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En fait, le passage du membre carbonaté au membre à phospharénites
n'est pas aisé à observer sur le terrain, en raison du décapage au raz par les
engins d'exploitation. L'impression que l'on peut avoir en marchant sur le plan
incliné qui matérialise ce passage est que cette surface calcaire est aussi nette
que celle du mefilbre carbonaté. Néanmoins, après réflexions, plusieurs observa­
tions et constatations fil'ont amené à considérer que le membre carbonaté, ne cons­
titue pas un haut fond derrière lequel se serait accumulée la phospharénite mais
qu'il serait l'équivalent latéral du membre à phospharénite, contrairement au mo­
dèle proposé par KILINC et COTILLON et par SLANSKY (Fig.40 et 41).
Argurrents en faveur d'un passage latéral.
Que ce soit à Kpogamé ou à Hahotoe un certain nombre de faits attirent
l'attention (Fig.42).
1. Une identité de position: le membre carbonaté et la partie infé­
rieure (ensemble PI) du membre à phospharénites sont encadrés par les mêmes ni­
veaux.
sondages.
- Tous deux reposent sur le mêne mur observé dans les carrières et en
- Le "niveau 5", niveau oxydé qui coupe en deux le membre à phospharé­
nites et recouvre le membre carbonaté, a été observé dans les deux carrières.
2. Une analogie de canposition : le membre carbonaté contient une pha­
se d'arénite phosphatée identique à celle du membre à phospharénites. Il con­
tient aussi des niveaux à coprol i thes abondants. Le membre à phospharénites con­
tient aussi une phase carbonatée (bioclastes, échinodermes) analogue à celle du
membre carbonaté, en quantité moindre car ils sont généralement altérés.
3. Une identité de structure: Dans les deux cas une structure en cou­
ches planes continues, les unes fortEment bioturbées les autres non. Un mêne dé­
coupage au deux tiers de leur hauteur (membre carbonaté et ensemble PI) par un
niveau coprolithique.