Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
Yehudi Menuhin dit encore des cordes : « La corde de sol,
la plus grave, suscite une sonorité riche, profonde, et
inspire un sentiment de noblesse. La corde de ré se
distingue par son caractère plus passionné, plus vif. La
corde de la s'ouvre et s'épanouit dans l'espace. La plus brillante et la plus
extravertie des quatre est la corde de mi. »
Nous comprenons donc mieux le lien qui unit le violoniste à son instrument dès lors qu’il
lui prête toute cette gamme de sentiments.
Une autre caractéristique est la forme du violon, évoquant le corps d’une femme et
dont les pièces portent des noms anatomiques (tête, dos, chevilles, ouïes, âme !)
Le violon a donc une âme ! C’est une petite baguette de pin qui joint la table au fond et
dont le rôle est de transmettre le son, soutenir la table sous le chevalet et modeler la
réponse de l’instrument. D’une sensibilité extrême, elle altère gravement la sonorité si
elle est incorrectement positionnée.
Le violon pour être joué doit être accompagné d’un archet. Celui-ci est au moins aussi
important que le violon, c’est d’ailleurs un métier à part entière que celui d’archetier.
L’archet est ce qui permet d’obtenir le son du violon grâce à un frottement des crins
sur les cordes. La façon de manier l’archet est ce qui va donner toute l’expression au
jeu du violoniste.
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Yehudi Menuhin