ZAGREB RESIDENCY FESTIVAL NOVOG ... - Unpack the Arts

tired of the dance world, which he had been in for
six years. But that also happened rather by
chance.
The pathways of life
At 13 years of age, Stellato thought he wanted to
be a dentist, like his friends. Instead, he somehow
wound up in accounting. He was also in a heavy
metal band. That’s what brought him to the jazz
school in Milan (guitar and voice) at the age of 16.
“It was just so I could learn a bit of technique. But I
wound up really liking jazz. It was great!”
Meanwhile, he was already elsewhere. He started
to do a bit of circus. He juggled and did balance
work in a squat in Milan, eventually joining a street
theatre group that travelled along the Adriatic
coast with a great big gypsy wedding. Stilt-walker,
juggler, fire-breather – he did a bit of everything,
including shows in clubs and malls. In Italy he went
through an obligatory rite of passage, something
he would recommend to almost any artist just
starting out. “The street is the best for improv. To
hold the attention of people who don’t have to
come see you, you have to be better than the ice
cream they were about to go eat, better than
everything else around. It’s a nice mission to have.
We put up a show that we toured for quite a while.
It was your classic Italian street show, with three
circus numbers and a volunteer, a kid. You say,
okay we’re going to do incredible, amazing things.
And you keep cracking jokes. And you definitely
have to act mean, that always makes them laugh.
But you do it nicely.” At the end of his Italian period,
at 17 years and a half, Claudio deserted in the
middle of his military service to go to Greece and
never return. After Berlin, South America and
Spain, after doing a bit of everything and working a
little in text-based theatre, he found himself back in
training at the Carampa circus school in Madrid.
“When I was there, everyone was getting ready for
their Lido audition in Toulouse. I figured I would go
as well. I wound up getting cast. So I went to live in
Toulouse. I was on the slack wire at the time. That
was my speciality. Then I broke my cross ligament
falling from the wire. During my recovery, a dance
group from Toulouse asked me to take over for a
dancer who was leaving. From that point on, I
found myself in the dance world and didn’t turn
back. I left for Brussels and worked for different
choreographers…”
aussi qu’au moment de créer L’autre, Stellato
se trouvait un peu fatigué de l’univers de la danse,
dans lequel il naviguait depuis six ans. Encore
une chose arrivée, aussi, un peu par hasard.
Les chemins de l’existence
A 13 ans, Stellato avait en tête de devenir dentiste,
comme ses copains. Pour une raison qui lui
échappe, il se retrouve en comptabilité. Mais aussi
dans un groupe de heavy métal. Ce qui l’amène, à
16 ans, à l’école de jazz de Milan (guitare et voix).
« Juste pour apprendre un peu de technique. Mais
pour finir, j’ai bien aimé le jazz, c’était bien! ». En
attendant, il est déjà ailleurs. Il commence à faire un
peu de cirque, jonglages, équilibres, dans un squat
de Milan, et entre dans un groupe de théâtre de rue
qui parade le long de la côte adriatique avec un
gros mariage gitan. Echassier, jongleur, cracheur de
feu, il fait un peu de tout, y compris les animations
en discothèque et centre commercial. Passage
obligé en Italie, qu’il serait tenté de préconiser pour
tout artiste en devenir. « La rue c’est le top de
l’impro. Pour garder des gens qui sont pas obligés
de venir te voir, il faut être plus fort que la glace
qu’ils avaient envie d’aller manger et tout ce qu’ils
ont autour. C’est une belle mission. On a monté un
spectacle qu’on a tourné longtemps. Un classique
italien de rue, avec trois numéros de cirque dedans,
et un volontaire, un enfant. Tu dis, on va faire des
trucs incroyables, impressionnants. Et tu fais des
blagues tout le temps. Et surtout faut être très
méchant, ça fait toujours rigoler. Mais avec
gentillesse, hein. » Fin de sa période italienne,
à 17 ans ½, Claudio déserte le service militaire
pour aller en Grèce, et ne rentre plus. Après Berlin,
l’Amérique du Sud, l’Espagne, après avoir fait
beaucoup de tout et travaillé un peu le théâtre
de texte, le voilà qui s’entraîne à l’école de cirque
Carampa, de Madrid. « Là je vois que tout le monde
partait faire une audition au Lido, à Toulouse. Je
dis, bon, j’y vais aussi. Et bon, ils m’ont pris. Donc
je suis allé vivre à Toulouse, je faisais du fil mou à
ce moment là, c’était ma spécialité. Et puis je me
suis cassé le ligament croisé en tombant du fil, et
pendant la reçup’, un groupe de danse de Toulouse
me demande de reprendre le rôle d’un danseur qui
partait. A partir de là, je me suis retrouvé dans le
monde de la danse, et j’ai plus arrêté. Je suis parti
à Bruxelles où j’ai travaillé pour différents
chorégraphes… »
CATHY BLISSON 7