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radiolaires et de bioclastes à l'exception des ichtyoclastes sont presque tou­
jours calcitiques et rarelTEnt partiellelTEnt épigénisés par l'apatite. La totalité
des tests renplis d'apatite microcristalline isotrope puis enrobés d'un cortex
phosphaté pelliculaire (5 à 20 um) à une seule couche, rarement à plusieurs cou­
ches concentriques, sont en majorité calcitiques dans la formation marno­
phosphatée et dans le membre carbonaté. Dans les faciès phospharénitiques argi­
leux, ils sont pratiquement tous dissous.
Il apparaît donc que la possibil i té de formation de l'apatite par rem­
placement de carbonate biogène ne semble concerner dans nos phosphates que les
coprol ithes. Le mode de phosphatogenèse le plus important serait dans le cas des
grains à cortex et pellets la précipitation directe dans un microenvironnerrent
adapté ou d'accrétion à partir d'un support biogène poreux favorable aux échanges
ioniques et où l'activité des microorganisrres jouerait un rôle non négligeable.
Il serait important de renarquer que je n'ai jamais observé un grain à nucléus
de quartz, de pyrite ni d'autre support quel qu'il soit comme c'est le cas dans
certains gisements marocains, tunisiens etc.
nus
1.4- Analyse diffractométrique
Elle a été effectuée sur les deux types de grains antérieurement recon-
- les pellets et grains à cortex prédominants (125 à 250 um)
- les grains grossiers d'origine biogénique : coprolithes, granules
phosphatés, moules de ptéropodes et de vertèbres et ichtyoclastes.
Une trentaine d'échantillons issus de différents niveaux du complexe
phosphaté ont été analysés. Les grains obtenus après lavage des échantillons de
ces niveaux ont été répartis en lots de coprolithes, ptéropodes et vertèbres,
grains à cortex et pellets, fraction très fine (63-36 um) puis ont fait l'objet