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Pathologie non traumatique de l'articulation ... - Belbacha Dental

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23-446-D-10 <strong>Pathologie</strong> <strong>non</strong> <strong>traumatique</strong> <strong>de</strong> l’articulation temporomandibulaire Odontologie<br />

19 Examen tomo<strong>de</strong>nsitométrique.<br />

A. Examen standard.<br />

B. Surbrillance.<br />

C. Reconstruction tridimensionnelle.<br />

évi<strong>de</strong>mment pour conséquence leur quasi-disparition. Seules<br />

pourraient encore être pratiquées, <strong>de</strong> façon très ponctuelle, dans <strong>de</strong>s<br />

centres insuffisamment équipés, quelques coupes en balayage<br />

linéaire. Peut-être persistent encore quelques indications <strong>de</strong> cet<br />

examen, indications qui relèvent uniquement à notre sens <strong>de</strong>s<br />

contre-indications <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> l’étape TDM ou <strong>de</strong> l’examen<br />

IRM, soit pour <strong>de</strong>s raisons générales (claustrophobie), soit pour <strong>de</strong>s<br />

raisons techniques (présence d’éléments métalliques réalisant <strong>de</strong>s<br />

artefacts empêchant l’interprétation <strong>de</strong>s images).<br />

Arthrographie<br />

L’arthrographie, ou mieux la vidéoarthrographie, couramment<br />

pratiquée par certains auteurs, principalement dans les pays anglosaxons,<br />

a été longtemps le standard pour juger <strong>de</strong> la position<br />

méniscale. Métho<strong>de</strong> invasive et douloureuse, nécessitant la ponction<br />

d’au moins un, voire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux étages <strong>de</strong> l’articulation, elle avait le<br />

mérite <strong>de</strong> donner du disque une image en soustraction, qui révélait<br />

fidèlement sa topographie et certaines anomalies <strong>de</strong> son frein<br />

postérieur. Malgré les améliorations (arthrographie gazeuse sous<br />

scanner), cette technique a perdu beaucoup <strong>de</strong> son intérêt. Très<br />

inconfortable pour le patient, <strong>non</strong> dénuée <strong>de</strong> complications<br />

potentielles, elle s’est tout naturellement effacée <strong>de</strong>vant la technique<br />

reine : la résonance magnétique nucléaire. Cependant, elle conserve<br />

l’intérêt <strong>de</strong> permettre la visualisation <strong>de</strong> la perforation méniscale,<br />

qu’il est pour le moment difficile <strong>de</strong> visualiser par une IRM.<br />

Scanner<br />

L’examen TDM a suscité <strong>de</strong> grands espoirs, en raison du traitement<br />

<strong>de</strong>s images, propre à faire apparaître successivement à partir d’une<br />

même coupe les éléments osseux et tissulaires <strong>de</strong> la région examinée,<br />

ce qui laissait entrevoir la possibilité d’avoir enfin du disque une<br />

image directe (fig 19). Il fallait au préalable obtenir <strong>de</strong>s coupes<br />

sagittales. Un équipement adéquat, positionné <strong>de</strong>rrière le gantry du<br />

scanner, a permis un temps leur acquisition directe. Toutefois, la<br />

position très inconfortable imposée au patient et la difficulté <strong>de</strong><br />

repérage précis <strong>de</strong>s coupes nécessaires l’ont fait rapi<strong>de</strong>ment<br />

abandonner, malgré la bonne qualité <strong>de</strong>s images obtenues.<br />

Un artifice technique (blink-mo<strong>de</strong>) faisant apparaître en surbrillance<br />

<strong>de</strong>s points d’une <strong>de</strong>nsité imposée (70 UH pour le ménisque) se<br />

révéla en pratique fournir <strong>de</strong>s informations aléatoires. Un autre<br />

moyen était <strong>de</strong> juger du déplacement méniscal éventuel, en s’aidant<br />

d’un repère facile à i<strong>de</strong>ntifier sur l’image tomo<strong>de</strong>nsitométrique : le<br />

bourrelet graisseux occupant l’espace entre les <strong>de</strong>ux faisceaux du<br />

ptérygoïdien latéral, immédiatement en avant <strong>de</strong> l’articulation. Sa<br />

