Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
5/ Conclusion et validation de l’hypothèse
J’avancerai donc que le violon est bien un outil thérapeutique dans la relation que j’ai
avec les patients. Médiateur très riche, il est particulièrement bien adapté en
gériatrie et auprès de personnes atteintes de démences de type Alzheimer. Il procure
de la joie, de la sérénité et de l’harmonie et met en mouvement. Il est tout aussi
adapté à ma personne et m’a été un superbe outil qui m’a permis toute cette année
d’entrer en relation thérapeutique et de prendre confiance en mes capacités.
Toutefois il n’est pas le seul outil dont je dispose, et c’est heureux. Mon apprentissage
de musicothérapeute n’en est qu’à ses débuts et avec l’expérience je ne doute pas de
pouvoir utiliser avec autant de bonheur d’autres moyens, dont ma voix bien sûr. Le
violon ne fait que transmettre les émotions et l’empathie qui m’habitent. « Le son du
violon nait à l’intérieur du violoniste » a dit Joshua Bell (violoniste virtuose).
Pour ma part, si j’ai toujours une légère appréhension avant chaque intervention, je
suis de plus en plus sereine et heureuse en situation. Je garde en mémoire ce que nous
a dit Sylvie Braun en début de formation : « Si je suis juste avec moi-même, je
ferai juste ». Je le vérifie chaque fois. Pas question de ne pas être « vraie » ou de
penser à autre chose, c’est tout de suite perçu !
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