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sépiolite ou vers des silicates tels que la clinoptilolite (HEIN et al., 1978).
D'autre part le milieu de genèse des phosphates proche des faciès laminés pré­
évaporitiques (BUSSON, 1978) peut évoluer vers des sédiments évaporitiques i!l
carbonates magnésiens et gypse.
Le processus de genèse des phosphates a longtemps divisé les auteurs:
les uns partisans de la précipitation directe, les autres du remplacement des
carbonates par l'apatite. Les dernières études (LUCAS et PREVOT 1984, 1985 ;
ZANIN et al. 1985 ; RIGGS, 1982 ; SOUDRY, 1979 ; SOUDRY et CHAJ-IPETIER, 1983) ten­
tent d'établir le rôle très important de l'activité microbiologique dans la pré­
cipitation des phosphates et dans les divers processus d'apatitisation (phospho­
micritisation des ichtyoclastes, phophatisation des pel lets des foraminifères etc.).
De nos jours, il' est généralerœnt admis que les sources de phosphore
sont diverses (origine biologique, apports des eaux profondes par les upwellings)
et que sa concentration ne peut se faire que dans les eaux interstitielles des
vases suffisamment pauvre en Mg. La fonnation de l'apatite serait donc diagénéti­
que précoce.
1.3. Caractéristiques de la genèse et de l'évolution des grains phosphatés :
vues générales, cas de Hahotoé - Kpogamé
Dans la 2ème partie j'ai essayé de montrer les origines diverses des
grains phosphatés du complexe de Hahotoé-Kpogamé. Il importe i!l présent d'apporter
d'autres infonnations quant i!l l'origine et l'évolution de certains d'entre eux,
en particulier sur les granules phosphatés blancs, beiges ou bruns, les pellets
sans structures apparentes et les grains à cortex.
1.3.1. Granules phosphatés
Toujours isotropes en lumière polarisée, on les distingue incontestablement à