Le bénévolat-volontariat : quelles évolutions - Région Limousin

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL REGIONAL
la question de la rémunération des cadres dépend beaucoup de la richesse des
organisations concernées. Il serait donc opportun de réfléchir à cette question de
la rémunération des cadres qui, on l’a vu dans le chapitre II.1.3.2, font défaut
dans nombre d’associations. Sans aller jusqu’à la généralisation, on pourrait
envisager de permettre à certaines associations de rétribuer leurs cadres même si
elles ne répondent pas aux critères définis dans la loi de finances 2002.
De la même manière, la question relative au statut des "militants associatifs"
mériterait aussi d’être approfondie et ce pour faciliter l’action bénévole. En
effet, le "militantisme associatif" doit pouvoir exprimer toute la diversité de la
société.
L’idée d’un statut des bénévoles est généralement mieux accueillie par les
structures que par les bénévoles. En effet, ces derniers, plus réticents,
craignent pour leur liberté d’engagement. Pourtant, un statut ne
constituerait pas un obstacle à l’engagement, au contraire, il pourrait
constituer un atout. Ainsi, l’expérience bénévole serait officiellement
reconnue, validée et valorisée.
III.2. LE BENEVOLAT–VOLONTARIAT : UN TREMPLIN POUR L’EMPLOI ?
Désormais on sait que pour s’engager dans le bénévolat-volontariat la bonne
volonté ne suffit plus. Les exigences des structures en termes de disponibilités et
de compétences des bénévoles traduisent l’évolution du bénévolat-volontariat
vers une plus grande professionnalisation. Mais comment cela se traduit-il dans la
réalité ? Comment les bénévoles participent-ils à cette évolution ? Enfin, cette
professionnalisation du bénévolat-volontariat ne vient-elle pas concurrencer le
monde du travail ? Voilà quelques questions que le CESR a tenté d’appréhender en
étudiant les relations qu’entretiennent le bénévolat et l’emploi.
III.2.1 Les effets de la professionnalisation du bénévolat
Cette question de la professionnalisation du bénévolat-volontariat renvoie à la
place que l’on souhaite accorder à l’expérience bénévole dans le parcours
professionnel individuel du bénévole, mais également à la revendication de
légitimation du monde associatif.
supérieures à 200 000 €, 500 000 € ou 1 000 000 € pour rémunérer respectivement un, deux ou trois
de ses dirigeants. Un commissaire aux comptes sera nommé pour vérifier la procédure.
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