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CEUX QUI COMPTENT
Deux ipour deux fois plus de soleil
Une entreprise innovante. Elle n’a pas de pétrole mais elle ades idées :“Solariis”
se distingue dans le secteur des énergies renouvelables.
R
esponsable d’affaires dans une entreprise
d’électricité générale, PatriceCamels’estlaissé
porter par sa
passion pour leséoliennes,pour créer “Solariis”,
àRy, en Seine-Maritime. Depuis février
2006, élargissant lecentre d’intérêt
premier de son dirigeant, l’entreprise n’en
finit plus de se faireunnom dans le domaine
des énergies renouvelables :elle vient de
remporter un premier prix national du
concours photo “Qualit EnR” et areçu, en
outre, le tout nouveau label “Éco artisan” de
la CAPEB (confédération des artisans et des
petitesentreprisesdubâtiment),distinguant
“les artisans du bâtiment capables de
conseiller lesparticuliersenmatièred'efficacité
énergétique,entouteindépendance.”
Si l’entreprise atrouvésaplacedans le secteur
du bâtiment,sacréation n’a pas été aisée
A
ssocié augroupe ESC Rouen (école
supérieuredecommerce), “Ferrero”
s’estengagé dans un programme de
réinsertion sociale, “Tremplin pour Réussir”,
ouvert aux bacheliers demoins de 22
ans, en ruptureaveclemilieu scolaireaprès
des difficultés sociales. “En tant que leader,
Ferrero aunrôle àjouer pour apporter sa
pierre àl’édifice d’une société plus équitable.
Il nous semble juste de partager notre
succèséconomique, notamment dans notre
région, la Normandie”, déclare Marco Ca-
pour autant. “On m’a regardé d’un drôled’air
àlabanque et on me disait quelesolaire ne
marcheraitpas en Normandie,car il n’y avait
pas assez de soleil. Heureusement, leGrenelle
m’a bien aidé” ,sesouvient Patrice
Camel. Grand bien lui apris de s’accrocher,
car s’il se plaît désormais àmettre en place
des équipementssolaires thermiques et photovoltaïques,sur
lestoitsouterrasses,illefait
avec autant de conviction que de professionnalisme.
Son public potentiel esttrèsétendu,
des particuliersaux architectes, en passant
par les collectivités, commerçants, agriculteurs,
PME ou industriels,quel que soitletype
d’architecture.
Qu’il s’agisse de mettreenplacedes équipements
solairesthermiques, photovoltaïques
ou de récupération d'eau de pluie, Patrice
Camel estconvaincu que le geste écologique
Coup de pouce pour les jeunes
Une entreprise investie. Valeur forte du tissu économique régional, “Ferrero” est aussi soucieuse
d’offrir aux jeunes en difficulté les mêmes chances de réussite que les étudiants plus classiques.
purso, directeur général Ferrero France.
Cours fondamentaux, stage et modules de
développement personnel doivent permettreaux
jeunes d’acquérir “lebagageculturel
etl’ouverture d’esprit nécessaires pour
bâtir un projet d’études supérieures ou professionnel”.
22 étudiants vont suivre cette
année de recadrage avant de reprendreles
études supérieures qui leur correspondent.
“Notre ambition est de développer le
réseau d’entreprises partenaires qui proposerastages
et parrainage auxétudiants.
Cette réalisation avalu
àSolariis unedistinction.
estd’autant plus intéressant qu’il représente
un placement financier. Près detrois ans
après avoir changédecap professionnel, c’est
certain, il ne regretterien. P.T.
Embauche programmée
•Seul au démarrage de son entreprise,Patrice
Camel a embauché deux salariés, en
septembre etdécembre 2008. En 2009, il
espèrepourvoir un poste et demi.
•Compte tenues de l’aide gouvernementale
et de l’énergie revendue àEDF,l’installation
de 20 m 2 de panneaux voltaïques est amortie
sur huit àdix ans.
•Son carnet de commandes est rempli àun
mois et demi.
D’ici dix ans, il pourrait yavoir 50 entreprises.
Cela permettrait àplus de 1.000
jeunes desuivre le programme et d’effectuer
des stages dans des secteurs variés.
Cette diversité culturelle est très importante.
Sans compter le formidable élan que
cela apporterait àlarégion”,insisteMarco
Capurso.
“Ferrero” emploie plus de 1.000 personnes
sur trois sites de Seine-Maritime. L’an
passé, la sociétéfigurait en 11 e position du
classement français.
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ENTREPRISES
2009
D.R.