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Art et Cognition - Dana Foundation

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Un nouveau modèle animal de la maladie de Parkinson<br />

renforce l’intérêt pour les protéasomes<br />

L’avancée dont on se souviendra le plus longtemps en ce qui concerne la<br />

maladie de Parkinson pourrait bien être, pour 2004, un nouveau modèle<br />

animal, plus précis, de la maladie. En agissant sur un processus cellulaire<br />

de recyclage des protéines appelé système ubiquitine-protéasome (UPS),<br />

des chercheurs ont en eff<strong>et</strong> réussi à créer chez le rat des conditions très<br />

proches de celles que l’on observe dans la maladie de Parkinson.<br />

En agissant sur un processus cellulaire de recyclage des protéines<br />

appelé système ubiquitine-protéasome, des chercheurs ont réussi à créer<br />

chez le rat des conditions très proches de celles que l’on observe<br />

dans la maladie de Parkinson.<br />

26<br />

Les cellules ont plusieurs façons de se débarrasser des protéines indésirables.<br />

L’une des plus ingénieuses est certainement celle qui consiste à<br />

les étiqu<strong>et</strong>er à l’aide d’une p<strong>et</strong>ite molécule, l’ubiquitine, <strong>et</strong> à les faire transporter,<br />

ainsi étiqu<strong>et</strong>ées, vers les usines de recyclage cellulaire que sont les<br />

protéasomes, où elles sont scindées en morceaux que l’organisme élimine<br />

ou réutilise.<br />

L’une des caractéristiques clés de la maladie de Parkinson est, on le sait,<br />

l’accumulation dans les cellules de la substance noire ainsi que d’autres<br />

régions du cerveau d’amas de protéines qui, à la longue, finissent par<br />

détruire ces cellules. Si les chercheurs travaillant sur la maladie de Parkinson<br />

se sont intéressés à l’UPS, c’est parce qu’une insuffisance de ce<br />

système pourrait être partiellement responsable de c<strong>et</strong>te accumulation.<br />

Plusieurs des protéines majeures que l’on associe à la maladie de Parkinson<br />

semblent en eff<strong>et</strong> jouer un rôle clé dans le recyclage par l’UPS de protéines<br />

dont les mutations peuvent être à l’origine de formes rares, héréditaires <strong>et</strong><br />

d’apparition précoce de la maladie.<br />

Dans une étude parue dans l’édition en ligne du 21 juin d’Annals of Neurology,<br />

Kevin St. P. McNaught, C. Warren Olanow <strong>et</strong> leur équipe de la<br />

Mount Sinai School of Medicine, à New York, ont annoncé avoir provoqué<br />

une pathologie ressemblant beaucoup à la maladie de Parkinson en administrant<br />

à des rats des inhibiteurs des protéasomes 21 .<br />

Environ quinze jours après injection d’un inhibiteur des protéasomes – soit<br />

naturel, produit par des bactéries, soit synthétique – apparurent chez les animaux<br />

des symptômes de type parkinsonien tels que lenteur des mouvements,

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