Constructif

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retrousser ses manches est vraiment l'idéal. Le client en connaît
toujours plus, il est également plus communicatif. Cela dit, si la
prise de décision est sans cesse retardée, les délais d'exécution,
quant à eux, sont toujours plus courts. L'entrepreneur est toujours
le premier acteur de la chaîne. Ensuite, les travaux traînent
ou s'arrêtent, par manque de coordination pour les tâches de
finition."
Pratique et théorie se renforcent mutuellement
Vu sa formation initiale, Christophe Vanderschaeghe a des
connaissances théoriques en techniques de construction bien
supérieures à celle d'un exécutant moyen. Couplé à une bonne
pratique quotidienne sur chantier, cela lui permet de rendre de
fiers services aux clients et à l'architecte. "J'adore surtout optimiser
les plans dans l'intérêt de la qualité de vie du client. Loin
de moi l'idée de "corriger" l'architecte, mais bien de rechercher,
ensemble, une meilleure solution, surtout si elle est meilleur
marché. C'est un défi qui me force à simplifier, à travailler moins
cher, sans mettre en péril la stabilité ni le confort de vie, cela va
de soi."
Sur l'entrefaite, Vanderschaeghe a tissé de bonnes relations avec
quelques architectes qui apprécient cette forme de collaboration
et exploitent habilement les avantages d'Ytong. "Réfléchir avec
eux me tient particulièrement à coeur, pour obtenir, en commun,
un projet optimal tant d'un point de vue de la construction que
du budget. Je suis intimement persuadé du bien-fondé de la
collaboration valorisante entre des architectes qui sont ouverts au
béton cellulaire et un entrepreneur familiarisé avec cette matière
première."
ARCHIUM sprl
Imaginer des solutions créatives
Carl Vanassche a débuté sa carrière d'architecte indépendant
en 1986, surtout par des habitations parti-culières. Ces activités
se font aujourd'hui sous l'égide d'une société, ARCHIUM sprl.
La clientèle a également évolué, pour se répartir équitablement
entre habitations unifamiliales d'une part et projets industriels
ou commerciaux d'autre part. Pour le résidentiel, Carl Vanassche
aime accentuer son indépendance par rapport aux promoteurs
immobiliers. Ses projets se situent essentiellement dans les segmentations
moyen et haut de gamme — y compris des rénovations
de qualité.
"La construction industrielle est plus complexe", reconnaît
Carl Vanassche. "Le client a besoin d'un encadrement, d'un
accompagnateur qui lui soumette une solution globale résolvant
tous ses problèmes". Il s'agit donc d'étudier attentivement les
processus industriels pour l'intégration et l'optimisation."
ARCHIUM sprl est également actif sur le marché "intermédiaire",
qui combine logement et immeuble industriel ou commercial.
"La législation est très sévère pour ce type de projet", précise
notre interlocuteur. "Faire preuve de créativité relève du défi. Pour
l'instant, l'intégration d'un loft dans un bâtiment industriel a le vent
en poupe."
ARCHIUM sprl se profile également comme partenaire
d'aménagement intérieur. Carl Vanassche : "Nous souhaitons
offrir au client une plus-value par l'intégration de services. Nous
réunissons les partenaires compétents capables de mener le
projet à bien."
Quelle est sa vision sur l'évolution du métier d'architecte ? "Eh
bien, se tenir informé d'une législation sans cesse fluctuante et de
nouvelles normes nous prend toujours plus de temps. La créativité
que nos clients exigent s'éloigne de plus en plus de l'architecture
proprement dite, mais a pour but de proposer des solutions. »
Pour rester informé des nouveaux matériaux et techniques, Carl
Vanassche ne jure que par Internet. "Conserver des centaines
de fardes de documentation, voilà qui occupe de la place et ne
fait que prendre la poussière. Alors que quelques clics suffisent
à trouver ce que l'on cherche ! Par ailleurs, un bon site Internet
bien structuré est indispensable pour être pris au sérieux en tant
que fournisseur. Même si le bouche-à-oreille est essentiel, un site
Internet peut offrir un support non négligeable, car l'internaute y
trouve de bonnes références. Quoique pour gagner de nouveaux
clients, je n'en vois pas vraiment l'utilité."