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Rapport final - Fondation MAIF

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contre de l’apprentissage interactif. Toutefois, certaines forces de cette technologie sont<br />

applicables à notre recherche : (a) chaque enfant peut apprendre à son rythme ; (b) les nouveaux<br />

matériels peuvent être développés et mis en œuvre très rapidement ; (c) le matériel éducatif<br />

peut toucher un auditoire très large, tout en restant très ciblé ; et (d) les coûts indissociables<br />

des traitements éducatifs traditionnels peuvent être réduits. Le seul gros risque associé à un<br />

enseignement basé sur l’informatique est qu’il peut, si il n’est pas développé et implémenté<br />

correctement, réduire l’interaction entre les élèves et l’enseignant, entre camarades de classe et<br />

même entre enfant et parents. Ce risque n’est toutefois pas un composant inhérent de cette<br />

technologie ; nous le voyons plus comme relevant de la méthodologie par laquelle cette<br />

technologie est introduite et implémentée dans les écoles. Après tout, un élève qui travaille sur<br />

un écran d’ordinateur n’est pas plus isolé de ses camarades ni de son enseignant qu’un élève qui lit<br />

silencieusement, écrit dans un cahier ou passe un examen. En résumé, un programme bien fait<br />

d’éducation interactive doit maximiser les avantages de ce type d’enseignement, tout en<br />

maîtrisant les limites. Même si cela est plus facile à dire qu’à faire, cela reste certainement<br />

possible.<br />

De nombreux articles ont été consacrés à des méthodes aidant à un développement et à une<br />

implémentation viables de programmes éducatifs interactifs (cf. par exemple, Charuhas, 1998,<br />

Graham, 1999).<br />

Dans un article, Athans (1997) décrit une expérimentation au cours de laquelle une compagnie de<br />

téléphone locale a financé l’implantation de 180 ordinateurs et accès internet haute-vitesse<br />

gratuits dans les maisons de tous les enfants de CE2, enseignants et administrateurs d’une école<br />

élémentaire locale. Même si l’étude ne donnera pas de données statistiques exploitables<br />

quantitativement, la performance et la participation de la famille seront mesurés sur une période<br />

de 3 ans. Un peu avant, des études avaient noté des gains conséquents sur des critères tels que<br />

le temps passé à lire et écrire et l’implication des parents, sans qu’un lien direct n’ait pu être<br />

établi entre l’accessibilité à la technologie et l’amélioration des scores. Les experts signalent<br />

toutefois que ce type de tests standardisés ne peut mesurer les progrès réalisés par les enfants<br />

lorsque la technologie est correctement utilisée - non pour s’entraîner, mais pour « explorer,<br />

analyser, publier et prendre en charge sa propre éducation ». Ces compétences étant mesurées<br />

par la Maryland School Performance Assessment program (la juridiction dans laquelle l’école est<br />

située), on peut penser que l’on apprendra plus quant au succès de ce programme que lors des<br />

mesures antérieures mises en place dans d’autres juridictions. Athans rapporte que, même si l’on<br />

pensait au départ que le programme pourrait être trop ambitieux pour des enfants de CE2, les<br />

enfants s’y sont mis immédiatement et ont donc invalidé toutes les prévisions d’une appropriation<br />

lente.<br />

Un article de Rudich (1997) aborde les promesses et les écueils d’un enseignement scolaire fondé<br />

sur l’utilisation d’internet. Rudich dresse un rapide historique de l’éducation « moderne », depuis<br />

ses origines aux tous premiers jours de l’âge industriel (lorsque les buts de cette éducation<br />

étaient de préparer les enfants au conformisme et à l’esprit de coopération indispensable au<br />

travail en usine) jusqu’à nos jours, et il explique que l’école d’aujourd’hui « porte toujours la trace<br />

de ses ancêtres ». Il soutient que la plus grande partie de l’enseignement en primaire persiste à<br />

mettre l’accent sur la mémorisation par cœur, la répétition et sur des activités réglées sur le<br />

rythme du groupe plus que sur celui de l’individu. Rudich craint que ce ne soient pas les attitudes<br />

qui conviennent dans notre société actuelle, fondée sur la connaissance, et qu’un enseignement<br />

fondé sur l’internet, s’il est développé comme « une base de données informatives contrôlée,<br />

spécifiquement conçue pour les enseignants, et pouvant être totalement assimilée par les<br />

élèves », pourrait permettre de changer cet état de fait. Il cite un certain nombre de réussites<br />

Essai pilote d’un programme de sécurité routière en école primaire - The Veridian Group, Inc J. WACHTEL - Page 14 / 87

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