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Maintenance & Entreprise n°667

Spécial Occitanie et Nouvelle-Aquitaine

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MAINTENANCE 4.0<br />

DE LA GTB À LA GMAO<br />

Le référentiel 21 CFR part 11 établit les dispositions<br />

réglementaires auxquelles chaque industriel doit se<br />

plier pour être conforme à la législation américaine<br />

en matière de conservation des données et signature<br />

électronique. Cette norme certifie que l’entreprise est conforme<br />

aux critères de sécurité très élevés requis par le référentiel, ce<br />

qui diminue très fortement le risque de mise sur le marché de<br />

produits non conformes.<br />

UN RÉFÉRENTIEL QUI IMPOSE UNE TRAÇABILITÉ SUR<br />

PLUSIEURS NIVEAUX<br />

Le maître mot associé à la norme est la traçabilité exhaustive. Je<br />

m’explique, l’entreprise doit connaître à tout moment ce qui a été<br />

fait et par qui, avec un système d’identification très poussé. C’est<br />

une des premières exigences pour être conforme à la 21 CFR<br />

part 11. Pour ce faire, la solution choisie devra vous permettre<br />

d’enregistrer les traces laissées sur le système et les rendre exploitables<br />

et sélectionnables avec une valeur avant/après sur les<br />

données modifiées. Elles doivent ensuite être exploitables de<br />

manière intelligible et simple. Les modifications qui sont horodatées<br />

par la solution et les opérations enregistrées devront être<br />

facilement accessibles, par exemple via une fonction intégrée à<br />

l’outil ne nécessitant pas de compétence de requêtage.<br />

Une fois que l’on maîtrise l’utilisation des données, il faut s’attaquer<br />

aux circuits transactionnels. Pour cela, la GMAO devra<br />

nécessairement proposer un système de signature électronique<br />

permettant une traçabilité étape par étape, reposant sur<br />

le système d’identification.<br />

Ce dispositif devra être renforcé par une gestion plus fine des<br />

utilisateurs, jusqu’à la donnée unitaire. Chaque intervenant ne<br />

pourra intervenir que sur la partie du processus qui lui a été<br />

attribuée (traçabilité dans l’accès aux données). De même, dans<br />

un processus, seuls certains champs pourront être accessibles<br />

selon l’utilisateur, leur affichage ou utilisation pouvant même<br />

être restreint en fonction de la valeur du champ. Un mécanisme<br />

de déconnexion automatique à partir d’un certain laps de temps<br />

sans action est indispensable. Bien entendu, tout ce qui doit être<br />

respecté sur l’outil doit également l’être sur vos outils mobiles.<br />

L’IMPLANTATION, UNE PHASE CRITIQUE POUR LA<br />

CONFORMITÉ AU RÉFÉRENTIEL<br />

Bio Express<br />

Laurent Crétot est Directeur Commercial au sein de Siveco Group,<br />

éditeur et intégrateur des solutions logicielles Coswin - GMAO/<br />

EAM - offre <strong>Maintenance</strong> 4.0 : Coswin Smart Generation.<br />

Ancien Ingénieur d’affaires, consultant expert en solutions logicielles<br />

GMAO et en organisation d’entreprise, Laurent Crétot conseille<br />

et accompagne, depuis plus de 25 ans maintenant, les industriels<br />

dans l’amélioration de leur solution GMAO.<br />

En termes de documentation tout d’abord, l’éditeur devra fournir<br />

une documentation exhaustive et compréhensible pour le<br />

client, comprenant les modifications effectuées dans le logiciel,<br />

afin que ce dernier soit en mesure d’en comprendre l’impact et<br />

qu’il puisse en vérifier la conformité lors de la première installation<br />

mais aussi pour toute mise à jour.<br />

L’éditeur pourra alors définir avec le client le nombre d’environnements<br />

nécessaires pour l’implémentation du logiciel (test,<br />

production…) et la méthodologie adaptée à cette architecture.<br />

Encore une fois la traçabilité des opérations sera primordiale<br />

pour garantir que chaque action réalisée dans un environnement<br />

est reproduite à l’identique dans les autres et surtout dans<br />

celui de production.<br />

Deux phases sont indispensables : l’IQ (Qualification à l’installation)<br />

qui détaille précisément l’installation à réaliser pour les<br />

différents environnements, l’OQ (Qualification opérationnelle)<br />

qui garantit que le logiciel respecte les spécifications attendues<br />

par le client et qu’elles seront reproductibles en production.<br />

UN CHOIX QUI NE DOIT PAS ÊTRE FAIT À LA LÉGÈRE<br />

Face à cette astreinte réglementaire, il s’agit avant tout pour<br />

les éditeurs comme pour les intégrateurs d’accompagner leurs<br />

clients dans la mise en place d’un système qui soit à la fois<br />

sécurisé, performant et leur permettant d’améliorer le pilotage<br />

de la maintenance tout en apportant de manière naturelle les<br />

éléments attendus par la norme lors des audits.<br />

Laurent Crétot<br />

La gamme des solutions logicielles Coswin<br />

Le stade le plus critique concerne l’implantation de la solution.<br />

Elle doit se dérouler en présence du client (installation à quatre<br />

mains) puisque c’est ce dernier qui sera le garant de la conformité<br />

d’installation de la solution en cas d’audit. Le référentiel<br />

21 CFR part 11 nécessite à ce stade une méthodologie éprouvée<br />

pour garantir la qualité de l’intégration de la solution.<br />

26 IMAINTENANCE & ENTREPRISE • N°667 • Août - Septembre - Octobre 2022

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