Constructif

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NMC vient également de terminer une transformation à
Uccle. Le client possédait une maison constituée
uniquement d’un rez de chaussée. Celle-ci a été rehaussée
sur deux niveaux à l’aide de blocs Ytong et un bardage en
ardoises naturelles a été réalisé.
Entreprise familiale
Depuis sa création en 1981, l’entreprise NMC est une entreprise
familiale. Au fil du temps, l’équipe, constituée de 20 personnes,
réalise de plus en plus de rénovations. « De la construction
au parachèvement, l’entreprise gère toutes les étapes. Nous
collaborons avec des architectes et ingénieurs pour tout
développement de projet de construction ou de rénovation, et y
consacrons l’énergie et le temps nécessaire afin de proposer un
projet répondant aux desiderata de chacun. »
Très jeune, Eric Lefebvre a découvert les blocs Ytong. « J’ai
commencé à travailler à 14 ans, pour une petite entreprise de
construction de la région de Chièvres, dont je suis originaire -on
est dans les années 70- et à l’époque, le matériau Ytong était
un bloc plus lourd, qui se travaillait de manière traditionnelle,
avec du mortier rouge. J’en ai fait les frais, sourit l’entrepreneur.
Le matériau était très innovant, mais beaucoup moins facile à
manipuler qu’aujourd’hui. »
Aujourd’hui, la plupart des transformations qui sont proposées à
NMC sont réalisées en blocs Ytong. Pourquoi ce parti-pris ?
« Pour diverses raisons, à commencer par la propreté du travail, la
vitesse d’exécution et sa facilité : on peut moduler les espaces en
fonction de la demande des architectes. On obtient également de
très bonnes finitions, et le matériau sèche très rapidement .»
Nature et écologie
Eric Lefebvre a notamment fait construire sa maison personnelle,
située dans le Hainaut, entièrement en blocs Ytong. « Malgré
le parement en briques, j’ai opté pour des blocs de 24 cm
d’épaisseur au lieu de 20 cm pour accroître le confort thermique.
Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas à travailler en 30 cm »,
poursuit l’entrepreneur, ravi par le produit, « on ressent une
sensation de bien-être dans toute la maison, en partie grâce
au fait qu’il s’agit d’un matériau naturel et écologique. Eté
comme hiver, la température reste constante dans la maison.
Ma consommation est de 2000 litres de mazout par an, mais je
reconnais utiliser certains soirs, en complément, mon feu ouvert.
» Dans la mesure du possible, l’entreprise essaie toujours de
travailler en béton cellulaire. Mais, déplore Eric Lefebvre, «
beaucoup de maçons restent réticents à l’idée de bâtir en
Ytong, car ils sont habitués aux outils traditionnels, alors que
les autres corps de métiers n’y voient que des avantages. Les
électriciens par exemple, car les gaines sont bien droites et bien
dimensionnées.
Dans l’Ytong, les tubages sont bien précis et calibrés, on a moins
de rebouchage à effectuer et aucun pont thermique.»