framboise et la mûre, c'est un Champagne<br />

qui mêle fraîcheur et charpente, finement aci<strong>du</strong>lé. Le brut rosé, 50% Pinot Noir, 50% Chardonnay, est <strong>de</strong> robe<br />

rose saumonée avec <strong>de</strong>s reflets cuivrés, sent les fruits frais (cassis, myrtille).<br />

La cuvée Blanc De Noirs Grand Cru, issue <strong>de</strong> fermentations alcooliques en cuves thermorégulées,<br />

vieillissement supérieur à 24 mois, dosage à 3 g/l, développe un nez fin et frais et une robe dorée et limpi<strong>de</strong><br />

à la bulle fine. La bouche révèle une belle intensité, une finale complexe, équilibrée ou la minéralité prolonge<br />

l'enchantement… Excellent brut Nature, tout en fraîcheur avec <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> fruits secs et d'acacia, <strong>de</strong> bouche<br />

minérale et élégante, avec <strong>de</strong>s connotations <strong>de</strong> brioche. Jolie cuvée Spéciale, <strong>de</strong> bouche fraîche et souple à<br />

la fois, un vin comme nous les aimons, avec <strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> fougère et <strong>de</strong> fruits frais.<br />

Il y a aussi Un Brun <strong>de</strong> Folie, une <strong>de</strong>mie bouteille <strong>de</strong> rosé en dosage extra-dry, aux nuances <strong>de</strong> fruits frais,<br />

un vin tout en nuances d'arômes, avec cette bouche <strong>de</strong>nse où l'on retrouve la fraise, et ce Vintage 2008,<br />

à dominante <strong>de</strong> fleurs blanches et d'aman<strong>de</strong>, d'une belle persistance aromatique, une cuvée savoureuse,<br />

<strong>de</strong>nse, aux notes <strong>de</strong> noisette et d'abricot sec. Excellente cuvée Réserve Premier Cru, 75% Pinot Noir, 25%<br />

Chardonnay, au bouquet fin, discrètement citronné.<br />

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DRAPPIER<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348703463


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

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Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Michel Drappier<br />

Rue <strong>de</strong>s Vignes<br />

10200 Urville<br />

Téléphone :03 25 27 40 15<br />

Email : info@champagne-drappier.com<br />

Site : www.champagne-drappier.com<br />

L'histoire <strong>de</strong>s murs, habités aujourd'hui par la famille Drappier, remonte au XIIe siècle quand Saint-Bernard<br />

fit construire ici une annexe <strong>de</strong> l'Abbaye <strong>de</strong> Clairvaux. Le vignoble qui entoure ces caves cisterciennes, fait la<br />

fierté <strong>de</strong> cette gran<strong>de</strong> exploitation. Si la vigne fut plantée pour la première fois à Urville par les Gallo-Romains il<br />

y a 2000 ans, c'est Saint-Bernard, fondateur <strong>de</strong> l'Abbaye <strong>de</strong> Clairvaux qui fit construire nos caves en 1152. Sept<br />

siècles plus tard, en 1808, c'est autour <strong>de</strong> ce témoignage médiéval, magnifiquement préservé, où dorment <strong>de</strong>s<br />

cuvées d'exception, que fut créé le domaine familial. Depuis 1979, Michel Drappier maîtrise les vinifications<br />

tandis qu'André, fort <strong>de</strong> ses 65 vendanges, gar<strong>de</strong> un oeil avisé sur le vignoble qui couvre aujourd'hui 55<br />

ha en propriété et 50 ha en contrats associés. En 1988, <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>s caves creusées dans la craie <strong>de</strong><br />

