Journal asmac No 3 - juin 2021
Ennui - Un sentiment exaltant Cardiologie - Nouvelles thérapies pour l’amyloïdose cardiaque Hématologie - Traiter les néoplasies sans chimiothérapie? Politique - La durée de travail doit baisser
Ennui - Un sentiment exaltant
Cardiologie - Nouvelles thérapies pour l’amyloïdose cardiaque
Hématologie - Traiter les néoplasies sans chimiothérapie?
Politique - La durée de travail doit baisser
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>asmac</strong><br />
<strong>asmac</strong>-inside<br />
Svenja Ravioli<br />
Lieu de résidence: Soleure<br />
A l’<strong>asmac</strong> depuis: 2015<br />
L’<strong>asmac</strong> pour toi en quelques mots:<br />
égalité, esprit d’équipe, enthousiasme<br />
Une femme réservée? Beaucoup<br />
de choses viennent à l’esprit<br />
lorsque l’on pense à Svenja<br />
Ravioli. Mais certainement<br />
pas cela. Au contraire, elle fait part de ses<br />
opinions et défend ses causes avec franchise.<br />
Surtout quand il s’agit de formation<br />
médicale postgraduée. Et surtout à<br />
l’époque du coronavirus. «Je pense que<br />
l’on accorde encore trop peu d’attention<br />
et de temps à la formation médicale<br />
spécialisée. La pandémie a encore aggravé<br />
la situation.»<br />
Son moteur? «Au cours de mes<br />
premières années en tant que novice, j’ai<br />
pris conscience des difficultés et des<br />
conditions de travail parfois douteuses en<br />
tant que médecin, et j’étais déterminée à<br />
améliorer la situation.» Elle souhaite<br />
s’attaquer directement aux problèmes<br />
tout en élaborant des solutions, ce qu’elle<br />
fait depuis maintenant deux ans au sein<br />
du comité de la section de Berne, et,<br />
depuis fin 2020, au sein du Comité<br />
directeur de l’association faîtière ainsi<br />
qu’en tant que déléguée à la Chambre<br />
médicale.<br />
Ce qu’elle apprécie dans le travail<br />
associatif, c’est l’interface entre la<br />
politique professionnelle, la formation<br />
postgraduée et le cadre juridique, confie<br />
la jeune femme de 31 ans. «J’apprends en<br />
permanence et je peux faire bouger les<br />
choses à mon niveau!» Travailler avec des<br />
personnes dynamiques et poursuivre des<br />
objectifs communs est pour elle source de<br />
motivation et d’inspiration. Par exemple<br />
aussi lorsqu’il s’agit de lutter en faveur<br />
d’une plus grande égalité des chances<br />
pour les femmes et les hommes, «en<br />
général, et dans les carrières médicales».<br />
En revanche, dans son travail – elle<br />
est médecin-assistante au service des<br />
soins intensifs du Bürgerspital de Soleure<br />
et obtiendra bientôt son titre de spécialiste<br />
en médecine interne générale – elle<br />
s’est découvert un intérêt pour les<br />
sciences et participe à un groupe de<br />
recherche. «J’ai toujours été fascinée par<br />
l’évolution effrénée de la médecine aiguë.<br />
J’envisage pour cela de suivre ultérieurement<br />
une formation complémentaire en<br />
soins intensifs ou en médecine d’urgence.»<br />
Un programme bien rempli, qui<br />
n’impacte en rien sa vie privée. Elle<br />
consacre ses loisirs aux voyages, aux<br />
sorties à l’opéra et au théâtre et à la<br />
randonnée. Et d’ajouter une dernière<br />
chose sur la formation postgraduée:<br />
«Pendant la pandémie de coronavirus,<br />
plusieurs cliniques ont développé de<br />
nouvelles idées pour organiser des<br />
séminaires de formation. Par exemple,<br />
en ligne ou en différé. J’espère qu’il y aura<br />
d’autres offres de ce type à l’avenir et que<br />
nous, médecins-assistantes et cheffes de<br />
clinique, pourrons en bénéficier!»<br />
Photo: màd<br />
24 3/21 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>