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FORMATION CONTINUE F ormation juridique et économique de niveau Bac +5 en poche, Anne avait un statut de cadre dans les ressources humaines. Un travail passionnant mais prenant. Àlanaissance deson troisième enfant, elle amis sa vie professionnelle decôté, “parce que ce n’était pas gérableavecune viedefamille nombreuse.” Trois ans plus tard,lanaissancedelapetite dernièrel’a confortée danssadécision. Les enfantsont grandi,etbienqu’elleparvienne pleinement àoccuper ses journées, Anne a dû se résoudre àrepartir sur le marché du travail. Parce que les études des enfants, justement, pèsent trop lourdsur le ménage. Postuler dans les ressources humaines n’étaitpas envisageable:“J’étais has-been, j’avais arrêté trop longtemps.” Elle nese sentait pas, non plus, prête às’investir en mettant sa vie de famille decôté. Car elle veut conserver son mercredi, même si sa dernière fille vient d’entrer au lycée :pour garder un peu de temps pour elleetnepas créerderupturetropbrusque. Pas besoin que l’on nous parle comme àdes enfants ! Au terme “d’une douzaine d’heures” de Projetpersonnaliséd’accèsàl’emploi, proposé par l’Anpe, “unesortedebilan de compétences approfondi devant obligatoirement déboucher sur quelque chose”, Anne a trouvé sa voie :lamédiation familiale. Trois 98 ENTREPRISES 2009 Retourner sur lesbancs de la fac, pour financerles études des enfants. A50ans, Anne est retournée àlafac À50ans, Anne, originaire d’Evreux, doit trouver du travail. Après 18 ans d’interruption, elle est retournée sur les bancs de la fac. jours plus tard, elle déposait son dossier à l’université, réussissait l’entretien et redevenait étudiante. Comme ses trois aînés. Depuis janvier 2008, elle conjugue, chaque semaine, deux jours d’enseignement théoriqueetdeux autresdestage pratique dans une association de médiation. Ses problèmes financiers nesont pas résolus pour autant,car Annedoit “toutfinancer” :la formation deplus de 2000€ ,les frais de transport et de stationnement. Parfois, elle se garetrèsloin pour fairedes économies ! À50ans, elle peut prétendre àlaprise en charge partielleducoûtdesaformation, en échange d’un contrat de travail de 20 heures, mais elle n’est pas encore prête à tirer un trait sur ses mercredis et elle veut se garderdutempspourréfléchir àson avenirproche.Dans six mois,Anne achèvera sa formation etelle neveut pas manquer une opportunité detravail. Entre unposte dans une association ou se mettre àson compte, ellen’a pas encoretranché, maiselleamultiplié les stages pratiques afin depouvoir décider en parfaiteconnaissance de cause. Anne est heureuse parce que le métier qu’elle exercera lui plaît. Mais elle adû admettre qu’elle mémorisait moins facilementqu’à20ans.À50ans, Bac +5 en poche, un mari, quatre enfants etune vie sociale diversifiée, elle est un peu critique sur le fonctionnement du dispositif:“On s’adresse ànous comme àdes enfants.” Le système des notes ou l’émargement de la feuille de présence lui pèsent : “J’ai besoin de comprendre pourquoi je me suis trompée, pas d’avoir une note. Et puis, maformation me coûte assez cher, c’est mon intérêt de la suivre, poursuit-elle. Jen’ai pas besoin, en plus, d’être surveillée!” P.T. Qu’en pensent les intéressés ? Une enquête (*), menée cet automne,démontre que le système actuel est considéré comme “satisfaisant”, àlafois, par les salariés, les DRH et les responsables de formation, malgré “un défaut de connaissance des dispositifs par les salariés”. Àplus de 90 %, les sondés affirment que les dispositifs existants favorisent le développement des compétences. Avec des différences de perception :71%des DRH envisagent la formation pour “anticiper les évolutions et maintenirl'employabilité”, alorsque 90 %des salariés se forment, avant tout, pour “évoluer professionnellement.” Une même divergence apparaît sur le droit individuel àlaformation (DIF) :les salariés le perçoivent comme “un levier de formation métier”, alorsque les DRH yvoient “un moyen d'acquérir des compétences transverses.” (*) Enquête de l'observatoireCegos sur l'évolution de la formation professionnelle, menée en octobre 2008 auprès de 403 DRH et responsables de formation, et 800 salariés. Crédit photo :Endostock
Le cnfpt centre national de la fonction publique territoriale Le CNFPT est un établissement public unique, paritaire et déconcentré au service des collectivités territoriales et de leurs agents. Il est doté d’instances composées àégalité d’élus locaux et de représentants du personnels. 29 délégations régionales, 4écoles et un institut de formation des cadres supérieursoeuvrent sur le territoire pouroffrir un servicedeproximité et de qualité aux collectivités territoriales. 2100 agents du CNFPT sont les interlocuteurs et les partenaires privilégiés sur le terrain àl’écoute des collectivités et de leurs spécifités. Nos missions >Former tout au long de la vie >Anticiper l’évolution de la ressource humaine >Dynamiser la carrière Notre expertise >Construire de la compétence professionnelle avec les collectivités territoriales >Créer un nouveau lien entre formation et carrière pour l’agent Se former c’est l’avenir, l’avenir c’est se former CNFPT Délégation régionale Haute-<strong>Normandie</strong> 20 quai Gaston Boulet -BP4072 76022 ROUEN CEDEX tél 02 35 98 24 30 -fax 02 35 71 20 69 www.haute-normandie.cnfpt.fr Parc d’Activités desHayons Situé àproximitédel’A28 et de l’A29, sur la RD 915 axe <strong>Paris</strong>-Dieppe,sur les communes d’Esclavelles et de Massy 31.700 m 2 disponibles, divisibles en 4parcelles •Rouen :34min. /47km •LeHavre :64min. /107km •Dieppe :43min. /40km Terrains viabilisés Prix:9€HT/m 2 Contact:CommunautédeCommunes du Pays Neufchâtelois -0232974565 Site internet :www.cc-pays-neufchatelois.fr
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