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La clinoptilolite, dans le bassin, apparaîtrait en milieu marin con­
finé (matière organique, Buliminidés de petites tailles adaptés aux fonds confi­
nés) en même t6l1pS que l'attapulgite et une partie des smectites à partir de
l'évolution de l'eau de mer suivant la réaction
Al (OH)4 + opale ---) clinoptilolite + smectites (LOUAIL, 1981). Ceci
serait favorisée par de faibles concentrations en Mg. et donc un confinement
lOOindre que celui qui conduit aux termes extrêmes sépiolites et saponites de la
sédimentation "chimi que basi que".
2.3. Quartz
Pratiquement inexi stant dans la formation marno-phosphatée, il apparaît
soudain au mur de la forrration à phospharénite ou il représente en moyenne 5%
des grains. Plus haut dans le complexe il devient plus abondant et plus grossier
surtout dans le membre à phospharénites où exceptionnellement on observe des
lentilles pluridécimétriques (40 011 maximum) de sables et gravi ers dont la tail­
le peut atteindre 5 mm. Ces lentil les sont interprétées comme des crachées épi­
sodiques.
Dans la formation argilo-phosphatée la phase quartzeuse devient plus
importante et montre un accroissement régulier vers le sommet où elle se répar­
tit de manière homogène. Les indices d'arrondi de sphéricité varient de 0,5 à 0,7
pour les grains de quartz de la fonnation à phospharénite, tandis que pour la
formation argilo-phosphatée ces indices également identiques varient de 0,3 à
0,5. Il s rrontrent (Figure 56) une usure assez prononcée, témoin d'une bonne ma­
turité texturale du matériel d'origine pour les grains de la formation à phospha­
rénites contrairement à ceux de la fonnation argilo-phosphatée caractérisée par
un matériel d'origine moins mature.
2.4- Pyrite
Les minéralisations pyriteuses sont relativement rares dans le comple-