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faciès marneux qui à l'Ouest font le pendant aux calcaires zoogènes .
. Au Nigéri a PETTERS (1983) défini t, se fondant sur les zonations de
STAINFORTH et al (1975) le Paléocène supérieur et l'Eocène inférieur la présence
de Globorotalia acuta, Globorotalia aegua, Globürotalia marginodentata et Globo­
rotal i a wi 1coxens i s.
Si l'on considère le caractère condensé de ce niveau qui coïncide avec
la genèse des minéraux glauconitiques et phosphatés (Glauconitite sableuse), il
est aisé de canprendre que ce sont les grands changements d'équilibre (climati­
que, tectonique, eustatique, physico-chimique) ayant conduit à la sédimentation
de l'énonne dépôt d'argilites à attapulgite qui accanpagnent la fin du Paléocène
et le début de l'Eocène. C'est à ce morrent que le biotope caractéristique à Nodo­
sariidés fait son apparition. Tout ceci m'amène à admettre un âge éocène infé­
rieur pour la formation argileuse.
D'autre part la détennination d'un nautile -Deltoidonautilus molli DOUVILLEt
à remplissage glauconitique par H. TINTANT qui lui donne un âge Eocène inférieur
confinnerait cette datation par les foraminifères planctoniques.
2.4. Limite Paléocène-Eocène. Apports des datations isotopiques K-Ar.
(Exemples du Nigéria et du Bénin).
Plusieurs auteurs se sont intéressés à cette limite: AKPITI, CLAUER,
HOUESSON, LANG et TISSERAND (1985) au Bénin, ADEGOKE et al. (1972) au Nigéria .
. Au Bénin AKPITI et al. s'appuyant sur les données de SLANSKY consi­
dèrent d'âge éocène inférieur les sédiments argilo-marneux à attapulgite, re­
coupés de plusieurs niveaux calcaires souvent glauconieux, phosphatés et repo­
sant sur des argil ites feuilletées (partie supérieure des Argil ites feuilletées
à attapulgite). Dans cet ensemble servant de repère à la limite Paléocène-Eocène
(d'après SLANSKY) un niveau glauconitique épais de 30 cm environ choisi par AKPITI
et al. a été l'objet d'une datation isotopique par la méthode K-Ar. Un âge de 53