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- Tout en étant suffisamment élevé, de façon à assurer d'une part
l'oxygénation du milieu et le renouvellement en nutriments et d'autre part,
l'existence de courants de force suffisante pour que certaines valves puissent
être retournées et fragmentées.
La turbidité devrait être nulle ou très faible, du moins tenporaire­
Iœnt, pour permettre aux bryozoaires d'encroûter. Les larves et les jeunes huî­
tres n'ont pas survécu à un milieu trop turbide d'où leur disparition, rempla­
cées plus tard par la micrite glauconieuse à foraminifères planctoniques.
2.1.2.4. Usure des bioc1astes - Dans 81 les bioclastes ne présentent
aucune trace d'usure: L'énergie du milieu est modérée sans implication de long
transport. Les degrés d'usure sont différents dans 82 canme en térroignent l'ar­
rondi des bioclastes, le caractère usé de certains échinides et ostracodes. Le
transport y est faible, certes, mais plus manifeste. Dans les calcaires à huî­
tres les fragrœnts sont anguleux. Les encroûterrents de certains grains laissent
présumer une fossil i sation quasi in-situ, après un déplacement éventuel dans
tous les cas réduits. Cependant, les fragrœnts a1gaires roulés résulteraient d'un
transport relativement long de zones pourvoyeuse difficile à envisager. Dans la
micrite glauconieuse aucune trace d'usure n'est observable si ce n'est les rares
fragments de nummulites. Ceci s'explique par la petitesse des éléments qui sont
pour la plupart fragrrentés lors du transport notamment les nummulites.
2.1.2.5. Présence d'une phase sparitigue. Les faciès situés dans les
zones calmes (biomicrite argileuse à échinides, biomicrite glauconieuse) compor­
tent une phase micritique, alors qu'apparaît une phase sparitique dans les faciès
à huîtres, nummulites et fragrrents d'algues roulés, placés vraisemblablement
dans une zone alternativement calme et agitée. le vannage des parties fines se
réalise pendant les périodes agitées.