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atteignant ainsi les divers niveaux de la chaîne al imentaire du plancton au nec­
ton. D'autre part le déficit en oxygène dissous sur le fond conduit à la forma­
tion de H 2 S qui sous certaines conditions climatiques et hydrauliques contribuent
à cette mortalité.
La décomposition partielle de cette biomasse organique, lors de sa
chute vers le fond, en mêlTE temps que les tests calcitiques, sil iceux ou les
pièces osseuses des poissons, libère la silice et le phosphore qui viennent
s'ajouter au stock d'origine marine ou terrestre déjà en solution. BRONGERSMA
et SANDERS (1957) in LUCAS et PREVOT (1975) pensent que le recyclage successif
des élérrents libérés contribuent à une augmentation de la concentration du mi­
l ieu qui à la longue devi ent de plus en plus confiné donc impropre à la vie.
Il en résulte, comme pour les "eaux rouges" des mortalités massives.
Pour LUCAS et PREVOT (1975), par l'oxydation de la matière organique,
lorsque les conditions ne perrrettent pas sa conservation, les élérrents libérés
et le phosphore en particulier sont libérés dans un mil ieu devenu acide par dé­
gagement de CO 2 . Le CaC0 3 y est instable. Les ions calcium dissociés sont remis
en solution et s'associent au phosphore pour donner naissance à l'apatite ou à
la fluorapatite en présence du fluor d'origine volcanique. Ainsi par suite de
l'élimination du mil ieu de ces éléments polluants (fluor et phosphore) par pré­
ci pitation, la vie reprend à nouveau et le cycle recommence pendant que peuvent
se déposer éventuellement d'autres matériaux conduisant à la formation de sédi­
rrents non phosphatés carbonatés ou argileux, en attendant une autre phosphato­
genèse.
C - REPARTITION STRATIGRAPHIQUE DES DEPOTS PHOSPHATES
J. Provinces phosphogéniques périafricaines
STRAKHOV (1960), COOK et Mc HELHHINY (1979) distinguent un certain
nombre de périodes liées aux fluctuations des conditions favorables aux accumula-