Reims sous Napoléon III, rejoignent la propriété familiale pour abriter les gran<strong>de</strong>s cuvées. Depuis, trois jeunes<br />

bourgeons nés <strong>de</strong> Michel et Sylvie, Charline en 1989, Hugo en 1991 et Antoine en 1996 représentent la<br />

huitième génération sur le domaine. Deux cents ans d'aléas climatiques et économiques n'ont pas altéré la<br />

passion qui anime une famille champenoise enracinée dans cette terre mille fois travaillée. Le vieux cep où<br />

coule la meilleure sève, les sarments qui portent les fruits et les jeunes pousses, fragiles mais pleines <strong>de</strong><br />

promesses, vous remercient <strong>de</strong> votre fidélité au cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux siècles et vous souhaitent, en route vers<br />

le tricentenaire, <strong>de</strong> savourer <strong>de</strong> nombreux beaux millésimes.<br />

“Pour Michel Drappier, “les Champagnes mis en vente cette année : Gran<strong>de</strong> Sendrée 2009 puis en Septembre<br />

2020, brut Nature, brut Nature Rosé, cuvée Charles <strong>de</strong> Gaulle, cuvée Quatuor, brut Carte d'Or, et une nouvelle<br />

cuvée certifiée Bio “Clarevallis”, issue <strong>de</strong> Pinot Noir, Meunier, et “Blanc Vrai” Chardonnay, un Extra-brut, non<br />

filtré, dosé à 4%.<br />

Le 2<strong>01</strong>9 s'est révélé être une excellente année, <strong>de</strong>s raisins à parfaite maturité sur tous les cépages si bien<br />

que nous allons faire <strong>de</strong>s marcs et <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> vie. C'est le mariage <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> la quantité.”<br />

Magnifique Champagne Gran<strong>de</strong> Sendrée brut Millésimé 2009, 55% Pinot Noir et 45% Chardonnay, c'est une<br />

cuvée ample et parfumée, <strong>de</strong> bouche fruitée, légère et ron<strong>de</strong> à la fois, tout en charpente, au fruité complexe,<br />

un vin généreux, <strong>de</strong> mousse florale.<br />

Superbe brut Nature, zéro dosage, pur Pinot Noir, allie structure et vivacité à la fois, un vin sé<strong>du</strong>cteur, d'une<br />

jolie complexité aromatique où l'on retrouve <strong>de</strong>s senteurs <strong>de</strong> citron et d'épices, distingué, d'une très belle<br />

persistance au palais. Le brut Nature rosé, zéro dosage, très vif, très fin, développe au nez comme en bouche<br />

<strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> fruits rouges frais, un vin aux bulles légères et brillantes. Belle cuvée Charles <strong>de</strong> Gaulle, la<br />

Maison ayant eu l'honneur d'être choisie par Charles <strong>de</strong> Gaulle pour ses réceptions privées à Colombey-les-<br />

Deux Églises, toujours millésimée, composée à 80% Pinot Noir complété par <strong>du</strong> Chardonnay, <strong>de</strong> belle robe,<br />

finement florale (aubépine, rose), <strong>de</strong> bouche subtile, persistante et très parfumée (fruits frais, aman<strong>de</strong>, pain<br />

grillé), <strong>de</strong> mousse intense, à prévoir sur une cuisine raffinée.<br />

Le brut cuvée Quattuor, est un Blanc <strong>de</strong> quatre blancs, trois “oubliés”, Arbane, Petit Meslier, Blanc Vrai, et<br />

Chardonnay, structuré et vif à la fois, aux saveurs d'agrumes, <strong>de</strong> pain grillé et <strong>de</strong> chèvrefeuille, <strong>de</strong> mousse<br />

crémeuse, comme le brut Carte d'Or, 80% Pinot Noir, 15% Chardonnay et 5% Meunier, avec cette fraîcheur<br />

florale doublée <strong>de</strong> notes fruitées, au nez d'une vinosité nerveuse, et ce rosé <strong>de</strong> Saignée, à la fois puissant<br />

et raffiné, aux arômes spécifiques <strong>de</strong> cerise et cassis.<br />

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Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348703463


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

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Olivier et Catherine Langlais<br />

