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décarbonatation à la suite des phénanènes d'altération (compaction, lessivages
etc.) à la fluorapatite dans les formations à phospharénites et argilo-phosphatée
d'environnElTlents argileux plus restreints. L'altération en place de la franco­
lite, résultat de divers processus post-sédimentaires très vraisemblablement lié
aux émersions (actions des eaux de précipitation à caractères acides) et aux
fluctuations de la nappe phréatique (niveau hydrostatique des eaux souterraines)
a largement contribué à l'occurrence des faciès latéraux résiduels aujourd'hui
exploités.
D'un point de vue paléogéographique, les milieux carbonatés infralit­
toraux passent latéralement à des milieux argileux littoraux dont la démonstra­
tion du confinElTlent nous est apportée par la présence d'attapulgite et la pro­
lifération monospécifique d'algues et de Dinoflagellés.
Dans ce contexte littoral, l'émersion du gisement intervient à trois reprises
La première, au sommet du membre carbonaté où Nautiles, gastéropodes,
lamellibranches et restes de poissons, dents et squelettes abondent et sur le­
quel repose le "niveau 5" oxydé.
La deuxi ème, dans la partie supérieure de l'horizon 3 de la formation
argilo-phosphatée. A Hahotoé les argilites fortement oxydées ou barriolées con­
tiennent de nanbreux rhomboèdres goethitisés. A Kpogamé ce niveau est caractéri­
sé par la présence des "champignons" oxydés.
La troisième, la plus importante, se situe, au sommet de la formation
argilo-phosphatée (phospharénites blanches) où les phénomènes d'altération latéri­
tique sont les plus intenses. La décarbonatation de la francol ite est suivie par
une dissolution de l'apatite par lessivages successifs et le phosphore ainsi li­
béré se canbine avec l'aluminium, le fer, le calcium disponibles pour donner des