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à l'abri de l'effet diluant de ce dernier. Le microenvirvnnanent joue donc le
rôle de "microéponge" d'ODIN ou de "cellule de glauconitisation" de LAMBOY
(1976) qui captent les ions nécessaires aux authigènes pour le déroulement de
réactions minéralogiques spécifiques (apports de Fer, néoformations de smectites,
ete.) .
· Les fentes et les craquelures, toujours d'après ODIN, observables
sur les granules ne constituent pas des marques de rétraction dues à la perte
d'eau, mais des marques d'une croissance plus rapide en volume à l'intérieur des
grains. Souvent une phyl lite d'une nouvelle génération les rebouche.
· L'aspect arrondi et rillant des granules verts n'est pas non plus
l'indication d'une genèse en milieu agité, ni forcérœnt un signe d'usure. C'est
souvent le reflet de la forme du support particulaire original (débris de co­
quilles usés, loge de foraminifères, coprolithes, etc.) (GIRESSE, LAt,1BOYet
00 IN 1980).
La profondeur de formation de la glauconite d'après ODIN varie de
120 à 400 mètres voire 800 mètres. Dans le Golfe de Guinée, il estime cette pro­
fondeur à 50 mètres au minimum sur le plateau continental. Avec LETOLLE (1978)
il pense, contrairerœnt à d'autres auteurs, que la glauconite ne constitue pas
un indice bathymétrique précis. Le sup[Xlrt de la glauconitisation, lorsqu'il est
reconnu, constitue donc un indicateur utile dans la reconstitution paléogéogra-
phique, car elle peut révéler des informations concernant la période de dépôt et
l'environnerœi1t précédant la glauconitisation.
· ODIN et LETOLLE (1978) estiment que le verdissement des grains se
déroule avant l'enfouisserœnt en contact plus ou rrcins direct avec l'eau de mer.
i'lille à dix mille ans d'évolution suffisent pour que les grains renfernlent un
minéral type srœctite avec une possibilité de reconnaître le support initial. Ce
dernier disparaît et le minéral authigène se rapproche du type micacé entre 10 5
et 10 6 ans .