CATALOGUE DE LIVRES RARES FINE BOOKS - Camille Sourget
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La « très rare » édition originale d’Edouard de Mme de Duras,<br />
imprimée pour ses proches à 100 exemplaires seulement.<br />
36 DURAS, Claire Lechat de Kersaint, duchesse de. Edouard.<br />
Paris, Imprimerie de Jules Didot Aîné, 1825.<br />
2 volumes in-12 de: I/ (2) ff., 238 pp.; II/ (2) ff., 224 pp. Imprimés sur papier vélin fort.<br />
Reliés en demi-veau blond de l’époque, dos lisses ornés de filets dorés et de fleurons à froid, tranches<br />
marbrées.<br />
166 x 99 mm.<br />
EDITION ORIGINALE « TRÈS RARE » (Clouzot) TIRÉE À 100 EXEMPLAIRES SEULEMENT, NON <strong>DE</strong>STINÉS AU<br />
COMMERCE.<br />
Carteret, I, p. 250 ; Vicaire, III, 535 ; Clouzot, Guide du Bibliophile français, p. 114.<br />
« La duchesse de Duras (1778-1828), fille d’un capitaine de vaisseau, le comte de Kersaint, mort sur<br />
l’échafaud, émigre avec sa mère à la Martinique, puis se fixe à Londres où elle épouse le duc de<br />
Duras, un autre émigré. Elle rentre en France après le 18 brumaire, mais, pendant tout l’Empire, vit<br />
retirée avec son mari dans son château de Touraine, où elle n’a de relations avec le monde des lettres<br />
que son amitié pour Chateaubriand, et surtout pour Mme de Staël. Avec la Restauration, le duc de<br />
Duras est nommé maréchal de France, et la duchesse, rentrée à Paris, tient un salon littéraire assez<br />
fermé, où c’est en quelque sorte une consécration mondaine d’être admis. Elle publie deux romans<br />
bien accueillis du public ». (Dictionnaire des auteurs, II, 78).<br />
« Mme de Duras a construit un petit roman psychologique très fin et très gracieux qui peut prendre<br />
place entre ‘Adolphe’ et ‘Dominique’ dans la tradition du roman psychologique français. La seule<br />
autre œuvre publiée de Mme de Duras est également une longue nouvelle ‘Ourika’ (1823). Ces deux<br />
petits chefs-d’œuvre sont injustement oubliés ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 514-515).<br />
« Sous la Restauration, le salon de Mme de Duras était un des plus brillants. ‘Bientôt, dit Sainte-<br />
Beuve, il se forma dans les boudoirs aristocratiques une petite société d’élite, une espèce d’hôtel de<br />
Rambouillet adorant l’art à huis clos…’. ».<br />
« L’ÉDITION ORIGINALE, TIRÉE À CENT EXEMPLAIRES SEULEMENT, N’A PAS ÉTÉ <strong>DE</strong>STINÉE AU COMMERCE »<br />
(Carteret, I, p. 250). ELLE FUT DISTRIBUÉE AUX AMIS <strong>DE</strong> LA DUCHESSE.<br />
Ces deux volumes sont « RECHERCHÉS PAR TOUS LES AMATEURS <strong>DE</strong> ROMANTIQUES » (Clouzot, p. 114).<br />
BEL EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SES ÉLÉGANTES RELIURES <strong>DE</strong> L’ÉPOQUE EN <strong>DE</strong>MI-VEAU BLOND ORNÉ.<br />
Seules deux institutions publiques françaises possèdent cette originale : la B.n.F. et la Bibliothèque<br />
Marguerite Durand à Paris. OCLC répertorie 2 autres exemplaires conservés par les universités de<br />
Yale et Cornell.<br />
Provenance : ex libris Bibliothèque de Lumigny.<br />
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