Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
confiance en moi, par souci de faire au mieux et par peur d’être décontenancée. J’ai
toujours une petite appréhension avant une séance mais finalement ça se passe
toujours bien !
Lors d’une séance avec Pilar, une soignante nous a confié qu’elle aimait bien lorsqu’il y
avait la musicothérapie car après les patients étaient plus détendus et plus réceptifs.
A ce propos, j’ai remarqué aussi combien la présence de la soignante, son implication et
sa personnalité étaient importants pour le déroulé de la séance ; toutes n’ont pas les
mêmes qualités, certaines sont plus « boute en train », d’autres sont très douces et
très à l’écoute… nous devons aussi tenir compte de tout cela.
Je compare l’U.C.C. à un autre service où j’interviens en tant qu’animatrice pour des
« Visites Musicales »
La City (Accueil Temporaire et Ehpad Alzheimer)
Il y a là un grand besoin d’animation et de même qu’à l’UCC, les personnes changent
assez souvent, ce qui ne permet pas un esprit de groupe ni de programmer des choses
sur le long terme. Les personnes admises dans ce service ont aussi souvent des
troubles du comportement, rendant les animations parfois malaisées. Il semble que la
pathologie principale soit la maladie d’Alzheimer.
La musique apporte les mêmes effets bénéfiques qu’à l’UCC et je propose à chaque fois
de chanter des chansons anciennes que j’accompagne au violon. Beaucoup de ces
personnes peuvent encore lire un texte et je leur propose les paroles des chansons en
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