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Une question reste posée: Canment expliquer la plus grande épaisseur
du membre ca rbonaté pa r raoport au membre à phospharéni tes?
La cause principale, la plus vraisemblable à mon avis est la canpaction
due à l'enfouisserœnt et à l'action du poids des sédil;-ents accumulés postérieure­
ment. Il est aujourd'hui difficile d'estimer la quantité de sédiments ayant agit
par leur poids, n'ayant aucune indications sur les phénomènes d'érosion survenus
avant le Continental tenninal. Toutefois la di fférence entre l'épaisseur du mem­
bre carbonaté et l'ensemble PI s'explique aisément:
Sous l'effet de la contrainte verticale exercée par les sédiments sus­
jacents, les argiles constituant la matrice des phospharénites (PI) et (PlI) se
canpactent en expulsant leurs eaux intersticielles (du fait de leur grande poro­
sité initiale). La compaction des argiles conduit donc à un arrangement plus
fenné ou plus canpact des grains phosphatés, ce qui impl ique une diminution de la
porosité d'autant plus grande que l'arénite phosphatée est bien triée.
Dans le membre carbonaté, en tenant coopte des bancs précocement 1i­
thifiés et de la nature argilo-micritique des interbancs phospharénitiques fria­
bles, il paraît évident que la coopaction ne peut pas atteindre le même stade
que celui des phospharénites argileuses. L'explication de la différence d'épais­
seur se trouve donc dans la canpaction différentielle liée à la nature litholo­
gique des deux ense;nbles : la coopaction est plus importante dans les phospharé­
nites à liant argileux que dans les bancs calcaires et interbancs phospharéni­
tique à liant argilo-micritique.
En conclusion, la continuité entre les calcaires de milieux modérément
agités à structure alternante horizontale (n'ayant aucun rapport avouable avec un
haut-fond) et les phospharénites argileuses exploitées étant démontrée, il con-