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Journal asmac No 4 - août 2022

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<strong>asmac</strong><br />

Conseil juridique de l’<strong>asmac</strong><br />

Durée maximale de travail<br />

de neuf heures par jour<br />

en cas de grossesse et rapport<br />

avec une durée réglementaire<br />

de travail plus élevée<br />

Pourquoi ne peut-on pas<br />

faire valoir de travail supplémentaire<br />

pendant la grossesse,<br />

si l’on travaille plus<br />

de 45 heures par semaine?<br />

L’employeur doit occuper les femmes<br />

enceintes de telle sorte que leur santé et<br />

la santé de l’enfant ne soient pas compromises<br />

et aménager leurs conditions de<br />

travail en conséquence (art. 35 al. 1 LTr).<br />

Les femmes enceintes ne peuvent pas<br />

être employées au-delà de la durée<br />

ordinaire convenue de la journée de<br />

travail, cette durée ne doit en aucun cas<br />

excéder neuf heures (art. 60 al. 1 OLT 1).<br />

De mauvaises conditions de travail<br />

se répercutent aussi sur l’enfant et<br />

peuvent compromettre son bien-être et<br />

sa santé. La disposition en matière de<br />

protection de la santé mentionnée ne<br />

sert pas seulement à protéger la femme<br />

enceinte, mais en premier lieu l’enfant<br />

à naître. Tout le monde doit donc la<br />

respecter. Pas seulement l’employeur<br />

et les collègues de travail, mais aussi<br />

et surtout les femmes enceintes ellesmêmes,<br />

qui doivent faire valoir leurs<br />

droits sans condition, dans l’intérêt du<br />

bien-être de l’enfant à naître. Dans ce<br />

cas, le devoir d’assistance du médecin<br />

envers le patient n’est pas un intérêt<br />

supérieur. En particulier dans le contexte<br />

hospitalier, les collègues de travail<br />

peuvent facilement l’assumer. A cela<br />

s’ajoute que la plupart des heures de<br />

travail supplémentaire ne découlent<br />

pas du travail au chevet des patients,<br />

mais du travail administratif qui peut<br />

toujours attendre ou être délégué.<br />

Le législateur a fixé une limite<br />

maximale qui interdit de travailler plus<br />

de neuf heures par jour. D’une manière<br />

générale, il est donc souhaitable et<br />

toujours admis de rester en dessous de<br />

cette limite. Il n’est donc pas non plus<br />

possible de générer un solde d’heures<br />

négatif pendant la grossesse qui serait<br />

imputable à la femme enceinte (pendant<br />

ou après le congé de maternité). Hélas,<br />

il existe de nombreux hôpitaux qui<br />

appliquent encore la durée réglementaire<br />

de travail de 50 heures par semaine<br />

répartie sur cinq jours. Celle-ci correspond<br />

à la durée hebdomadaire maximale<br />

de travail fixée par la loi sur le travail.<br />

Les heures de service des femmes<br />

enceintes doivent donc être adaptées et<br />

réduites à neuf heures par jour. Même<br />

dans des situations exceptionnelles,<br />

on ne peut pas exiger des travaux supplémentaires<br />

dépassant la limite des neuf<br />

heures. Une répartition sur plus de cinq<br />

jours serait aussi illicite.<br />

Comment se présente la situation<br />

lorsque l’employeur n’exige pas de travail<br />

supplémentaire ou seulement de ma-<br />

Photos: Adobe Stock; màd<br />

18<br />

4/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>

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