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L’EMPLOI DANS LA RÉGION
Les métiersdeboucherestent
très demandés.
• Intérimaires. Ils sont les premiers touchés
par le ralentissement de l’activité et
le nombred'inscriptionsauchômage s’est
accéléré, tout comme celui des fins de
mission. Là encore, la criseautomobileen
est laprincipale cause. Entre août etdécembre,
le nombre des intérimaires inscrits
entant que demandeurs d’emploi a
régulièrement progressé de 0,4%.
• Chômage de longue durée. Fin novembre,
17748personnes étaient inscrites depuis
plus d’un an, soit 25%dunombre
total dedemandeurs d’emploi. Une augmentation
de 7,8 %par rapport ànovembre2007,
faisant suiteàune hausse de 3,5
%enregistrée le mois précédent. Depuis
fin août, la situation se dégrade pour cette
catégorie, avec unnombre d’inscrits en
hausse et une recherche plus difficile.
• Plusde50ans. Finnovembre, 8629 personnes
âgées de plus de 50 ans recherchaient
un emploi, soit 12,5 % des
demandeurs, en augmentation de 10 %,
sur un an.
• Métiers d’avenir. “ Aujourd’hui, aucun
élément fondé, aucun chiffrenepermet de
dire qu’un métier garantit un emploi”, affirme
Frédérique Pellier, responsable du
servicedes statistiques, desétudes et des
évaluations,auPôleemploi de Haute-Normandie.
“ J’espèreque la situation va commencer
àseredresser mais nous n’avons
aucune visibilité d’amélioration pour le
premier trimestre etpeut-être pas plus
pour le second.”
• Cadres. Si l’année 2008 s’était poursuivie
comme elle avait démarré, elle aurait
été “exceptionnelle” :tel estleconstatque
dresse Marc Lesueur, responsable de
l’Apec, au regard des offres d’emploi des
cadres. Certes, l’année finit avec une
hausse approchant les 7%,mais essentiellement
due “à la très bonne dyna-
mique” de l’agglomération havraise, d’un
bout àl’autre del’année, etaux bons résultats
obtenus par lesagglomérations de
RouenetEvreuxdurant le premier semestre.
“Des cadres, lesentreprises en ont besoin
et on devrait donc limiter la casse”, et
il ya“un décalage entre l’attentismeetles
besoins àsatisfaire pour les entreprises”.
Le décrochage de novembreetlachutede
décembre sont difficiles. Néanmoins, “les
offres reprennentenjanvier”,selon l’Apec.
Certes, une proposition d’emploi ne débouche
pas forcémentsur un recrutement,
car l’affectation peut se faire eninterne,
maisc’estlecas environhuit fois sur dix,et
il s’agit donc d’unbon indicateur.
2008 ne s’est pas achevée avec une bonne
tendance et2009 démarre demême. On a
l’habitude de dire que “quand le bâtiment
va, tout va” ,etonpeut donc craindre que
le ralentissementd’activité qu’ilaressenti
soit annonciateur d’une année globalement
en demi-teinte pour l’emploi en général
et plus maussade encore pour
certains secteurs, telle que l’industrie,
avec l’automobile qui continue d’attendre
de percevoir un sursaut, même frémissant.
Bien entendu, tous les secteurs espèrent
une repriseen2009, mais aucun chef d’entreprise
ne se laisse gagner par un optimisme
exacerbé. Certains se disent même
que la reprise pourraitsefaireattendreet
aucun clignotant ne permet aujourd'hui
d’être sûr du lendemain.
PascaleTessier
Plus d’offres
que dedemandes
Certains métiers sont dits en tension lorsque
l’offreest supérieureàlademande.Malgréla
crise, certaines propositions ne trouvent pas
preneur. Cesont, d’ailleurs, toujours unpeu
les mêmes (quoique certaines professions
peuvent être plus pénuriques àcertaines périodes
de l’année), puisqu’avant même qu’un
ralentissement ne se fasse sentir,une dizaine
de métiers rencontraient déjà des difficultés
de recrutement, dans l’EureetlaSeine-Maritime.Letrimestreprécédent,
sept d’entreeux
étaient déjà inscrits au tableau.
•Santé. Les professions paramédicales,
autres que celle d’infirmier.
•Commerce. Les métiers deboucher, d’ouvrier
non qualifié de l’alimentation et de
chef de rayon.
•Industrie.Technicien de méthodes, d’ordonnancement
et de planification, chaudronnier,
tôlier,traceur,serrurier,métallier.
•BTP. Des difficultés concernent également
les techniciens et chargés d’études de ce
secteur.
•Restauration. Les serveursnesont pas assez
nombreux, tout comme les cuisiniers.
•Conducteursroutiers.
La quasi-totalité de ces métiers étaient déjà
en tension le trimestre précédent. Pour
certains, les problèmes de recrutement se
rencontrent uniquement sur des postes à
faible durée. Mais, fréquemment, même les
offres en CDI ou CDD de six mois et plus ne
trouvent pas de candidats.
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ENTREPRISES
2009
Crédit
PhotoRémy
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Messeglia
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