Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
Ancienne ; Médiévale, Renaissance, Baroque, et j’ai pu disposer d’une vièle à archet
(ancêtre du violon au Moyen-Age).
Ceci a été une étape importante de mon cheminement musical car avec cette
association, « la Pettite Compaignie », j’ai eu l’occasion de participer à des concerts,
des animations en école ou en maison de retraite… une expérience de plus de 20 ans qui
a contribué grandement à ma vie parallèle de musicienne amateur, à garder surtout le
lien avec la musique, me permettant ainsi un équilibre avec ma vie professionnelle.
Je n’ai donc jamais arrêté de jouer de la musique avec les autres ; musique de
chambre, musique symphonique… Depuis deux ans, j’ai décidé d’apprendre à jouer de la
viole de gambe, pour explorer un nouvel univers musical.
Il est aussi à noter qu’au début de mon aventure avec le CIM, j’étais sur le point
d’arrêter le violon, souffrant justement du Mal du Violon dont parle Dominique
Hoppenot. C’était l’aboutissement d’une réflexion démarrée en août 2007, lorsque Mira
Glodeanu, violoniste baroque de haut niveau rencontrée lors d’un master class où j’avais
osé m’inscrire, m’avait fait une remarque qui bien que très pertinente m’avait beaucoup
choquée « tu n’aimes pas ton violon, (…) soit tu apprends à l’aimer, soit tu arrêtes car
tu te fais du mal ! ». J’ai donc tenté de comprendre : j’ai commencé par chercher un
nouveau violon, ensuite j’ai dû arrêter de jouer plusieurs mois en raison de douleurs
importantes, mais je n’avais pas compris les vraies raisons du problème. Pour ce que
j’en comprends aujourd’hui, je jouais sans plaisir et utilisais le violon seulement comme
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