Violon, de la voix mélodique à la voie thérapeutique

Geneviève Joseph-Pierre Groupe 66
que l’autre attend de nous, parait exclue, la malade n’en est plus capable. Pourtant le
sujet reste apte à se laisser en quelque sorte influencer par l’attitude des personnes
qu’il a face à lui. »
Extraits d'interview du Dr Jean-Pierre Polydor par le Dr Bertrand Mercier, pour
Impact Santé. Jean-Pierre Polydor, et « Alzheimer, mode d'emploi, le livre des
aidants », préfacé par Madeleine Chapsal, prix femina.
Tout ceci explique certainement l’attitude des patients qui copient mes gestes,
chantent avec moi, se lèvent pour danser… Il s’agirait donc bien d’un processus
empathique. L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce
qui est éprouvé) est une notion complexe désignant le mécanisme par lequel un individu
peut « comprendre » les sentiments et les émotions d'un autre individu voire, dans un
sens plus général, ses états mentaux non-émotionnels, comme ses croyances (il est
alors plus spécifiquement question d'« empathie cognitive »). L'empathie est
différente de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle. Telle est
la définition que donne Wikipédia. Je dirai donc que l’empathie marche dans les deux
sens dans ce type de relation.
L’accompagnement par empathie est une des solutions non-médicamenteuses à la
maladie qui est proposé par Jacques Boilève , il dit : « il s’agit dans ce cas d’entrer en
écoute de la personne et de lui faire ressentir qu’elle est entendue. Du fait de
l’isolement dans lequel se trouvent les malades et de l’incompréhension dont ils
souffrent, l’intérêt est évident. Cette pratique demande cependant des qualités
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