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L'essentiel Prépas n° 61 - Juin 2022

L'Essentiel du Sup Prépas est le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires, aux étudiants et à leurs parents. Chaque mois, retrouvez toute l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales et des Grandes Ecoles. Ce magazine vous est proposé par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie dédié à l'enseignement supérieur.

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS L’ESSENTIEL DU MOIS<br />

JUIN <strong>2022</strong> N° <strong>61</strong><br />

Concours de la BCE :<br />

des triches avérées ?<br />

En publiant son article Suspicion de triche et<br />

de défaut de surveillance lors du concours<br />

commun des grandes écoles de commerce Le<br />

Monde a pris le relais de nombreux professeurs<br />

qui mettaient en cause l’organisation des épreuves de<br />

la BCE. L’association des professeurs de classes prépa<br />

économiques et commerciales (Aphec) a en effet fait<br />

remonter à la direction des admissions et concours<br />

(DAC), en charge de l’organisation du concours, une<br />

dizaine de situations problématiques dans plusieurs<br />

centres d’examen du concours BCE. Dans un communiqué<br />

l’Aphec détaille les dysfonctionnements signalés<br />

dans une quinzaine de centres de concours :<br />

- non-vérification de l’identité du candidat, ou seulement<br />

le premier jour ;<br />

- utilisation massive des téléphones et non extinction de<br />

ceux-ci, sacs au pied des candidats, voire sur les tables ;<br />

- surveillants qui discutent, regardent leur téléphone,<br />

lisent… sans se déplacer (certains témoignages font<br />

même état de signalements d’autres étudiants sans<br />

réaction des surveillants) ;<br />

- non-accompagnement des candidats aux toilettes,<br />

les laissant ainsi libres de consulter leurs fiches et<br />

téléphones gardés dans les vestes ;<br />

- non-ramassage des copies et brouillons vierges,<br />

facilement réutilisables.<br />

Des candidats ont également pu continuer à écrire alors<br />

même que la fin de l’épreuve avait été signalée, car ils<br />

n’ont pas été obligés de se lever et de poser leur stylo.<br />

Si ces faits sont avérés, l’APHEC les dénonce comme<br />

« particulièrement graves et scandaleux » : « Nous<br />

sommes attachés aux concours qui sont une garantie<br />

républicaine d’égalité et il n’est pas possible de continuer<br />

sur le même mode de fonctionnement ».<br />

La réponse de la Direction des Admissions et Concours<br />

ne s’est pas fait attendre. L’après-midi après la publication<br />

du communiqué de l’Aphec elle répondait ainsi que<br />

les chefs de centre, généralement le proviseur ou le<br />

proviseur adjoint, interrogés par la DAC « rejettent les<br />

allégations relayées par certains médias et sur les réseaux<br />

sociaux ». Ils « déplorent que l’on puisse mettre en cause<br />

leur professionnalisme, leur implication et le sérieux<br />

avec lequel ils mettent tout en œuvre pour organiser<br />

les épreuves de la manière la plus rigoureuse ». La DAC<br />

leur « renouvelle toute sa confiance ». Et de préciser que<br />

« des investigations sont d’ores et déjà mises en œuvre<br />

afin de faire toute la lumière sur la réalité des allégations<br />

récemment publiées et entreprendre toute action visant<br />

à maintenir la réputation du concours et de l’ensemble<br />

des acteurs contribuant à sa bonne organisation ».<br />

En 2020 la Chambre de commerce et d’industrie de<br />

Paris, maison mère de la DAC, avait déjà dû diligenter un<br />

audit interne suite à de précédents dysfonctionnements.<br />

Lire aussi Triches, identités non vérifiées... Le<br />

concours aux écoles de commerce entaché par des<br />

suspicions d’irrégularités (Les Echos Start)<br />

L’Aphec demande<br />

à la DAC<br />

- De faire la lumière sur les<br />

faits rapportés par plusieurs<br />

dizaines de candidats.<br />

- De communiquer<br />

publiquement les<br />

résultats de l’enquête<br />

qui sera menée.<br />

- De prendre les mesures<br />

radicales et urgentes en vue<br />

d’une sécurisation maximale<br />

de la session 2023 et de<br />

les annoncer très clairement.<br />

Sigem : l’acompte de 800 €<br />

pour les étudiants boursiers supprimé<br />

Jusqu’ici, il était demandé à tout candidat<br />

lors de l’inscription en ligne. A partir de<br />

cette année, l’acompte de 800 € pour les<br />

étudiants boursiers ne sera plus exigé lors<br />

de la phase d’inscription au SIGEM (Système<br />

d’Intégration aux Grandes Ecoles<br />

de Management) qui compile les candidatures<br />

des élèves de classes prépara-<br />

toires qui postulent aux écoles par l’entremise<br />

des concours BCE et Ecricome.<br />

« Nous sommes conscients de la difficulté<br />

que pouvait représenter jusqu’ici le<br />

paiement de cet acompte de 800 € pour<br />

les élèves boursiers et leurs familles. Les<br />

écoles membres de SIGEM ont donc voté<br />

cette modification qui permet une mise<br />

4<br />

en œuvre dès cette année », explique Nicolas<br />

Arnaud, le président du SIGEM.<br />

Pour les candidats non boursiers,<br />

l’acompte de 800 € sur les frais de scolarité<br />

collecté par l’association SIGEM<br />

pour ses membres reste reversé à l’école<br />

intégrée qui les déduit du montant des<br />

frais de scolarité de 1 ère année.

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