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marines dans les périodes de non-dépôt ou de réduction de la sédimentation) et
de ce fait les protégeant des mélanges. Cependant certains de ces horizons cal­
caires auraient pu se trouver perforés puis remplis.
Ceci étant, trois questions fondamentales se posent
Comment expliquer l'étalement horizontal, en nappes minces décimétri­
ques et réguliers des apports phosphatés ou bioclastiques ?
L'organisation en séquence élémentaire se voit de la façon suivante:
Arrivée brusque d'un sable phosphaté manifestée par un contact brutal
sur haut de banc, la li thification étant antérieure à la nouvelle arrivée phos­
phatée notamment dans le cas des alternances.
niveau sous-jacent.
Arrivée bioclastique ou mixte plus progressive ou se mélangeant avec le
Si l'on tient coopte du taux de sédimentation en ce qui concerne la
forrPation à phospharénites qui est d'une dizaine de rrètres pour la millions d'an­
nées (SLANSKY 1980) la séquence élémentaire moyenne épaisse de 30 cm représente­
rait 300 000 ans. Ceci traduit la faiblesse du taux de sédimentation nécessaire
à la concentraton des sables phosphatés et justifie l'existence de périodes de
non dépôt ou de dépôt ralenti favorables à la cimentation carbonatée.
Comment expliquer les faisceaux à structure confuse ou noduleuse
La partie sominitale est rroins perturbée que la base. Chaque faisceau
se tennine par une dalle plus ou moins nette. La lithification en dalle étant
postérieure à la bioturbation, chaque faisceau pourrait être une unité de diage­
nèse au même titre qu'une séquence élémentaire des alternances nettes (Fig.36).
Comment expliquer la coexistance des deux phases phospharénitiques,
l'une à caractère carbonaté et l'autre argilo-carbonaté ?
Un contrôle par le fond du bassin associé à une influence continentale
rythmique pourrait être envisagé: l'antagonisme entre argile + quartz et bio­
clastes dans les sables phosphatés suggère une influence continentale plus mar­
quée dans les phospharénites meubles et moindre dans les calcaires. Le moteur de
cette rythmicité est, probablerrent, à rechercher dans la "vie tectonique" des
blocs de la marge.