Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
maladie débute par des troubles de la mémoire. L’extension des lésions cérébrales fait
apparaître d’autres troubles des fonctions intellectuelles et comportementales qui
entravent progressivement l’autonomie du patient.
Notre mémoire fonctionne en 3 étapes : l’apprentissage d’informations nouvelles, leur
consolidation et leur stockage définitif, enfin, le rappel d’informations anciennes ou
récentes. La mémoire à court terme permettant de maintenir temporairement une
petite quantité d’informations pour les analyser et les mémoriser au-delà de quelques
minutes nécessite une bonne concentration et est fragilisée par l’âge, c’est aussi la
première touchée par la maladie.
La mémoire à long terme comprend la mémoire épisodique (événements personnels), la
mémoire sémantique (connaissances culturelles) et la mémoire procédurale (trace des
gestes répétés). La mémoire à long terme est conservée plus longtemps mais finit
également par se dégrader au cours de la maladie.
Il arrive un moment où la mémoire a disparu et avec elle l’identité de la personne. Le
malade est alors perdu dans un monde inconnu. Il semble que subsiste alors seulement
des traces de souvenirs dans l’hippocampe, le patient ne réagit plus qu’au souvenir des
émotions (mémoire émotionnelle). C’est sur ces émotions que l’on peut travailler en
musicothérapie.
« Les émotions qui ont été contenues avec succès pendant toute l’existence, gagnent
en intensité quand elles sont enfermées en nous » (Validation, N Feil)
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