Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
esquisser quelques pas de valse ou la danser si par bonheur une seconde
personne est tentée !
La valse, mais pas seulement ! Le tango aussi bien sûr, mais j’utilise aussi des
musiques traditionnelles, irlandaises ou de la Renaissance, et le mouvement
est également induit. Je sais qu’imaginer faire un mouvement provoque dans
le cerveau des changements et que les sportifs utilisent la visualisation pour
parfaire leurs mouvements. Pour des personnes privées de mobilité ou
souffrant dans leur corps comme c’est malheureusement souvent le cas avec
l’âge, ceci me semble pouvoir s’appliquer. Témoin la remarque de cette dame
de l’Accueil Temporaire, marchant avec une canne mais qui se levait
spontanément dès qu’une chanson commençait et se mettait à danser. Elle
nous a dit à la fin de la séance : « c’est plus fort que moi, ça remue à
l’intérieur (en montrant sa tête et son ventre), ça tourne tout seul ! »
Je suis donc allée faire quelques recherches sur les neurones miroir pour étayer cette
idée.
Les neurones-miroirs ont été découverts vers le milieu des années 50 par Rizzolatti.
Ils sont logés dans l’aire de Broca et ont une implication dans la communication
humaine et tout ce qui est de l’ordre de l’empathie ("réflexe empathique"). Les
méthodes les plus modernes de l'investigation cérébrale ont permis de définir 3 buts
principaux correspondants à diverses sous-populations de ces neurones miroirs : les
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