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sence d'un substrat défavorable et au confinement du milieu: un faciès de haute
énergie (biopelsparite ct huîtres et ct Nummulites) et une variation physico­
chimique du mil ieu devenu confiné (argil ites à attapulgite) en est vraisemblable­
ment la cause.
1.3. Eocène supérieur
Le retour de la sédimentation carbonatée ct nummul i tes pendant
l'Eocène supérieur favorise le développement des ostracodes surtout dans les
milieux marneux ccmme ct Atchatchimé où les Trachylébériidés foisonnent. Ces for­
mes connues pour leur habitat essentiellerrl€nt néritique suggère par leur pré­
sence, des conditions propices ct leur développement (nourriture, oxygène etc.)
prémices des apparitions des upwellings. Il se dégage ct ce moment en direction
de l'Est une tendance à l'enrichissement (Figure 63) avec un maximum de diversité
ct Atchatchimé. L'évolution vers des environnements benthiques plus restreints
puis littoraux est reflétée par les formes oligospécifiques (Chrysocythere
dahomeyi et Togoina attitogonensis) et les formes ct tendance côtière (Cytheridea).
2. Bathymétrie
Nonobstant leur association avec des formes de profondeur relativement
élevée, la majorité des ostracodes maastrichtiens correspond ct un milieu de pro
fondeur rrodeste appartenant en total i té ct la zone photique du doma ine infra­
littoral. L'environnement reste benthique et n'exède pas une vingtaine de mètres.
Dans les calcaires à échinides d'environnement marin strict propice
au développement de faune de plateforme, les ostracodes restent canpatibles avec
les biotopes à échinides vraisemblablement situés à une vingtaine de mètres.
Dans les marnes phosphatées et les phospha rénites 1a profondeur de­
vrait varier de 50 ct 15 rrètres environ.
3. Paléogéographie régionale
Les ostracodes du bassin côtier du Togo montrent une affinité certaine