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dans les marnes: ichtyoclastes, coprolithes et agrégats à ciment phosphatés
existent intacts ou brisés. En revanche il n'a pas été observé de phosphatisation
dans la phase de li aison (matrice argileuse ou micritique). Ce qui est conservé
dans le sédilœnt semble être l'image résultant d'une sédimentation par à coups
illustrée par les laminations ou concentrations phosphatées à l'intérieur de la
formation marno-phosphatée. La bioturbation a joué un rôle important dans le
brassage de certains niveaux phosphatés.
La diagenèse s'est manifestée de manière différentielle suivant la na­
ture du liant: elle se 1imite dans les bancs carbonatés à la cimentation précoce
suivie plus tard d'une recristallisation, tandis que dans les foraminiférites
elle s'exprime diverserrent : silicification de certains niveaux, sparitisation
des foraminifères, fragmentation des ichtyoclastes et écailles de poissons ou
encore aplatisselœnt des pellets phosphatés et des agrégats encore non lithifiés.
De bas en haut, le mil i eu de dépôt senble s'éloigner du mil i eu de ge­
nèse des phosphates. Le transport paraît moins marqué dans les foramini férites
que dans les phospharéni tes dans lesquelles sont absents pellets et agrégats
aplatis et caractérisés par une augmentation en quartz de bas en haut.
Le caractère rythmique des sédiments paraît d'origine sédimentaire liée
à la nature des apports vraisemblablement contrôlés par des facteurs paléogéogra­
phiques qui seront discutés dans la 4ème partie.