Scout 3/07 - Scout.ch

Texte: Thomas Mäder/ Zeus
Traduction: Anne-Cécile Fauquex
Photographe: Rudi Eiermann/Pascha
Quel responsable scout ne connaît pas cette situation? C’est une rencontre
de préparation; tu es assis avec les autres responsables autour d’une page
quasi-blanche, sur laquelle il n’y a rien d’écrit à part «14.00 heures, début de
séance». Depuis une demi-heure… au moins. Tu essaies de te concentrer;
tu exploites tous les trucs et méthodes pour trouver des idées que tu as
appris durant tes cours de responsable. Mais quand la discussion vient à
porter sur la séance la plus chouette que vous ayez jamais eue (cours de
responsables, truc #1), quelques secondes à peine s’écoulent que vous discutez
déjà du camp où elle s’est déroulée, de la façon dont vous avez roulé
les Unions Chrétiennes dans la farine et du fait qu’ils voulaient se venger,
mais surtout comment vous les avez surpris, ratiboisé et tous convertis au
scoutisme… Ce qui prend encore bien une bonne demi-heure.
Et ça n’est pas différent avec cette colonne: appelez ça comme vous voulez,
blocage d’écriture, discours facile, et même burnout, ça m’est complètement
égal. En tout cas, comme tout un chacun qui voudrait bien
mais ne peut point, j’ai trouvé un truc (pardon pour l’usage excessif de ce
mot, mais c’est une preuve de plus de ma non inspiration du moment) à
appliquer: quand on n’a pas d’idée, on prend comme thème le fait de ne
pas avoir d’idées. Je crois qu’on appelle ça métacommunication. Ou
alors réflexion. Ou quelque chose comme ça.
Le réflexe de désespoir comparable des responsables scouts qui ne
voient depuis une heure et demie qu’un «14.00 heures, début de séance»
menaçant sur leur feuille: le recyclage (cours de responsable, truc
#2). Car ça, nous connaissons fort bien, nous qui comme scouts accordons
un soin particulier à la nature et à
la vie, surtout si nous avons un set de
séparation des déchets. Oublions la
séparation des déchets, cherchons de
vieilles séances, transformons-les un
peu et le tour est joué. Car au fond, qu’avons-nous
appris à nos cours de responsables? La roue ne doit pas être
réinventée. Et les séances scoutes non plus. Finalement elles se déroulent
toujours sur le même principe: début de séance, nouvelles, jeu, goûter,
fin de séance. Et personne ne remarque que ladite séance a déjà eu
lieu six mois auparavant. Et si même comme ça ça ne va pas, on peut toujours
tenter une séance sur le thème du manque d’idées. Pour une fois,
ça serait quelque chose de nouveau, presque inspiré!
ECKSTRIPPE AU COIN DU FEU
TRUCS (NON) INSPIRÉS
(UN-) KREATIVE KNIFFS
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Welcher Pfadileiter kennt die Situation am Übungshöck nicht? Du sitzt
mit deinen Mitleitern um ein Blatt, auf dem nichts steht ausser «14:00
Antreten». Seit einer halben Stunde. Mindestens.
Du versuchst dich zu konzentrieren, probierst alle Tricks und Kniffs zur
Ideenfindung, die dir im Leiterkurs vermittelt wurden. Aber als ihr
dann über eure tollste Übung diskutiert (Leiterkurs-Kniff #1), dreht
sich die Diskussion schon nach ein paar Sekunden um das Lager, in
dem die Übung stattfand und wie ihr dort die Cevis gepflöckelt habt
und die sich rächen wollten, aber ihr sie überrascht, überwältigt und
alle zu Pfadis konvertiert habt. Was eine weitere halbe Stunde in
Anspruch nimmt.
So ähnlich ging es mir mit dieser Kolumne, nennt es Schreibstau,
nennt es eine billige Ausrede, nennt es Burnout, ist mir eigentlich
egal. Auf jeden Fall habe ich mich, wie jeder unkreative Möchtegernkreative,
eines billigen Kniffs (sorry für die exzessive Verwendung dieses
Wortes – ein weiteres Zeugnis meiner momentanen Unkreativität)
bedient, der da lautet: Hast du mal keine Idee, so mache es zum
Thema, dass du keine Idee hast. Ich glaube, man nennt das Metakommunikation.
Oder Reflexion. Oder so.
Die vergleichbare Verzweiflungstat von Pfadileitern, wenn auch nach
eineinhalb Stunden nur «14:00 Antreten» drohend vom Blatt schaut:
Recycling (Leiterkurs-Kniff #2). Denn damit kennen wir Pfadis, die Sorge
tragen wollen zu Natur und allem Leben, uns ja bestens aus – vor allem
wenn wir ein Abfalltrennset haben.
Also, das Abfalltrennset losgeschickt,
alte Übung gesucht, kurz ein bisschen
umgeschrieben und ab dafür. Denn wie
haben wir ebenfalls im Leiterkurs
gelernt? Das Rad muss nicht neu erfunden
werden. Und Pfadiübungen schon
gar nicht. Die funktionieren am Ende eh immer nach dem ANSZA-Prinzip
(Antreten – Nachricht – Spiel/Schnitzeljagd – Zvieri – Abtreten).
Da merkt keiner, dass die Übung vor einem halben Jahr schon einmal
stattgefunden hat.
Und wenns auch so nicht klappt, könnt mans ja mit einer Übung zum
Thema Ideenlosigkeit versuchen. Wäre mal was Neues – fast schon
kreativ.
KOLUMNE COLONNE