disparition faisait déduire qu’il était occupé par une structure<br />

tissulaire, nécessairement représentée par le disque luxé en avant.<br />

Cette technique s’est également révélée trop aléatoire à l’usage,<br />

d’autant que le triangle graisseux préarticulaire n’apparaissait pas<br />

systématiquement sur tous les examens normaux.<br />

L’amélioration constante <strong>de</strong>s scanners avec, tout récemment,<br />

l’acquisition volumétrique multicoupes (quatre coupes simultanées<br />

12<br />

*A<br />

*B<br />

<strong>de</strong> 1 mm d’épaisseur actuellement sur notre équipement) a enfin<br />

ouvert la voie à l’obtention <strong>de</strong> coupes reconstruites <strong>de</strong> qualité<br />

comparable à celle <strong>de</strong>s images natives. Ainsi, l’examen effectué sur<br />

un patient en décubitus dorsal atteint désormais un niveau <strong>de</strong><br />

confort et <strong>de</strong> rapidité (quelques minutes) inégalé.<br />

L’exploitation sur une console dédiée à cet effet <strong>de</strong> la somme<br />

considérable <strong>de</strong>s données numériques acquises lors <strong>de</strong> l’examen,<br />

permet l’obtention <strong>de</strong> coupes reconstruites dans un plan déterminé<br />

(MPR [Multiplanar Reconstruction]), frontal ou sagittal par exemple,<br />

ainsi que d’un rendu volumique (VRT [Volume Ren<strong>de</strong>ring<br />

Technique]) <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> qualité informative sur l’état osseux <strong>de</strong><br />

l’articulation.<br />

Le scanner n’a donc pas, pour nous, d’indication pour l’étu<strong>de</strong> du<br />

système discoligamentaire, mais cette étape scanographique <strong>de</strong>vient<br />

à notre sens incontournable chaque fois que l’appréciation <strong>de</strong>s<br />

constituants osseux est utile (lésions post-<strong>traumatique</strong>s, lésions<br />

dégénératives, ankylose…).<br />

Imagerie par résonance magnétique<br />

L’IRM est actuellement l’examen le plus apte à montrer <strong>de</strong> façon<br />

a<strong>traumatique</strong>, indolore et sans irradiation, le disque, son<br />

environnement tissulaire, et également à donner <strong>de</strong> l’état osseux une<br />

image <strong>de</strong> plus en plus précise, notamment avec les aimants à haut<br />

champ (1,5 T), dont les informations sont supérieures aux imageurs<br />

à bas et moyen champ (0,3 à 0,5 T).<br />

Les appareillages munis <strong>de</strong> haut champ (1 ou 1,5 T) permettent les<br />

examens les plus rapi<strong>de</strong>s avec la plus gran<strong>de</strong> qualité<br />

iconographique. Les plans <strong>de</strong> référence sont les plans sagittal<br />

oblique et frontal. Le plan <strong>de</strong> repérage initial est axial, <strong>de</strong> manière à<br />

déterminer le grand axe <strong>de</strong>s condyles. L’utilisation d’antennes<br />

dédiées (antenne tête) permet d’imager simultanément les <strong>de</strong>ux<br />

articulations.<br />

On utilise habituellement <strong>de</strong>s séquences pondérées en T1, les plus<br />

informatives. Leur réalisation en écho <strong>de</strong> spin rapi<strong>de</strong> permet d’aller<br />

vers <strong>de</strong>s images en <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> protons dont le signal est <strong>de</strong> meilleure<br />

qualité, avec une résolution en contraste élevée entre le disque et<br />

son environnement tissulaire et osseux. Des coupes <strong>de</strong> 3à4mm<br />

d’épaisseur sont un bon compromis. La pondération T2 n’est pas<br />

systématique. Elle démontre bien un épanchement intra-articulaire<br />

(fig 20), voire une hypertrophie synoviale ou une pathologie<br />

intrinsèque (tumeur, fracture). L’injection <strong>de</strong> contraste<br />

paramagnétique est exceptionnelle, réservée à l’exploration <strong>de</strong>s<br />

processus tumoraux ou <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong>s parties molles.<br />

Le déroulement <strong>de</strong> l’examen est le suivant :<br />

– séquence <strong>de</strong> repérage, dans le plan axial, pour chaque articulation<br />

temporomandibulaire, d’acquisition rapi<strong>de</strong>, en écho <strong>de</strong> gradient ;<br />

– séquence sagittale en <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> protons, bouche fermée ;<br />

– séquence sagittale, en <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> protons, bouche ouverte ;<br />

– séquence frontale, en <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> protons, bouche fermée ;<br />

*C

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