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- Des pièges morphologiques favorisant l'accumulation des phosphates
- Le phosphore.
D'après BUSSON et CORNEE (1985), le phosphore, préférentiellement
libéré au cours de la chute des organismes planctoniques dans la tranche d'eau,
serait capital isé dans les mers euxiniques :l black shales du Crétacé inférieur­
moyen de l'Atlantique. Il serait recyclé sur les plateformes épicontinentales
lors de l'établissement des premières circulations et serait :l la source des ac­
cumulations extraordinaires des phosphates du Crétacé supérieur- Eocène des
bassins côtiers africains.
D'autres auteurs (BURNET et OAS, 1979' ; SHELDON, 1980 a ; FROELICH et
al., 1981) privilégient, pour ce qui est de l'origine du phosphore, le flux de
matières phosphatées des continents vers les océans.
SHELDON (1980 b) a proposé un modèle de ci rculation épi sodi que en re­
la ti on avec les grands gi sements phosphatés et le temps de rés idence des eaux
profondes océaniques. ARTHUR et JENKYNS (1981) estiment le modèle trop simplis­
te.
2. Rôle des upwellings et cycles biologiques
Les ions nutritifs apportés par les upwellings ont pour conséquences
une vie luxuriante dans les eaux superficielles (diatomées, dinoflagellés, ra­
diolaires, ptéropodes, mollusques, necton et surtout foraminifères dont une gran­
de partie sont véhiculés par les eaux froides). Cette forte productivité biolo­
gique fabrique une importante quantité de matière organique. On connaît des phé­
nomènes de rrortalité en masse provoquée par la prolifération monospécifique de
Di noflagell és (PERES, 1976) canmunément appel é "eaux rouges". Ces di noflagell és
secrètent la saxitoxine, une substance toxique qui empoisonne les organismes