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te des foraminifères benthiques et surtout du nombre élevé d'ostracodes typiques
de cette formation. La partie inférieure des Calcaires de Tabl igbo (biomicrite
argileuse à Echinides) est attribuée à la biozone P3. (Association II).
La partie supérieure des Calcaires de Tabligbo avec ses nummulites et
ses premiers Globorotalia carénés (association III), canme Ewekoro est attri­
buée à la biozone P4 (Paléocène supérieur). Les Calcaires de Tabligbo et les Sa­
bles inférieurs représentent donc les sédiments du Pal éocène inférieur et supé­
rieur contrairelïent à la datation de SLANSKY (1959) gui les attri bue au Pal éo­
cène inférieur.
2.3. Argilites feuilletées à attapulgite
La coexi stence effective dans l'associ ation IV des espèces critères
des biozones P3 (Globorotalia angulata), P4 (Globorotalia aegua, Globorotalia,
acuta Globorotalia albeari) et P5 (Globorotalia velascoensis) à la base des
Argilites montre le caractère condensé de la sédimentation à cette période tran­
sitoire entre le Paléocène et l'Eocène canme c'est le cas dans plusieurs bassins
oues t-afri ca i ns .
. Au Congo (M'BORa et al. 1981), les biozones P5 et P6a (zonation
de BLOW 1969 et BERGGREN 1970) ne sont pas différenciées.
- En Côte d'Ivoire, BRurj (1978) identifie la base de l'Eocène par
l'apparition de Globorotalia wilcoxensis et Globorotalia subbotinae au-dessus de
laquelle vient une association-type de l'Yprésien (Globorotalia subootinae,
Globorotalia pseudotopilensis et Globorotalia broedermani) avec Globorotalia
aequa qui persiste toujours .
. Au Sénégal (BRANCART 1977), les argiles papyracées de la fonnation
de Bangny ont 1ivré des Globorotalia carénés de l'Eocène inférieur. Le passage
du Paléocène à l'Eocène est souligné à la fois par la lithologie (Calcaires
zoogènes) et par la microfaune (présence de Globorotalia velascoensis) dans les