Constructif

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"Faire mieux et plus joli que le voisin, c'est maintenant devenu
le mot d'ordre. Le prix au mètre carré des projets augmente plus
rapidement que le renchérissement des coûts de matériaux et de
la main-d'oeuvre, c'est bien la preuve que le prestige et l'allure
des bâtiments gagnent en importance."
Autre facteur pesant sur les coûts : l'importance accrue de la
sécurité anti feu. Koen Van Daele regrette cependant l'absence
d'uniformisation, qui explique que l'entrepreneur soit souvent
dépendant des déci-sions arbitraires du corps de pompiers local.
"Il arrive que les services communaux interdisent une ossature en
acier et exigent une structure en béton, avec ou sans longerons
laminés en bois, alors qu'à moins de 5 km de là, c'est tout
l'inverse."
L'union du neuf et de l'ancien
Le concessionnaire Citroën Citroën Vanhulle à Izegem souhaitait
agrandir de façon significative son garage et sa salle
d'exposition, sans toutefois consentir d'importants travaux.
Le garage avait été construit voici 15 ans en béton cellulaire
Hebel. Avec l'architecte Johan Houwen, de Poperinge, ont
été établis des plans prévoyant une construction neuve pour
le show-room et la fusion des des bâtiments existants en un
seul grand atelier. Les travaux de rénovation concernaient
essentiellement la pose et l'aménagement de nouveaux
plancher et système d'éclairage uniformes.
Un mur Hebel de l'atelier existant, avec finition quartz, se
prolonge sous la grande baie vitrée de la salle d'exposition
pour s'intégrer complètement au nouvel édifice. La surface
utile a doublé mais le budget nécessaire aux travaux est resté
modéré.
Construction légère
L'entrepreneur Coopman d'Oudenburg est spécialisé en
électricité et sanitaires. Son projet consistait à construire un
nouvel immeuble servant à la fois d'espace de stockage, de petit
bureau et d'habitation privée. L'architecte Johan Houwen a pour
cela sollicité Lafaut. Le choix en faveur de panneaux Hebel est
dû à plusieurs arguments très positifs. Tout d'abord, les qualités
isolantes et la facilité de finition. Mais également, l'espace
disponible. La capacité portante de la parcelle était limitée, il
fallait donc obligatoirement opter pour une structure légère, ce
qui fut fait par une ossature en acier remplie de dalles de bardage
Hebel. Avec une construction conventionnelle, il aurait fallu des
fondations avec des pieux de 10 à 12 mètres de profondeur. Ici,
on s'est contenté de faux puits de 3 à 4 m de profondeur, ayant
cependant une résistance suffisante pour une structure trois à
quatre fois plus légère qu'une autre en béton conventionnel. Ce
choix a en outre permis de réaliser des économies significatives
sur le budget initial du client.