2, rue <strong>de</strong> la Motelle (Cave : 1, rue d'Ecueil)<br />

51500 Villers aux Noeuds<br />

Téléphone :03 26 50 24 18<br />

Email : champagnesolemme@orange.fr<br />

Site : www.champagnesolemme.fr<br />

“Nous exploitons 6 ha <strong>de</strong> vignes sur 5 terroirs en 1 er cru <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims et un en Vallée <strong>de</strong> l'Ardre.<br />

Les sols géologiquement variés, (craie, argilo-calcaire, limons, sable), les expositions dominées par la plaine<br />

et les mi-coteaux permettent à nos trois cépages, Pinot Meunier, Chardonnay et Pinot Noir <strong>de</strong> s'exprimer<br />

pleinement.<br />

Notre sensibilité au naturel nous pousse constamment à modifier nos techniques culturales. Depuis l'année<br />

2<strong>01</strong>0, le domaine est certifié en agriculture biologique. En plus <strong>de</strong> l'enherbement et <strong>de</strong>s substances naturelles,<br />

nous utilisons les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> biodynamie; Nous apportons un soin particulier à nos parcelles par la<br />

stimulation et le développement <strong>de</strong> la vie <strong>du</strong> sol. Au domaine chaque cuvée suit un cycle bien spécifique, en<br />

biodynamie, pour respecter l'équilibre entre fraîcheur, élégance et complexité aromatique.”<br />

Olivier Langlais axe “la mise en vente <strong>de</strong> ses vins sur les Champagnes Brut Esprit <strong>de</strong> Solemme 2<strong>01</strong>6, Ambre<br />

<strong>de</strong> Solemme 2<strong>01</strong>5, Nature <strong>de</strong> Solemme 2<strong>01</strong>4.<br />

Chez nous, les vendanges 2<strong>01</strong>9 ont été un peu gâchées par les gelées <strong>de</strong> printemps qui nous ont fait perdre<br />

30% <strong>de</strong> la récolte mais la qualité est tellement présente qu'elle nous fait oublier ce petit désagrément.”<br />

Ces vignerons passionnés <strong>de</strong> vigne et <strong>de</strong> Nature, vous feront découvrir ce Champagne Brut Nature <strong>de</strong><br />

Solemme, 100% Chardonnay, une cuvée très pure, d'une gran<strong>de</strong> fraîcheur. Egalement le Brut Nature Esprit<br />

<strong>de</strong> Solemme, 50% Pinot Meunier et 50% Chardonnay, <strong>de</strong> bouche distinguée où dominent les fruits secs, <strong>de</strong><br />

robe dorée, très savoureux, tout en subtilité d'arômes, tout en harmonie, une cuvée qui nous a beaucoup plu.<br />

SOL<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 348703463


Date : 28/<strong>01</strong>/<strong>2021</strong><br />

Heure : 12:23:47<br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 8<br />

Tout comme le Brut Nature Ambre <strong>de</strong> Solemme, un Blanc De Noirs 100% Pinot Meunier, qui associe élégance<br />

et charpente, finesse et <strong>de</strong>nsité, avec <strong>de</strong>s senteurs subtiles <strong>de</strong> brioche et <strong>de</strong> fleurs blanches. Et le Brut Premier<br />

Cru Terre <strong>de</strong> Solemme, 55% Pinot Meunier, 25% Pinot Noir et 20% Chardonnay, riche et complexe, qui réunit<br />

fraîcheur et longueur en bouche, aux nuances dominées par la rose et le miel, un Champagne ample, subtil,<br />

tout en arômes.<br />

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A propos <strong>de</strong> Patrick DUSSERT-GERBER<br />

D'origines alsacienne et savoyar<strong>de</strong>, Patrick Dussert-Gerber est né en Algérie en 1956 dans une famille<br />

exploitant la terre, dont <strong>de</strong>s vignobles. Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> droit, il débute une carrière <strong>de</strong> journaliste<br />

professionnel. Dès sa rencontre avec un œnologue <strong>de</strong> renommée internationale, Jacques <strong>de</strong> Loustaunau <strong>de</strong><br />

