Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
Juste avec les autres. Les patients ne sont pas des diagnostics mais des êtres
humains. Le symptôme est la relation entre le thérapeute et le patient. Le symptôme
est juste mais jamais au bon endroit. Le thérapeute est responsable du cadre. Il faut
envisager et non dévisager…
Mais nous avons été avertis également que 13 semaines, aussi riches soient-elles, ne
feront pas de nous des thérapeutes, c’est juste l’élan qui est donné. A nous d’avoir la
curiosité, la pugnacité, la confiance en soi...
Une belle rencontre très importante pour moi a eu lieu dès la première semaine de
formation, avec Pilar Garcia. Elle nous a fait partager ses expériences de
musicothérapeute, avec divers groupes thérapeutiques, des enfants sourds aux
handicapés de toute sorte et enfin avec les personnes âgées atteintes de la maladie
d’Alzheimer. Je suis très admirative. « La Mémoire Retrouvée » vidéo tournée aux
Magnolias (Hôpital Privé Gériatrique à Ballainvilliers 91) m’émeut et me donne envie de
participer à un atelier et d’aller la voir travailler sur place. Elle utilise beaucoup la voix
dans son travail et nous explique qu’on peut même la perdre ou la sentir s’altérer en
fonction d’un contexte émotionnel difficile. Ce jour-là, Pilar m’a invité à chanter et je
n’ai pas pu (su, voulu), et je ne voulais pas non plus apporter mon violon. 5
Cette rencontre sera décisive pour moi et m’ouvrira la porte des Magnolias pour un
stage pratique extrêmement formateur.
5 C’est Pilar qui m’a rappelé cet épisode que j’avais oublié. Elle a suggéré que la voix pourrait être associée à
ma mère, le violon à mon père, et moi prise entre les deux…
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