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Concl us ions
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Dans le ccmplexe phosphaté, le fait qu'en aucun moment je n'ai pu
observer une phosphatisation du liant argi leux, marneux ou carbonaté, quoique
des agrégats anguleux à ciment de phosphate cristallin exi stent, me conduit à
penser que la genèse des phosphates se réalise sur une épaisseur peu importante,
très difficile à préserver et à fossil iser. Les éléments phosphatisés sont donc
démobilisés puis accumulés mécaniquerrent (traces de démantèlement, de court
transport) et éventuellement ccmprimés avant lithification dans les milieux où
nous les trouvons aujourd'hui. Il en résulte que les caractéristiques de ce
milieu de dépôt, dont le cortège argileux est à dominance kaolinique, est radica­
lerrent différent du milieu de genèse.
Les relations génétiques de la clinoptilolite et des smectites des
niveaux à silicifictions des marnes phosphatées sont difficiles à préciser. Tou­
tefois, il semble, à la suite de la mise en solution de la silice biogène des
radiolaires dans ce milieu confiné (base des mernes phosphatées), que la néofor­
mation d'une partie des smectites se fait simultanérœnt à la silicification et
à la genèse de clinoptilolite. Elle intervient postérieurerrent au dépôt et anté­
rieurement à la canpaction lors de la diagenèse précoce, dès que la diffusion
des solutions interstitielles vers le milieu marin s'interrompt et permet les
concentrations nécessaires aux néoformations. Ceci pose le problème de la dis
tinction entre argiles héritées et argiles néoformées et celui de leurs signifi­
cati ons.
Le canportement du 1i eu de dépôt des aréni tes phosphatées condi tionne
dans une large mesure l'évolution minérale de l'apatite. Ainsi, ichtyoclastes,
grains à cortex, coprolithes, constitués de carbonate fluorapatite (francolite)
dans la formation marno-phosphatée et dans le membre carbonaté, aboutissent par