Guilhem, qui lui apprend le métier <strong>du</strong> vin, ses secrets et l'art <strong>de</strong> la dégustation, il <strong>de</strong>vient l'un <strong>de</strong>s nez les plus<br />

respectés. L'atavisme aidant, sa passion pour ce “sang <strong>de</strong> la terre et <strong>du</strong> ciel” l'amène à collaborer avec <strong>de</strong><br />

nombreux titres <strong>de</strong> la <strong>presse</strong> française, à créer Magnum et à lancer Millésimes, la bible annuelle <strong>de</strong>s amateurs<br />

<strong>de</strong> vins, une référence aujourd'hui incontournable. Il a également édité et dirigé L'Officiel <strong>de</strong>s Grands Vins. Il<br />

est à l'origine <strong>de</strong> L'Amour <strong>du</strong> vin, un concept unique <strong>de</strong> boutique dans laquelle les vins sont ven<strong>du</strong>s au prix<br />

<strong>de</strong> la propriété, sans aucune marge prise. Le livre qui fait sa renommée internationale est ce Gui<strong>de</strong> Dussert-<br />

Gerber <strong>de</strong>s Vins®, véritable best-seller, consacré par le prix Gutenberg comme le meilleur gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins. Il<br />

écrit ce Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis 1979, secondé par son épouse, Brigitte, et, aujourd'hui, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs quatre enfants,<br />

Mélodie et Thibault, l'ont rejoint et dirigent également Millésimes, Vinovox, Vins<strong>du</strong>Siècle et L'Amour <strong>du</strong> Vin.<br />

“PDG” est certainement l'auteur français le plus important et prolifique dans le domaine <strong>du</strong> vin. Il a signé<br />

une cinquantaine <strong>de</strong> livres : L'Encyclopédie Mondiale <strong>de</strong>s Vins, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins d'Europe, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

meilleurs pro<strong>du</strong>its et spécialités <strong>de</strong> France, L'Amour <strong>du</strong> vin, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux (Albin Michel), Le<br />

Gui<strong>de</strong> d'achat <strong>de</strong>s bons vins et 52 Week-ends réussis (Marabout), Les Seigneurs <strong>du</strong> Cahors (Michel Lafon),<br />

Les Vins <strong>du</strong> Siècle (Millésimes)… Épicurien, amateur d'art contemporain, cet ancien boxeur, joueur d'échecs,<br />

passionné <strong>de</strong>s civilisations anciennes et <strong>de</strong>s technologies mo<strong>de</strong>rnes… C'est surtout un précurseur, le premier<br />

dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin à avoir su investir dans le Net, bien avant les autres. Éditeur, il est aujourd'hui le lea<strong>de</strong>r<br />

incontournable, avec <strong>de</strong>s sites très importants, qui attirent <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> milliers d'internautes. En 2<strong>01</strong>9,<br />

plusieurs MILLIONS <strong>de</strong> pages ont été vues par nos visiteurs sur les 5 sites : GUIDEDESVINS, MILLESIMES,<br />

VINOVOX, VINSDUSIECLE, IDEEVINS, les Blogs et les 120 Sites Thématiques (voir page 42) Et plus<br />

<strong>de</strong> 100.000 fans nious suivent sur Facebook Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Vins, www.gui<strong>de</strong><strong>de</strong>svins.com, interactif et gratuit<br />

sur le Net Millésimes®, www.millesimes.fr, le site <strong>du</strong> prestigieux annuel, en consultation gratuite Vinovox®,<br />

www.vinovox.com, un concept <strong>de</strong> vidéos mo<strong>de</strong>rnes et attractives, et son site anglais, www.mywinetasting.fr<br />

Les Vins <strong>du</strong> Siècle®, www.vins<strong>du</strong>siecle.com, et son site anglais, www.topfrenchwines.com L'Amour <strong>du</strong> Vin®,<br />

www.amour<strong>du</strong>vin.com, une Boutique unique ® : marques déposées INPI Voir tous les articles par Patrick<br />

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