CHAN 3093 BOOK.qxd - Chandos
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<strong>CHAN</strong> <strong>3093</strong> <strong>BOOK</strong>.<strong>qxd</strong> 11/4/07 3:31 pm Page 32<br />
“When happy days” (plage<br />
16<br />
). Le rival de Strauss que le succès récompensa. L’air de très<br />
Faust pour la main de Marguerite est<br />
loin le plus célèbre dans cette oeuvre est “In a<br />
condamné à l’insuccès.<br />
cosy chambre séparée” (plage<br />
13<br />
) qui évoque la<br />
Entre temps, à Vienne, la situation avait première rencontre des amants Henri et<br />
beaucoup évolué en termes de génie et de Hortense dans un théâtre. Henri mène<br />
caractère musical depuis l’époque de Mozart. Hortense dans la “chambre séparée”, l’une des<br />
L’opérette faisait fureur. Johann Strauss, loges du théâtre gardée comme chambre<br />
dans ce grand succès que fut son opérette particulière. Il lui fait la cour en chantant un<br />
Die Fledermaus en 1874, ridiculisait avec une air qui compte parmi les plus délicieusement<br />
tendresse mitigée la société bourgeoise du séduisants de tout le répertoire de l’opérette.<br />
moment dans la capitale autrichienne. La pièce The Merry Widow de Lehár obtint un<br />
se joue autour de la réception offerte au palais succès plus prodigieux encore en 1905. Le<br />
du prince Orlofsky, un jeune homme blasé sommet lyrique de l’œuvre est le duo de<br />
que la vie ennuie et qui cherche à être distrait. l’Acte II mettant en scène l’aristocrate français<br />
Dans les couplets qu’il chante peu après le Camille de Rosillon et Valencienne qui est en<br />
début de l’Acte II, il énonce sa philosophie – il réalité l’épouse du baron Mirko, représentant<br />
veut que tout le monde boive avec lui et le du Pontevedrin à Paris. La relation illicite<br />
divertisse (“Chacun à son goût”, plage<br />
15<br />
). culmine dans l’air “Just as the sun awakens”<br />
Strauss esquisse son caractère à la perfection (plage<br />
17<br />
). Valencienne supplie Camille de<br />
dans un air qui allie nonchalance et cynisme, mettre un terme à ses ardentes avances, mais<br />
avec une touche de gaucherie. Ecrit pour une finalement, au son d’une musique fragrante,<br />
voix de mezzo, il n’est pas facile à chanter. Il se très érotique, celle dans laquelle le compositeur<br />
situe pour une grande partie dans le registre excelle (“See where the summer-house awaits”,<br />
grave, mais il y a aussi une répétition du la elle consent à un dernier baiser dans le<br />
bémol. Une voix comme celle de Diana pavillon qui conduit à toutes sortes d’intrigues<br />
Montague convient parfaitement pour compliquées. Valencienne est encore un de ces<br />
surmonter ses difficultés.<br />
rôles situés à mi-chemin entre deux types de<br />
Avec son Opera Ball créé à Vienne en 1898, voix qui ont été chantés à la fois par des<br />
Richard Heuberger fut l’un des disciples de sopranos et par des mezzos. Diana Montague a<br />
ici comme partenaire Bruce Ford, ténor<br />
élégant, convaincant.<br />
© 2003 Alan Blyth<br />
Traduction: Marie-Françoise de Meeûs<br />
Diana Montague est née à Winchester, et a<br />
fait ses études au Royal Northern College of<br />
Music de Manchester. Depuis ses débuts dans<br />
le rôle de Zerlina avec le Glyndebourne<br />
Touring Opera, elle s’est produite dans des<br />
salles telles que le Royal Opera de Covent<br />
Garden à Londres, le Metropolitan Opera de<br />
New York, le Théâtre de la Monnaie à<br />
Bruxelles, l’Opéra national de Paris-Bastille, le<br />
Teatro Colon de Buenos Aires, et dans les<br />
festivals de Bayreuth et Salzbourg.<br />
Son répertoire compte les grands roles de<br />
mezzo-sopranos dans des opéras de Mozart,<br />
Gluck, Strauss, Rossini, Bellini et Berlioz. Très<br />
demandée en concert, elle a chanté sous la<br />
direction de chefs tels que Sir Georg Solti,<br />
James Levine, Riccardo Muti, Sir John Eliot<br />
Gardiner, Seiji Ozawa, Jeffrey Tate et Sir<br />
Andrew Davis. Parmi ses prestations à la scène,<br />
on citera Iphigénie en Tauride à Buenos Aires, à<br />
Madrid et au Welsh National Opera; Le Comte<br />
Ory à Lausanne, Rome et Glyndebourne;<br />
Andromaca dans Ermione de Rossini à<br />
Glyndebourne; Proserpina dans Orfeo de<br />
Monteverdi à Amsterdam; Il ritorno d’Ulisse in<br />
patria à Amsterdam et à Sydney; Sesto à<br />
Madrid; le Compositeur (Ariadne auf Naxos)<br />
au Scottish Opera et à Lisbonne; Meg Page<br />
(Falstaff ) pour la réouverture du Royal Opera<br />
de Covent Garden à Londres; Octavian (Der<br />
Rosenkavalier) à Naples, Bilbao et au Teatro<br />
Real de Madrid; Marguerite à Vienne.<br />
La riche discographie de Diana Montague<br />
inclut Orfeo de Monteverdi, I Capuleti e i<br />
Montecchi, Norma, Lucia di Lammermoor, et<br />
Iphigénie en Tauride. Pour Opera Rara, elle a<br />
enregistré Rosmonda d’Inghilterra, Zoraida di<br />
Granata, Il crociato in Egitto, et pour <strong>Chandos</strong><br />
et la Peter Moores Foundation, Cavalleria<br />
rusticana, Octavian dans Der Rosenkavalier<br />
(extraits), Faust en un disque précédent dans la<br />
collection Great Operatic Arias (<strong>CHAN</strong> 3010).<br />
Après avoir été directeur musical et chef<br />
principal du Royal Scottish National Orchestra<br />
de janvier 1992 à juillet 1997, Walter Weller<br />
est aujourd’hui chef honoraire de cet ensemble.<br />
Il est également conseiller artistique et chef<br />
invité principal de l’Orchestre National<br />
d’Espagne. Il fut directeur artistique de<br />
l’Allgemeine Musikgesellschaft de Bâle,<br />
directeur musical de l’Opéra de Bâle et chef<br />
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